Un nouveau parti de gauche est né à Perpignan (L’Indep)

La gauche des Pyrénées-Orientales compte un nouveau parti dans ses rangs. La jeune section départementale de l’Après vient de se former. L’Après -Association pour une République écologique et sociale- c’est ce mouvement fondé par des purgés de la France Insoumise : Clémentine Autain, Alexis Corbière et Raquel Garrido. Nationalement, ce parti vient de fusionner avec la GDS, pour Gauche démocratique et sociale. Voilà le contexte.

La nouvelle section départementale de l’Après a donc tenu sa première conférence de presse vendredi dernier au Café de la Paix à Perpignan en présence de Gérard Filoche, ancien trotskiste puis socialiste et actuel membre de la GDS.

Une dizaine de membres actifs s’est retrouvée autour de Philippe Assens, co-secrétaire départemental de l’Après, pour exprimer leur appel à « l’union de la gauche pour les élections municipales 2026 à Perpignan. Face à l’extrême droite, l’unité est un devoir ».

À Perpignan, l’Après a choisi son camp : ces militants apportent leur soutien à Perpignan Autrement, ce mouvement qui veut unir à gauche et jusqu’au centre pour ce scrutin. Au-delà du vote perpignanais, l’Après se dit également prêt à soutenir « toutes les listes de rassemblement à gauche dans les grandes communes comme Céret, Prades, Cabestany, Rivesaltes ou encore Millas ».

Diane Sabouraud (L’Indépendant, le 30 juillet 2025)

« On s’attachera au pont ». À Eus, la colère gronde chez les agriculteurs (L’Indep)

Un an après l’accident ferroviaire qui a provoqué la fermeture de la ligne TER entre Perpignan et Villefranche-de-Conflent, la mairie d’Eus a signé une convention autorisant a démolition du pont endommage. Les travaux de réfection de la ligne en dépendaient Une décision qui réjouit les usagers du train mais qui suscite de vives inquiétudes pour certains habitants et professionnels, directement impactés par la disparition de celui-ci.

Il y a un an, le 24 juillet 2024 pour être précis, un train déraillait au niveau du pont d’Eus, provoquant la fermeture de la ligne TER reliant Perpignan à Villefranche. Douze mois plus tard, la liaison reste à l’arrêt, les usagers n’en peuvent plus, comme en témoigne la manifestation organisée la semaine dernière à Perpignan. Mais il semblerait que l’impatience et les actions en cascade de l’association Train en Têt aient fini par faire avancer la locomotive.

La municipalité d’Eus, désormais dirigée par Philippe Dorandeu (élu en mai en remplacement de Joseph Montessino), a récemment acté la destruction du pont. Cette solution, proposée depuis plusieurs mois par SNCF Réseau, permettra une reprise du trafic dans un délai de 12 à 14 semaines de travaux, qui pourraient débuter des septembre. Mais si cette décision satisfait les usagers du train, elle laisse sur le bord de la route plusieurs habitants et professionnels d’Eus, dont l’activité dépend directement du fameux pont.

À quelques mètres de la voie ferrée, sure également l’acheminement de se trouvent les terres du Gaec Can Mathilde. Depuis neuf ans, Aurore et Alexandre Torra y élèvent 140 porcs en plein air. Et depuis un an, leur quotidien est chamboulé. « On ne peut plus emprunter le pont pour aller aux marchés, notamment à Prades », explique Aurore Torra. « On est obligés de passer par Los Masos. Ce ne sont pas tant les 5 kilomètres de détour qui posent problème, c’est l’état de la route : elle est chaotique. On transporte des vitrines et des camions frigorifiques, les vibrations font tout bouger, on doit sans cesse réparer nos équipements. »

Mais ce n’est pas tout. Le pont assure l’acheminement de l’eau potable jusqu’à leur exploitation. « L’eau passe dans un petit tuyau isolé sous le pont. Elle arrive à 15 degrés chez nous, ce qui est crucial pour notre laboratoire de transformation. La SNCF propose désormais de faire passer l’eau en aérien, avec des tuyaux suspendus entre deux poteaux. »

En quête de garanties

Un système que les deux éleveurs jugent inadapté: « L’été, l’eau risque de chauffer, favorisant le développement microbien. Et en hiver, elle gèlera. Ce qui rendra nos équipements inutilisables. On travaille en vente directe. Si on ne peut plus transformer nos produits, on est morts ».

Ce qui révolte le couple, c’est l’absence de garanties. « Le maire a signé un acte de démolition sans engagement formel de reconstruction du pont », insiste Alexandra Torra. Les deux agriculteurs demandent à la préfecture et la municipalité une solution claire et rapide. « Il suffit de faire descendre un tuyau d’eau potable depuis Los Masos. Ce n’est pas un projet pharaonique. On paye des impôts, on demande simplement un accès à l’eau digne de ce nom pour pouvoir continuer à vivre et travailler ici », martèlent-ils, ajoutant que « si les travaux commencent en septembre sans solution pour nous, on s’attachera au pont. Et il faudra des camions de CRS pour nous déloger. »

Driss Chait (L’Indépendant, le 29 juillet 2025)

« Je milite pour que le réseau d’eau soit rallongé avant la destruction du pont »
La mairie d’Eus est propriétaire dudit pont. Contacté, le maire Jean-Philippe Dorandeu s’est montré rassurant. « La solution, effectivement, serait de faire venir l’eau de Los Masos. De rallonger le réseau. On travaille là-dessus, notamment avec la sous-préfecture. Je milite pour que ce soit fait avant la destruction du pont. Après, il y a tout un tas de contraintes administratives et financières qui me font douter un peu.
Mais on va essayer de faire tout ce qu’on peut pour obtenir les travaux avant la destruction du pont. »
Et le pont, va-t-il être reconstruit ?
Le maire de la commune n’y croit pas vraiment : « Très honnêtement, vu la solution technique de démolition proposée par la SNCF, je ne pense pas. Je ne peux pas le certifier mais je serais étonné qu’il y ait un nouveau pont ».

Le 8 mai doit demeurer un jour férié. Communiqué des Amis de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation (AFMD)

Le 8 Mai est devenue au fil des décennies un puissant symbole de mémoire et de cohésion nationale. En cette année du 80e anniversaire de la capitulation sans conditions de l’Allemagne nazie et quand, en Europe et dans le monde, les idéologies les plus réactionnaires ont de nouveau pignon sur rue, quand ce ne sont pas, de façon plus ou moins manifeste, les thuriféraires de l’idéologie criminelle du Troisième Reich ou de ses succédanés avec leurs affidés complices qui battent le pavé, le gouvernement français, par la voix de son premier ministre, propose de supprimer le 8 Mai comme jour férié.

Avec la Fondation pour la Mémoire de la Déportation, nous, Les Amis de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation, héritiers à divers titres des martyrs de la Déportation et de l’Internement, ne pouvons que signifier notre absolue consternation pour cette proposition à rebours du sens de l’Histoire. Elle blesse nos sensibilités et va l’encontre de tout le travail de mémoire que nous accomplissons auprès des jeunes générations et du grand public par les différentes initiatives que nous menons sur l’ensemble du territoire et qui sont reconnues par les collectivités territoriales, le ministère des Armées et le ministère de l’Éducation nationale pour, entre autres, notre implication dans le Concours national de la Résistance et de la Déportation.

Le général de Gaulle, dès le 18 juin 1940, lançant à la radio de Londres son appel à la résistance, concluait par ces quelques mots « Quoiqu’il arrive, la flamme de la Résistance ne doit pas s’éteindre et ne s’éteindra pas ». Le flambeau qui nous a été légué par nos aïeux, nous nous en sommes faits les porteurs à notre tour.

Nous ne saurons accepter que la date symbolique du 8 Mai disparaisse de notre calendrier mémoriel en tant que jour férié. Le 8 Mai c’est, au-delà de la commémoration de la capitulation des armées nazies, la marque de notre fidélité à celles et ceux qui, par leurs combats et leurs sacrifices, ont sauvé l’honneur de la France face aux collaborationnistes du régime de Vichy, à celles et ceux qui, parce que nés juifs, furent voués à l’extermination, tout comme les Tsiganes, à celles et ceux qui, considérés comme indésirables, furent persécutés, c’est aussi l’appel à l’action et à la lutte toujours nécessaire contre toutes les résurgences et remugles de l’idéologie nazie et de ses ersatz protéiformes.

Nous exigeons donc le retrait de la proposition.

Que le 8 Mai reste un jour férié de commémorations, de victoire pour nos libertés et de vigilance citoyenne pour nos démocraties !

Le Bureau national des Amis de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation (AFMD)

L’édito du webzine. Un élan citoyen inédit contre la loi Duplomb

Une loi visant à réintroduisant l’acétamipride, ce pesticide tueur d’abeilles, vient d’être votée par la droite et son extrême soutenue par la macronie sous la pression de l’agribusiness représentées par la FNSEA et les JA. Elle a mis en ébullition l’ensemble des citoyens ainsi que les agriculteurs, ceux qui veulent nourrir la planète et non pas la pourrir.

Une jeune étudiante future professionnelle de la santé environnementale, telle qu’elle se définie, a réagi immédiatement en mettant sur le site de l’Assemblée nationale une pétition pour contrer ce qu’elle appelle une « aberration scientifique, éthique, environnementale et sanitaire ». Elle estime que cette loi « représente une attaque frontale contre la santé publique, la biodiversité, la cohérence des politiques climatiques, la sécurité alimentaire, et le bon sens ».

Elle poursuit son analyse en soulignant que cette loi « est un acte dangereux. Pour les travailleurs, les habitants, les écosystèmes (…) et pour l’humanité tout entière. Elle fragilise les réseaux trophiques et compromet la stabilité de notre environnement ». On voudrait nous faire manger « du poison » conclut elle dans son réquisitoire. Elle finit par demander, et c’est l’objet de cette pétition citoyenne, « l’abrogation de cette loi ».

Publiée le 10 juillet, la pétition contre ce texte voté -sans débat- le 8 juillet connaît un succès exponentiel. En un peu plus d’une quinzaine de jours après sa mise en ligne, elle rassemble deux millions de signatures. Du jamais vu !

La droite parlementaire avait voulu couper court à toutes controverses en évitant tout débat. Cette exigence ressurgit par la fenêtre car depuis la réforme du règlement de l’Assemblée nationale en 2019, toute pétition atteignant les 100 000 signatures est, d’abord affichée sur le site puis, si elle dépasse les 500 000 signataires, elle pourrait faire l’objet d’un débat en séance publique. « C’est un sujet qu’on abordera en Conférence des présidents, mais j’y suis évidemment favorable », a annoncé la présidente de la chambre basse, Yaël Braun-Pivet. En revanche, ce débat « ne pourra en aucun cas revenir sur la loi votée », a-t-elle néanmoins précisé.

Les arguments de la riposte

Un sondage de l’Ifop pour Générations futures, publié en avril dernier, note que 83 % des personnes interrogées se disent en faveur d’un maintien de l’interdiction des néonicotinoïdes. Celle-ci en appelle au chef de l’État. « Notre association demande solennellement au président de la République de ne pas promulguer la loi Duplomb, qui va à l’encontre des principes de précaution et de promotion d’un modèle agricole durable », assure l’association environnementale dans un communiqué.

Un appel auquel se joint la SNPI (Syndicat national des professionnels infirmiers). « Sous couvert de répondre aux difficultés du monde agricole, la majorité parlementaire vient de faire un cadeau empoisonné aux lobbys de l’agribusiness. La réintroduction de l’acétamipride, pesticide interdit depuis près de dix ans en raison de ses effets délétères sur les pollinisateurs et suspecté d’atteintes neurologiques chez l’humain, en est le symbole le plus grave », alerte le syndicat infirmier lié à la CFE-CGC.

Vent debout, la CGT de l’Inrae (Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement) tire la sonnette d’alarme : « Cette loi imposée à marche forcée sous la pression des lobbies agro-capitalistes va à l’encontre des impératifs de santé publique et écologiques, en mettant en place une restructuration accélérée vers une agriculture de très grandes exploitations pilotées par des managers, jouant sur les économies d’échelle et l’accaparement des ressources. »

Le PCF va plus loin, dans un courrier adressé à la présidente de l’Assemblée nationale, Stéphane Peu estime que la pétition « doit impérativement faire l’objet d’un rapport de la Commission compétente qui devra entendre des acteurs de la santé, de l’agriculture, de l’écologie et du droit. Ce rapport devra être suivi d’un débat en séance plénière », avant un vote, réclame le chef des députés communistes.

Face à la pression populaire, le président de la République abrogera-t-il le texte, au risque de voir se liguer contre lui la puissante FNSEA, les JA et ses alliés les Républicains flanqués de l’extrême droite ?

Dominique Gerbault

Le billet d’Yvon Huet. La culture de paix, urgente permanente

L’économie de guerre, quel que soit le pays, c’est la misère et la mort pour la jeunesse des peuples et la « milliardocratie » pour les profiteurs du pouvoir et des banques qui la mettent en musique… Ils continuent à se goinfrer en construisant des cliniques pour soigner les blessés et, cerise sur le gâteau, créent des fondations pour s’occuper des estropiés en bénéficiant de réductions d’impôts… Ils vont même, après, jusqu’à sponsoriser tous les films de guerre possibles en récoltant les profits juteux des productions cinématographiques…, ne serait-ce que pour donner le goût de la barbarie aux nouvelles générations qui jouent à la guerre avec les jeux vidéo…

La culture de la paix est un combat permanent. Il ne faut jamais le lâcher, même dans les pires moments de l’histoire humaine. Merci Jaurès, dont nous commémorerons l’anniversaire de son assassinat le 31 juillet prochain, il y a 111 ans (comme si c’était hier), d’avoir inspiré la force de conviction de tous les pacifistes.

Yvon Huet

Pour la Confédération paysanne des Pyrénées-Orientales, « la loi Duplomb est mortifère pour l’agriculture locale » (L’Indep)

Adoptée début juillet, la loi Duplomb suscite une vive opposition dans les Pyrénées-Orientales. La Confédération paysanne 66 dénonce un texte « au service de l’agro-industrie », qui menace l’agriculture locale.

Comme près de deux millions de Français, la Confédération paysanne des Pyrénées-Orientales (Conf’66) s’oppose fermement à la loi Duplomb. Adoptée début juillet par le Parlement, cette proposition portée par le sénateur Laurent Duplomb entend « lever les contraintes à l’exercice du métier d’agriculteur ». Mais pour les militants du syndicat agricole, elle fait surtout reculer la France en matière d’écologie et de justice sociale.

Au cœur des critiques, la réintroduction de l’acétamipride, un pesticide de la famille des néonicotinoïdes, interdits depuis 2018 pour leur nocivité sur les insectes pollinisateurs. Pour la Conf’66, ce retour en arrière est « mortifère pour l’agriculture locale », selon les mots d’Éloi Grau, Mirabelle Lelièvre et François Douvilles, les trois porte-parole départementaux. « Cette loi est au service de l’agro-industrie, pas au service des agriculteurs ni des paysans », dénoncent-ils en bloc.

Les responsables de la Confédération paysanne des P.-O. se disent d’autant plus choqués que les quatre députées du département ont voté en faveur du texte. « Elles n’ont pas pris en compte la réalité agricole des P.-O., faite de petites exploitations familiales, de proximité, attachées à la biodiversité et aux territoires », poursuivent-ils.

Contrairement à ce qu’affirment les partisans de la loi, la Conf’66 estime que ce texte ne répond en rien aux préoccupations des agriculteurs du département. Notamment sur la concurrence déloyale, souvent citée comme justification. « Rien n’est prévu pour mieux protéger nos marchés. Et réintroduire des produits nocifs ne fera qu’aggraver la crise de confiance entre citoyens et monde agricole. »

Au vu du nombre massif de signatures recueillies par la pétition citoyenne, la Confédération paysanne 66 exige l’ouverture d’un débat public dès la rentrée parlementaire.

Driss Chaït (L’Indépendant, le 24 juillet 2025)

Le ministère du Travail se saisit de l’affaire du postier syndicaliste « licencié » (L’Indep)

Le cas de Samuel Toutain sera donc remonté jusqu’aux hautes sphères de l’État. En décembre 2024, La Poste avait lancé une procèdure afin de licencier le secrétaire départemental adjoint de Sud Poste, Samuel Toutain. Saisie du dossier, comme l’impose la loi dans ce genre de situation, l’inspection du travail a refusé ce licenciement en mars dernier. La Poste a fait un recours hiérarchique auprès du ministère du Travail pour contester cette décision. Une nouvelle enquête a donc été ouverte.

Ils ne lâchent pas « leur camarade ». Une manifestation de soutien s’est tenue ce mercredi devant l’inspection du travail à Perpignan. Ces syndicalistes se sont mobilisés sur le boulevard Aristide Briand car l’un des leurs était reçu par l’administration à partir de 14 heures dans le cadre d’une enquête contre son licenciement.

L’Indépendant s’était déjà fait écho de l’histoire de Samuel Toutain, ce salarié de la Poste de Thuir, secrétaire départemental adjoint du syndicat Sud Poste, que sa direction voulait mettre a la porte. Accusé de harcèlement envers sa hiérarchie, la Poste avait lancé une procédure de licenciement pour faute grave. En raison du mandat syndical du postier thuirinois, le groupe devait obtenir l’aval de la Direction départementale de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités (Ddeets) pour pouvoir le remercier. « L’Inspection du travail avait déjà rejeté leur demande de licenciement une première fois, rappelle Samuel Toutain. La Poste a fait un recours hiérarchique auprès du ministère du Travail pour contester cette décision. Le ministère a mandaté la Ddeets pour réaliser une nouvelle enquête ».

Voilà pourquoi le postier était reçu ce mercredi. « Avec mon avocat, nous avons eu le sentiment d’être entendus et écoutés », commentait-il simplement à la sortie du rendez-vous.

Samuel Toutain était en tout cas soutenu ce mercredi par Virginie Malavergne de Sud PTT et Ludovic Jeanneau, secrétaire départemental de Sud Poste 66, entre autres. Les syndicalistes dénonçaient cette situation : « Samuel a fait son travail de délégué syndical en défendant les salariés. Cette volonté de licenciement est une attaque frontale contre notre organisation, sa représentation et le droit de grève. Samuel a combattu la souffrance au travail. Mais nous sommes muselés. La direction refuse tout dialogue social ».

Contactée, la direction de la Poste qui devait être reçue ce jeudi à son tour par la Ddeets, n’a pas répondu à nos sollicitations.

Diane Sabouraud (L’Indépendant, le 25 juillet 2025)