L’édito du webzine. Un élan citoyen inédit contre la loi Duplomb

Une loi visant à réintroduisant l’acétamipride, ce pesticide tueur d’abeilles, vient d’être votée par la droite et son extrême soutenue par la macronie sous la pression de l’agribusiness représentées par la FNSEA et les JA. Elle a mis en ébullition l’ensemble des citoyens ainsi que les agriculteurs, ceux qui veulent nourrir la planète et non pas la pourrir.

Une jeune étudiante future professionnelle de la santé environnementale, telle qu’elle se définie, a réagi immédiatement en mettant sur le site de l’Assemblée nationale une pétition pour contrer ce qu’elle appelle une « aberration scientifique, éthique, environnementale et sanitaire ». Elle estime que cette loi « représente une attaque frontale contre la santé publique, la biodiversité, la cohérence des politiques climatiques, la sécurité alimentaire, et le bon sens ».

Elle poursuit son analyse en soulignant que cette loi « est un acte dangereux. Pour les travailleurs, les habitants, les écosystèmes (…) et pour l’humanité tout entière. Elle fragilise les réseaux trophiques et compromet la stabilité de notre environnement ». On voudrait nous faire manger « du poison » conclut elle dans son réquisitoire. Elle finit par demander, et c’est l’objet de cette pétition citoyenne, « l’abrogation de cette loi ».

Publiée le 10 juillet, la pétition contre ce texte voté -sans débat- le 8 juillet connaît un succès exponentiel. En un peu plus d’une quinzaine de jours après sa mise en ligne, elle rassemble deux millions de signatures. Du jamais vu !

La droite parlementaire avait voulu couper court à toutes controverses en évitant tout débat. Cette exigence ressurgit par la fenêtre car depuis la réforme du règlement de l’Assemblée nationale en 2019, toute pétition atteignant les 100 000 signatures est, d’abord affichée sur le site puis, si elle dépasse les 500 000 signataires, elle pourrait faire l’objet d’un débat en séance publique. « C’est un sujet qu’on abordera en Conférence des présidents, mais j’y suis évidemment favorable », a annoncé la présidente de la chambre basse, Yaël Braun-Pivet. En revanche, ce débat « ne pourra en aucun cas revenir sur la loi votée », a-t-elle néanmoins précisé.

Les arguments de la riposte

Un sondage de l’Ifop pour Générations futures, publié en avril dernier, note que 83 % des personnes interrogées se disent en faveur d’un maintien de l’interdiction des néonicotinoïdes. Celle-ci en appelle au chef de l’État. « Notre association demande solennellement au président de la République de ne pas promulguer la loi Duplomb, qui va à l’encontre des principes de précaution et de promotion d’un modèle agricole durable », assure l’association environnementale dans un communiqué.

Un appel auquel se joint la SNPI (Syndicat national des professionnels infirmiers). « Sous couvert de répondre aux difficultés du monde agricole, la majorité parlementaire vient de faire un cadeau empoisonné aux lobbys de l’agribusiness. La réintroduction de l’acétamipride, pesticide interdit depuis près de dix ans en raison de ses effets délétères sur les pollinisateurs et suspecté d’atteintes neurologiques chez l’humain, en est le symbole le plus grave », alerte le syndicat infirmier lié à la CFE-CGC.

Vent debout, la CGT de l’Inrae (Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement) tire la sonnette d’alarme : « Cette loi imposée à marche forcée sous la pression des lobbies agro-capitalistes va à l’encontre des impératifs de santé publique et écologiques, en mettant en place une restructuration accélérée vers une agriculture de très grandes exploitations pilotées par des managers, jouant sur les économies d’échelle et l’accaparement des ressources. »

Le PCF va plus loin, dans un courrier adressé à la présidente de l’Assemblée nationale, Stéphane Peu estime que la pétition « doit impérativement faire l’objet d’un rapport de la Commission compétente qui devra entendre des acteurs de la santé, de l’agriculture, de l’écologie et du droit. Ce rapport devra être suivi d’un débat en séance plénière », avant un vote, réclame le chef des députés communistes.

Face à la pression populaire, le président de la République abrogera-t-il le texte, au risque de voir se liguer contre lui la puissante FNSEA, les JA et ses alliés les Républicains flanqués de l’extrême droite ?

Dominique Gerbault

Le billet d’Yvon Huet. La culture de paix, urgente permanente

L’économie de guerre, quel que soit le pays, c’est la misère et la mort pour la jeunesse des peuples et la « milliardocratie » pour les profiteurs du pouvoir et des banques qui la mettent en musique… Ils continuent à se goinfrer en construisant des cliniques pour soigner les blessés et, cerise sur le gâteau, créent des fondations pour s’occuper des estropiés en bénéficiant de réductions d’impôts… Ils vont même, après, jusqu’à sponsoriser tous les films de guerre possibles en récoltant les profits juteux des productions cinématographiques…, ne serait-ce que pour donner le goût de la barbarie aux nouvelles générations qui jouent à la guerre avec les jeux vidéo…

La culture de la paix est un combat permanent. Il ne faut jamais le lâcher, même dans les pires moments de l’histoire humaine. Merci Jaurès, dont nous commémorerons l’anniversaire de son assassinat le 31 juillet prochain, il y a 111 ans (comme si c’était hier), d’avoir inspiré la force de conviction de tous les pacifistes.

Yvon Huet

Pour la Confédération paysanne des Pyrénées-Orientales, « la loi Duplomb est mortifère pour l’agriculture locale » (L’Indep)

Adoptée début juillet, la loi Duplomb suscite une vive opposition dans les Pyrénées-Orientales. La Confédération paysanne 66 dénonce un texte « au service de l’agro-industrie », qui menace l’agriculture locale.

Comme près de deux millions de Français, la Confédération paysanne des Pyrénées-Orientales (Conf’66) s’oppose fermement à la loi Duplomb. Adoptée début juillet par le Parlement, cette proposition portée par le sénateur Laurent Duplomb entend « lever les contraintes à l’exercice du métier d’agriculteur ». Mais pour les militants du syndicat agricole, elle fait surtout reculer la France en matière d’écologie et de justice sociale.

Au cœur des critiques, la réintroduction de l’acétamipride, un pesticide de la famille des néonicotinoïdes, interdits depuis 2018 pour leur nocivité sur les insectes pollinisateurs. Pour la Conf’66, ce retour en arrière est « mortifère pour l’agriculture locale », selon les mots d’Éloi Grau, Mirabelle Lelièvre et François Douvilles, les trois porte-parole départementaux. « Cette loi est au service de l’agro-industrie, pas au service des agriculteurs ni des paysans », dénoncent-ils en bloc.

Les responsables de la Confédération paysanne des P.-O. se disent d’autant plus choqués que les quatre députées du département ont voté en faveur du texte. « Elles n’ont pas pris en compte la réalité agricole des P.-O., faite de petites exploitations familiales, de proximité, attachées à la biodiversité et aux territoires », poursuivent-ils.

Contrairement à ce qu’affirment les partisans de la loi, la Conf’66 estime que ce texte ne répond en rien aux préoccupations des agriculteurs du département. Notamment sur la concurrence déloyale, souvent citée comme justification. « Rien n’est prévu pour mieux protéger nos marchés. Et réintroduire des produits nocifs ne fera qu’aggraver la crise de confiance entre citoyens et monde agricole. »

Au vu du nombre massif de signatures recueillies par la pétition citoyenne, la Confédération paysanne 66 exige l’ouverture d’un débat public dès la rentrée parlementaire.

Driss Chaït (L’Indépendant, le 24 juillet 2025)

Le ministère du Travail se saisit de l’affaire du postier syndicaliste « licencié » (L’Indep)

Le cas de Samuel Toutain sera donc remonté jusqu’aux hautes sphères de l’État. En décembre 2024, La Poste avait lancé une procèdure afin de licencier le secrétaire départemental adjoint de Sud Poste, Samuel Toutain. Saisie du dossier, comme l’impose la loi dans ce genre de situation, l’inspection du travail a refusé ce licenciement en mars dernier. La Poste a fait un recours hiérarchique auprès du ministère du Travail pour contester cette décision. Une nouvelle enquête a donc été ouverte.

Ils ne lâchent pas « leur camarade ». Une manifestation de soutien s’est tenue ce mercredi devant l’inspection du travail à Perpignan. Ces syndicalistes se sont mobilisés sur le boulevard Aristide Briand car l’un des leurs était reçu par l’administration à partir de 14 heures dans le cadre d’une enquête contre son licenciement.

L’Indépendant s’était déjà fait écho de l’histoire de Samuel Toutain, ce salarié de la Poste de Thuir, secrétaire départemental adjoint du syndicat Sud Poste, que sa direction voulait mettre a la porte. Accusé de harcèlement envers sa hiérarchie, la Poste avait lancé une procédure de licenciement pour faute grave. En raison du mandat syndical du postier thuirinois, le groupe devait obtenir l’aval de la Direction départementale de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités (Ddeets) pour pouvoir le remercier. « L’Inspection du travail avait déjà rejeté leur demande de licenciement une première fois, rappelle Samuel Toutain. La Poste a fait un recours hiérarchique auprès du ministère du Travail pour contester cette décision. Le ministère a mandaté la Ddeets pour réaliser une nouvelle enquête ».

Voilà pourquoi le postier était reçu ce mercredi. « Avec mon avocat, nous avons eu le sentiment d’être entendus et écoutés », commentait-il simplement à la sortie du rendez-vous.

Samuel Toutain était en tout cas soutenu ce mercredi par Virginie Malavergne de Sud PTT et Ludovic Jeanneau, secrétaire départemental de Sud Poste 66, entre autres. Les syndicalistes dénonçaient cette situation : « Samuel a fait son travail de délégué syndical en défendant les salariés. Cette volonté de licenciement est une attaque frontale contre notre organisation, sa représentation et le droit de grève. Samuel a combattu la souffrance au travail. Mais nous sommes muselés. La direction refuse tout dialogue social ».

Contactée, la direction de la Poste qui devait être reçue ce jeudi à son tour par la Ddeets, n’a pas répondu à nos sollicitations.

Diane Sabouraud (L’Indépendant, le 25 juillet 2025)

Accident de train d’Eus. Un accord enfin trouvé pour les travaux (L’Indep)

L’association Train en Têt a organisé hier une manifestation appelant au rétablissement des circulations sur la ligne de TER entre Ille-sur-Têt et Villefranche-de-Conflent, un an après l’accident de train avant percute un pont à Eus. Des annonces ont été faites.

Une fête d’anniversaire malheureuse. C’est ainsi qu’Enric Balaguer, président de l’association Train en Têt, qualifie l’événement. Le rassemblement, réunissant les usagers mécontents et maires des communes avoisinantes, a défilé depuis la gare de Perpignan, jusqu’à la préfecture.

Des usagers en détresse

Tous étaient présents pour la même raison : ils veulent que les circulations sur la ligne de TER entre Ille-sur-Têt et Villefranche-de-Confient soient rétablies. Et pour cause, depuis le 24 juillet 2024 et l’accident de train percutant le pont de la commune d’Eus, le dossier piétine. « C’est trop long ! », déclare Enric Balaguer en précisant que près de 700 voyages quotidiens sont impactés depuis le blocage de la ligne. « Les usagers sont obligés de prendre le bus, ce qui rallonge énormément le temps de trajet. C’est fatigant pour eux, mais aussi polluant », explique le président de l’association Train en Têt. Nombreux sont ceux qui optent pour la voiture comme Hélène, habitante de Villefranche-de-Conflent qui avait pour habitude de se rendre en train à ses examens médicaux à Perpignan. « En voiture, c’est plus compliqué. Il faut se garer, et payer plus cher », confie-t-elle. Pour Patrick Marcel, maire de la commune de Clara-Villerach, le rétablissement de la ligne est également important pour le développement du Confient. « Le train permet aussi d’accueillir les voyageurs et contribuer au développement touristique de notre territoire », argue-t-il.

Un sentiment d’abandon

L’impression d’être délaissés et de ne pas être prioritaires. C’est le sentiment que partagent association et usagers, le tout sur fond de colère. « Une autre ligne plus fréquentée aurait été prise en charge bien plus rapidement ». déclare Enric Balaguer. C’est un problème de phasage qui est reproché. « La reconstruction du pont et le rétablissement de la ligne ont été considérés sur un pied d’égalité. Or, rétablir la ligne de train est plus urgent », explique Enric Balaguer.

Le président de l’association Train-en-Têt souligne également le fait que les réactions politiques se sont fait attendre, tout en admettant des avancées dans le dossier depuis le changement, en décembre dernier, de maire à Eus, commune dans laquelle le pont a été percuté. Ce que voulaient l’association et les usagers en se mobilisant, c’est un calendrier précis pour le projet.

Un déblocage en deux étapes

Deux annonces positives ont été faites jeudi 24 juillet suite à la mobilisation. D’abord, le maire d’Eus a dévoilé avoir signé le mercredi 23 juillet une convention maîtrise d’usage unique actant l’autorisation de détruire le pont par la SNCF Réseau. « Je suis content d’avoir fait le nécessaire pour avancer », a déclaré le nouveau maire d’Eus, Jean-Philippe Dorandeu La seconde annonce est l’engagement de SNCF Réseau à donner une réponse entre huit et dix mois. La structure devra prendre en charge les frais d’études visant à établir les coûts de reconstruction d’un pont au-dessus de la voie. Un comité de pilotage se réunira le 31 juillet afin de décider d’un rétroplanning pour le projet. « Il faudra compter environ 12 semaines, sous réserve des disponibilités des entreprises, pour les travaux de démolition du pont et la remise en état des voies ferrées », a déclaré la direction régionale de SNCF Réseau.

Gabrielle Fromont (L’Indépendant, le 25 juillet 2025)

« Vive le train ». Urgence pour rétablir la continuité de la ligne Perpignan-Villefranche

Communiqué de presse du PCF 66 et de la Coopérative des élu.es communistes, républicains et citoyen.nes 66

Les communistes des Pyrénées-Orientales seront présents au rassemblement initié par l’Association Train-en-Têt à l’occasion du premier anniversaire d’une nouvelle interruption de la continuité de la ligne Perpignan-Villefranche suite à un glissement de terrain.

Cette présence est aussi dans la continuité de la campagne « vive le train » engagée par notre Fédération en faveur d’une amélioration des systèmes de transports collectifs dans le département.

La part du train doit impérativement y être développée pour des raisons environnementales mais aussi sociales liées au pouvoir d’achat des salariés et des habitants contraints d’utiliser la voiture pour se déplacer vers Perpignan où sont concentrés emplois et services.

Nous appelons le millier de signataires de nos pétitions et la population à se joindre à la mobilisation du 24 juillet.

À signaler également l’intervention (ci-dessous) de la Sénatrice Cécile Cukierman, Présidente du Groupe Communiste au Sénat en date du 9 juillet auprès du ministre des Transports pour demander à ce que l’État intervienne afin de permettre la réouverture de la ligne dans son intégralité dans les plus brefs délais.

Réponse du PCF 66 à la lettre ouverte de FI-66 et EELV-Pays catalan

Perpignan le 16 juillet 2025

Chers amis et camarades,

C’est avec beaucoup d’intérêt que nous avons pris connaissance de votre lettre ouverte qui, au premier abord, semble nous être adressée mais qui manifestement est d’abord destinée à justifier les choix de stratégies électorales faits par les deux formations dont vous assurez la représentation.

Pour ce qui nous concerne, nous avions fait le constat que de nombreuses organisations, associations, syndicats, s’étaient reconnus dans la mobilisation électorale des législatives fondée au premier tour sur l’accord national du Nouveau Front Populaire, puis au second sur la mobilisation d’un front républicain, afin de barrer la route à une majorité parlementaire fruit de l’alliance de l’extrême droite et de la droite extrême.

Malgré les échecs aux élections législatives dans notre département, nous lancions l’idée de trouver le moyen de prolonger cette mobilisation citoyenne dès le 14 juillet 2024 lors d’un apéritif festif tenu sur le terrain du Bocal du Tech et relaté par le Travailleur Catalan.

Le 8 août 2024, notre Fédération du PCF 66 a pris l’initiative d’inviter à une rencontre en vue de constituer un Comité Départemental NFP 66 dont la première des préoccupations n’était pas les élections municipales mais bien de contribuer à élargir des mobilisations sociales et sociétales pour la satisfaction des revendications des salariés, pour la solidarité, contre le racisme et pour la Paix.

Le 4 septembre 2024, cette rencontre s’est déroulée en présence de plus de trente organisations représentées par plus de 70 personnes qui ont acté la constitution d’un Collectif Départemental du NFP dans l’état d’esprit que nous venons de rappeler.

Plusieurs réunions de ce Collectif se sont tenues et il a essayé de travailler loyalement à cet élargissement des mobilisations avec plus ou moins d’efficacité.

Mais il est aussi apparu que vos deux formations ne partageaient pas le souhait de s’appuyer sur des comités locaux ouverts pour constituer des vecteurs de mobilisation. De la même manière vous ne souhaitiez pas travailler à la déclinaison du programme NFP à l’échelon départemental.

Votre lettre ouverte nous apprend que vous l’avez fait à deux formations ; dommage, on peut faire beaucoup mieux quand on est vraiment animé d’un esprit unitaire et rassembleur.

Ce fut notamment le cas à Perpignan où la section du PCF a appelé à une réunion en ce sens ouverte à toutes les formations soutenant le NFP dès le 30 septembre 2024. Les communistes de cette ville furent parmi les premiers à vouloir faire vivre le NFP au plus près de la population

Vous avez décliné l’invitation et n’avez pas souhaité ouvrir le débat à toutes les forces soutenant le NFP.

En revanche à Prades et Céret, vos deux formations ont invité à des réunions publiques sans concertation avec les camarades des sections du PCF concernées.

Ces quelques faits incontestables montrent que nous n’avions pas les mêmes priorités. Il y a un an, les vôtres étaient essentiellement de nature électorale, les nôtres portent sur la nécessaire mobilisation populaire à partir des problèmes rencontrés par les salariés, les habitants, les jeunes confrontés aux conséquences d’une précarité grandissante.

Vous évoquez également dans votre lettre « d’un modèle qui a conduit notre territoire et nos villes dans l’impasse » : pourquoi ne pas dire clairement qu’il s’agit du modèle capitaliste en crise et de ses serviteurs locaux qu’ils appartiennent pour certains aux milieux patronaux, d’autres à l’extrême droite, à la droite extrême et au macronisme qui pousse les feux d’un modèle libéral dévastateur ?

Pour contrarier ces politiques appuyons-nous sur toutes les équipes municipales de gauche sortantes qui n’ont pas démérité pour résister aux mauvais coups et défendre les populations vis-à-vis des politiques austéritaires portées par les gouvernements successifs.

Il est possible de gagner de nouvelles positions à la condition de s’unir et de se rassembler sur des positions claires et partagées.

Nous ne nous résignons pas à la situation de division.

Nous avons réaffirmé il y a quinze jours lors de la Fête du Travailleur Catalan (voir les comptes-rendus dans l’Indépendant, le TC ou la Semaine du Roussillon) que nous souhaitions faire vivre la démarche et le programme du NFP en étant demandeurs d’une plus grande efficacité, transparence et loyauté dans le comportement des partenaires.

Nous sommes disponibles pour ouvrir le débat sur un programme du NFP décliné départementalement, ce que nous avons toujours demandé, et auquel il est souhaitable d’associer les organisations, associations, participantes au collectif NFP 66.

Les accords électoraux locaux seront sous la maitrise de nos camarades et amis dans les différentes localités concernées, fidèle en cela à notre mode de fonctionnement démocratique.

Nous vous communiquerons nos propositions programmatiques et souhaitons recevoir les vôtres afin de préparer au mieux une rencontre qui pourrait se situer début septembre.

Le Comité départemental du PCF66 réuni le 15 juillet 2025