Plus de 7 millions d’€ investis dans deux collèges de Perpignan et Estagel (L’Indep)

D’importants travaux ont débuté aux collèges de la Garrigole à Perpignan et Joliot-Curie d’Estagel. Le Département, propriétaire des 31 collèges publics des Pyrénées-Orientales profite des vacances scolaires pour lancer ces chantiers d’ampleur qui devraient durer, chacun, plus d’un an.

Pendant que les collégiens sont en vacances, certains travaillent à la réhabilitation de leur établissement. Le Département a profité de ce congé d’été pour lancer ses derniers investissements destinés à l’amélioration des conditions d’accueil, d’apprentissage et de vie des élèves.

Au collège perpignanais La Garrigole, par exemple, le Département a débuté une importante opération de rénovation de la salle polyvalente. Deux millions d’euros ont été investis par la collectivité pour remettre à neuf cet outil de l’établissement qui vise à accueillir l’orchestre du collège. Cet équipement sera également conçu pour recevoir des activités hors du temps scolaire, pour des associations par exemple. Cette salle polyvalente, grande de 339 m2 sera équipée de gradins rétractables, d’un box de répétition, de salles d’instruments avec traitement acoustique, de sanitaires, d’un local de stockage et un autre dédié à la sono. Les travaux, débutés ce 15 juillet, devraient durer 13 mois.

18 mois de travaux au collège Joliot-Curie

À Estagel, le collège Joliot-Curie construit en 1955 et agrandi dans les années 1970 et 1980 bénéficie, lui, d’un plan global de restructuration et d’extension. Une construction neuve, surélevée d’un étage, doit être partiellement intégrée à la structure déjà existante. Le pôle administratif, la vie scolaire, les salles de classe, l’infirmerie, les logements de fonction et l’atelier de maintenance seront ré-organisés. Un préau et un local à vélos seront aussi conçus. Au total, le Département va investir 5,3 millions d’euros pour ce chantier qui a commencé ce 15 juillet. Prévus sur 18 mois, les travaux devraient s’étendre jusqu’à janvier 2027. Pour mémoire, en 2023, sur cet établissement, la collectivité avait déjà financé 200 000 euros pour le déménagement de l’administration et la mise en place d’un container pour l’agent de maintenance.

Outre ces deux grandes réhabilitations, le Département a également engagé des rénovations sur les collèges de Prades, Saint-Estève et Millas pour répondre aux différents besoins. Les travaux des nouveaux collèges du Boulou et de Claira devraient débuter d’ici la fin de cette année.

Diane Sabouraud (L’Indépendant, le 1er août 2025

Hommage à Jean Jaurès. Intervention de Michel Coronas, porte-parole du PCF 66

Mesdames, Messieurs,
Chers amis et camarades,

Vous avez répondu à notre invitation pour rendre hommage à Jean Jaurès assassiné voici cent onze ans à la veille du déclenchement d’une des plus grandes boucheries humaines de l’ère « moderne » la première guerre mondiale.

Jaurès incarnait la défense du mouvement ouvrier et de ses luttes, des idées socialistes pour une transformation profonde et radicale de la société française.

L’on retient également son engagement absolu pour la Paix dont il considérait qu’elle était indispensable pour permettre l’aboutissement de l’émancipation des travailleurs.

Une conception de la Paix fondée sur le principe de la légitimité de la Défense Nationale, de la non-agression des autres nations et peuples, et dans le même temps de la nécessaire satisfaction des besoins des salariés et de la population.

Une conception forgée par une vision de classe, conjuguée à une volonté de fonder des projets et des propositions de transformation économiques et sociales prenant en compte les particularités et réalités de notre pays.

Ce qui fait dire à Jaurès « la République est le patrimoine commun de tous les démocrates. La République sauvegardée et développée ouvre la voie au Socialisme. »

Ceux qui se réclament de son héritage ou de sa filiation qu’ils se réunissent ici à Perpignan un jour de premier Mai, mais entre soi, devant son buste, ou d’autres qui l’évoquent mais initient dans une grande collectivité territoriale des politiques de soutien à la course aux armements ne devraient pas oublier ce projet fondateur.

Nous considérons que sont toujours d’actualité les analyses produites par ce grand dirigeant socialiste qui n’a jamais dissocié les mobilisations pour la Paix et les luttes pour l’émancipation sociale.

Et nous en avons aujourd’hui la démonstration dans le cadre d’une crise généralisée du « système capitaliste qui porte la guerre comme l’orage la nuée ».

Pour maintenir leur domination et tenter de résoudre l’usure de leur système et ses contradictions internes, partout sur la planète les grandes puissances financières poussent simultanément les feux d’une croisade anti sociale, d’une course au surarmement et d’une remise en cause de la démocratie.

Sous la férule du sinistre Trump l’impérialisme américain use d’une variante pour tenter d’imposer son tempo sur les relations internationales.

Il sonne la charge contre l’ONU et ses institutions qui tentent de promouvoir des politiques multilatérales dans les domaines de la santé avec l’OMS, des échanges culturels avec l’UNESCO, de l’aide aux réfugiés victimes des guerres tel que l’UNRWA en Palestine.

Il maltraite la communauté scientifique dans tout les domaines et particulièrement dans les disciplines sociales et de la lutte contre le changement climatique.

Or le système capitaliste porte une responsabilité majeure dans les désordres économiques et climatiques au travers des délocalisations industrielles dans les pays du sud.

Les multinationales y bénéficient d’une exploitation plus forte des salariés dont les systèmes de protection sociales et environnementales sont maintenus au plus bas ou inexistants.

Le comportement impérialiste des USA se vérifié jusque dans la guerre de domination économique engagée sur ses propres « alliés » du camp occidental au moyen des droits de douane véritable racket institutionnel.
Le Gouvernement Français et les milieux patronaux semblent découvrir cette logique meurtrière, mais c’est la leur ! Celle d’une concurrence sans foi ni loi, la loi cynique du plus fort.

La même qui est promue dans les échanges internationaux et dans notre pays.

Le gouvernement Bayrou agite la muleta d’un budget 2026 saignant.

Quarante Milliards d’€ d’économie à réaliser. Et c’est la litanie des coupes sombres dans les domaines de la Santé, de l’école, de la sécurité de proximité, de la lutte contre le réchauffement climatique, de la Cultures et du Sport, des droits des salariés.

Une année blanche à prix fort fiscal et social pour tous sauf pour les plus fortunés épargnés de tout effort alors que ruisselle comme jamais les distributions de profits (73 Milliards en 2024), l’augmentation des patrimoines privés, des fraudes et de l’évasion fiscales.

Cherchez l’erreur alors que vient d’être révélé par une commission d’enquête du Sénat dont est rapporteur notre camarade Fabien GAY le puits sans fond des aides aux entreprise de plus de 211 Milliards annuel sans contrôle ni traçabilité.

Évidemment les bénéficiaires sont en priorité les plus grosses multinationales tandis que PME et TPE peinent à desserrer l’étau financier.

Vous avez plus de chance aujourd’hui en étant au RSA d’être traqué financièrement que les champions de l’évasion et de l’optimisation fiscales aidés et conseillé par les banques.

Contrairement aux assertions médiatiques l’argent est abondant Les moyens financiers existent de faire autrement.

Mais les caisses de l’Etat ont été vidées par les cadeaux octroyés aux plus riches.

Mais, mais comme l’aurait chanté Claude Nougaro il faut se préparer à la guerre manière de faire taire toute velléité de justice sociale et de faire rimer toute revendication comme un acte de trahison.

Et la machine s’emballe !

L’ombre de l’ennemi russe, au passage tout aussi capitaliste et impérialiste que les occidentaux, justifie tout.

Un simple regard sur les données chiffées tempère les affirmations anxiogènes du Président de la République, du Chef d’Etat-major des armées, et d’autres.

Le budget militaire de la Russie a atteint en 2024 140 Milliards d’€, mais celui cumulé des Etats européen 550 et celui des Etats Unis 997 Milliards de $, soit plus de dix fois celui de l’ogre.

Malgré ce l’OTAN il y a trois semaines sous le diktat des USA décide de porter à près de 5 % du PIB les budgets militaires des pays membres de l’alliance, dont le nôtre.

Mais en contrepartie l’achat de matériels et fournitures militaires sera fait au profit des multinationales US.

Les intérêts des marchands de canon ne et de leurs représentants ne sont jamais bien loin de ces transactions juteuses.

C’est une pure folie qui siphonne en contrepartie les budgets civils.

Alors que les dépenses militaires mondiales avoisinent les 2.700 Milliards de $, l’aide au développement atteint péniblement 211 Milliards soit 13 fois moins.

Notre pays occupe le quatrième rang mondial pour les des dépenses militaires et en 2025 la charge des dépenses de la défense nationale représente un proportionnellement un fardeau de 363 Millions d’€ pour la population des P-O.

Alors comment changer cet état des choses ?

Par la mobilisation des consciences et des luttes sociales pour ne pas se laisser faire.

Il n’y a aucune fatalité, ce que Jaurès analysait en disant : « Ce n’est pas seulement par la force des choses que s’accomplira la Révolution sociale, c’est par la force des hommes, l’énergie des consciences et des volontés L’histoire ne dispensera jamais les hommes de la vaillance et de la noblesse individuelle ».

Autrement dit c’est la mobilisation citoyenne dans la transparence et la clarté des objectifs et des responsabilités qui est le vecteur de luttes gagnantes.

Le succès de la pétition citoyenne contre la loi Duplomd réunissant plus de deux millions de signatures en est un symbole, permettant de mettre en difficultés les lobbys agro industriels qui ont portés cette loi inepte.

Par contre les appels à des rassemblements excluants syndicats et Partis politiques sont beaucoup plus douteux quand leurs auteurs se parent d’un anonymat prompt à toures les récupérations et à éviter les débats contradictoires propres à édifier les consciences.

Dans ces constructions, si l’on veut exclure le complotisme permettant toutes les manœuvres, c’est bien à la conscience et au débat argumenté sans exclusive que l’on doit faire appel.

N’oublions pas que parmi les dominants de notre époque ceux qui ont la main mise sur les réseaux sociaux n’ont aucune sympathie pour la démocratie sociale ou politique.

Ils sont aussi promoteurs et acteurs de la course toxique (tel Munsk) au surarmement ambiant.

Avec une double conséquence.

Celui de stériliser des ressources utiles pour répondre aux besoins des salariés et des populations.

De conforter la mise en place des régimes d’extrême droite qui sont prêt à exercer le pouvoir comme meilleur défenseur du capitalisme en divisant et bâillonnant les citoyens.

Comme par le passé la haine et l’exclusion, la guerre et la violence sont leurs marques de fabrique.

Nous en avons la démonstration en Israël avec la terrible entreprise génocidaire à l’encontre du peuple palestinien et en bien d’autres pays ou leur arrivé au pouvoir rime avec guerre, reculs sociaux et sociétaux.

Notre engagement, celui des communistes, pour la Paix et le désarmement notamment nucléaire est en phase avec les besoins de l’humanité et de son avenir.

Les salariés, la jeunesse ont tout à y gagner pour trouver les ressources propres à répondre aux défis de l’Humanité.

Cultures de Paix du 15 au 21 Septembre la lutte des femmes dans le monde pour la Paix, nombreux partenariats…

Envoi d’un jeune du Département Bastien Sacaze au Japon.

Malgré une apparente impuissance, Je souhaite insister sur l’utilité et l’importance de notre capacité à agir pour la résolution des conflits armés. Sans les mobilisations populaires et de la jeunesse l’évolution de la position de la France sur la reconnaissance d’un Etat Palestinien serait incompréhensible.

C’est la question de la recherche du soutien et de l’expression populaire la plus large qui doit être au cœur de nos réflexions pour être plus efficace.

Pour conclure cet hommage je laisserai le dernier mot à Jean Jaurès pour affirmer son engagement méthodique pour la Paix « Le courage c’e n’est pas de laisser aux mains de la force la solution des conflits que la raison peur résoudre ».

La mobilisation des citoyens et des peuples, votre mobilisation sont partie prenante de cette raison.

Merci de votre attention.Mesdames, Messieurs,
Chers amis et camarades,

Vous avez répondu à notre invitation pour rendre hommage à Jean Jaurès assassiné voici cent onze ans à la veille du déclenchement d’une des plus grandes boucheries humaines de l’ère « moderne » la première guerre mondiale.

Jaurès incarnait la défense du mouvement ouvrier et de ses luttes, des idées socialistes pour une transformation profonde et radicale de la société française.

L’on retient également son engagement absolu pour la Paix dont il considérait qu’elle était indispensable pour permettre l’aboutissement de l’émancipation des travailleurs.

Une conception de la Paix fondée sur le principe de la légitimité de la Défense Nationale, de la non-agression des autres nations et peuples, et dans le même temps de la nécessaire satisfaction des besoins des salariés et de la population.

Une conception forgée par une vision de classe, conjuguée à une volonté de fonder des projets et des propositions de transformation économiques et sociales prenant en compte les particularités et réalités de notre pays.

Ce qui fait dire à Jaurès « la République est le patrimoine commun de tous les démocrates. La République sauvegardée et développée ouvre la voie au Socialisme. »

Ceux qui se réclament de son héritage ou de sa filiation qu’ils se réunissent ici à Perpignan un jour de premier Mai, mais entre soi, devant son buste, ou d’autres qui l’évoquent mais initient dans une grande collectivité territoriale des politiques de soutien à la course aux armements ne devraient pas oublier ce projet fondateur.

Nous considérons que sont toujours d’actualité les analyses produites par ce grand dirigeant socialiste qui n’a jamais dissocié les mobilisations pour la Paix et les luttes pour l’émancipation sociale.

Et nous en avons aujourd’hui la démonstration dans le cadre d’une crise généralisée du « système capitaliste qui porte la guerre comme l’orage la nuée ».

Pour maintenir leur domination et tenter de résoudre l’usure de leur système et ses contradictions internes, partout sur la planète les grandes puissances financières poussent simultanément les feux d’une croisade anti sociale, d’une course au surarmement et d’une remise en cause de la démocratie.

Sous la férule du sinistre Trump l’impérialisme américain use d’une variante pour tenter d’imposer son tempo sur les relations internationales.

Il sonne la charge contre l’ONU et ses institutions qui tentent de promouvoir des politiques multilatérales dans les domaines de la santé avec l’OMS, des échanges culturels avec l’UNESCO, de l’aide aux réfugiés victimes des guerres tel que l’UNRWA en Palestine.

Il maltraite la communauté scientifique dans tout les domaines et particulièrement dans les disciplines sociales et de la lutte contre le changement climatique.

Or le système capitaliste porte une responsabilité majeure dans les désordres économiques et climatiques au travers des délocalisations industrielles dans les pays du sud.

Les multinationales y bénéficient d’une exploitation plus forte des salariés dont les systèmes de protection sociales et environnementales sont maintenus au plus bas ou inexistants.

Le comportement impérialiste des USA se vérifié jusque dans la guerre de domination économique engagée sur ses propres « alliés » du camp occidental au moyen des droits de douane véritable racket institutionnel.
Le Gouvernement Français et les milieux patronaux semblent découvrir cette logique meurtrière, mais c’est la leur ! Celle d’une concurrence sans foi ni loi, la loi cynique du plus fort.

La même qui est promue dans les échanges internationaux et dans notre pays.

Le gouvernement Bayrou agite la muleta d’un budget 2026 saignant.

Quarante Milliards d’€ d’économie à réaliser. Et c’est la litanie des coupes sombres dans les domaines de la Santé, de l’école, de la sécurité de proximité, de la lutte contre le réchauffement climatique, de la Cultures et du Sport, des droits des salariés.

Une année blanche à prix fort fiscal et social pour tous sauf pour les plus fortunés épargnés de tout effort alors que ruisselle comme jamais les distributions de profits (73 Milliards en 2024), l’augmentation des patrimoines privés, des fraudes et de l’évasion fiscales.

Cherchez l’erreur alors que vient d’être révélé par une commission d’enquête du Sénat dont est rapporteur notre camarade Fabien GAY le puits sans fond des aides aux entreprise de plus de 211 Milliards annuel sans contrôle ni traçabilité.

Évidemment les bénéficiaires sont en priorité les plus grosses multinationales tandis que PME et TPE peinent à desserrer l’étau financier.

Vous avez plus de chance aujourd’hui en étant au RSA d’être traqué financièrement que les champions de l’évasion et de l’optimisation fiscales aidés et conseillé par les banques.

Contrairement aux assertions médiatiques l’argent est abondant Les moyens financiers existent de faire autrement.

Mais les caisses de l’Etat ont été vidées par les cadeaux octroyés aux plus riches.

Mais, mais comme l’aurait chanté Claude Nougaro il faut se préparer à la guerre manière de faire taire toute velléité de justice sociale et de faire rimer toute revendication comme un acte de trahison.

Et la machine s’emballe !

L’ombre de l’ennemi russe, au passage tout aussi capitaliste et impérialiste que les occidentaux, justifie tout.

Un simple regard sur les données chiffées tempère les affirmations anxiogènes du Président de la République, du Chef d’Etat-major des armées, et d’autres.

Le budget militaire de la Russie a atteint en 2024 140 Milliards d’€, mais celui cumulé des Etats européen 550 et celui des Etats Unis 997 Milliards de $, soit plus de dix fois celui de l’ogre.

Malgré ce l’OTAN il y a trois semaines sous le diktat des USA décide de porter à près de 5 % du PIB les budgets militaires des pays membres de l’alliance, dont le nôtre.

Mais en contrepartie l’achat de matériels et fournitures militaires sera fait au profit des multinationales US.

Les intérêts des marchands de canon ne et de leurs représentants ne sont jamais bien loin de ces transactions juteuses.

C’est une pure folie qui siphonne en contrepartie les budgets civils.

Alors que les dépenses militaires mondiales avoisinent les 2.700 Milliards de $, l’aide au développement atteint péniblement 211 Milliards soit 13 fois moins.

Notre pays occupe le quatrième rang mondial pour les des dépenses militaires et en 2025 la charge des dépenses de la défense nationale représente un proportionnellement un fardeau de 363 Millions d’€ pour la population des P-O.

Alors comment changer cet état des choses ?

Par la mobilisation des consciences et des luttes sociales pour ne pas se laisser faire.

Il n’y a aucune fatalité, ce que Jaurès analysait en disant : « Ce n’est pas seulement par la force des choses que s’accomplira la Révolution sociale, c’est par la force des hommes, l’énergie des consciences et des volontés L’histoire ne dispensera jamais les hommes de la vaillance et de la noblesse individuelle ».

Autrement dit c’est la mobilisation citoyenne dans la transparence et la clarté des objectifs et des responsabilités qui est le vecteur de luttes gagnantes.

Le succès de la pétition citoyenne contre la loi Duplomd réunissant plus de deux millions de signatures en est un symbole, permettant de mettre en difficultés les lobbys agro industriels qui ont portés cette loi inepte.

Par contre les appels à des rassemblements excluants syndicats et Partis politiques sont beaucoup plus douteux quand leurs auteurs se parent d’un anonymat prompt à toures les récupérations et à éviter les débats contradictoires propres à édifier les consciences.

Dans ces constructions, si l’on veut exclure le complotisme permettant toutes les manœuvres, c’est bien à la conscience et au débat argumenté sans exclusive que l’on doit faire appel.

N’oublions pas que parmi les dominants de notre époque ceux qui ont la main mise sur les réseaux sociaux n’ont aucune sympathie pour la démocratie sociale ou politique.

Ils sont aussi promoteurs et acteurs de la course toxique (tel Munsk) au surarmement ambiant.

Avec une double conséquence.

Celui de stériliser des ressources utiles pour répondre aux besoins des salariés et des populations.

De conforter la mise en place des régimes d’extrême droite qui sont prêt à exercer le pouvoir comme meilleur défenseur du capitalisme en divisant et bâillonnant les citoyens.

Comme par le passé la haine et l’exclusion, la guerre et la violence sont leurs marques de fabrique.

Nous en avons la démonstration en Israël avec la terrible entreprise génocidaire à l’encontre du peuple palestinien et en bien d’autres pays ou leur arrivé au pouvoir rime avec guerre, reculs sociaux et sociétaux.

Notre engagement, celui des communistes, pour la Paix et le désarmement notamment nucléaire est en phase avec les besoins de l’humanité et de son avenir.

Les salariés, la jeunesse ont tout à y gagner pour trouver les ressources propres à répondre aux défis de l’Humanité.

Cultures de Paix du 15 au 21 Septembre la lutte des femmes dans le monde pour la Paix, nombreux partenariats…

Envoi d’un jeune du Département Bastien Sacaze au Japon.

Malgré une apparente impuissance, Je souhaite insister sur l’utilité et l’importance de notre capacité à agir pour la résolution des conflits armés. Sans les mobilisations populaires et de la jeunesse l’évolution de la position de la France sur la reconnaissance d’un Etat Palestinien serait incompréhensible.

C’est la question de la recherche du soutien et de l’expression populaire la plus large qui doit être au cœur de nos réflexions pour être plus efficace.

Pour conclure cet hommage je laisserai le dernier mot à Jean Jaurès pour affirmer son engagement méthodique pour la Paix « Le courage c’e n’est pas de laisser aux mains de la force la solution des conflits que la raison peur résoudre ».

La mobilisation des citoyens et des peuples, votre mobilisation sont partie prenante de cette raison.

Merci de votre attention.

Un nouveau parti de gauche est né à Perpignan (L’Indep)

La gauche des Pyrénées-Orientales compte un nouveau parti dans ses rangs. La jeune section départementale de l’Après vient de se former. L’Après -Association pour une République écologique et sociale- c’est ce mouvement fondé par des purgés de la France Insoumise : Clémentine Autain, Alexis Corbière et Raquel Garrido. Nationalement, ce parti vient de fusionner avec la GDS, pour Gauche démocratique et sociale. Voilà le contexte.

La nouvelle section départementale de l’Après a donc tenu sa première conférence de presse vendredi dernier au Café de la Paix à Perpignan en présence de Gérard Filoche, ancien trotskiste puis socialiste et actuel membre de la GDS.

Une dizaine de membres actifs s’est retrouvée autour de Philippe Assens, co-secrétaire départemental de l’Après, pour exprimer leur appel à « l’union de la gauche pour les élections municipales 2026 à Perpignan. Face à l’extrême droite, l’unité est un devoir ».

À Perpignan, l’Après a choisi son camp : ces militants apportent leur soutien à Perpignan Autrement, ce mouvement qui veut unir à gauche et jusqu’au centre pour ce scrutin. Au-delà du vote perpignanais, l’Après se dit également prêt à soutenir « toutes les listes de rassemblement à gauche dans les grandes communes comme Céret, Prades, Cabestany, Rivesaltes ou encore Millas ».

Diane Sabouraud (L’Indépendant, le 30 juillet 2025)

« On s’attachera au pont ». À Eus, la colère gronde chez les agriculteurs (L’Indep)

Un an après l’accident ferroviaire qui a provoqué la fermeture de la ligne TER entre Perpignan et Villefranche-de-Conflent, la mairie d’Eus a signé une convention autorisant a démolition du pont endommage. Les travaux de réfection de la ligne en dépendaient Une décision qui réjouit les usagers du train mais qui suscite de vives inquiétudes pour certains habitants et professionnels, directement impactés par la disparition de celui-ci.

Il y a un an, le 24 juillet 2024 pour être précis, un train déraillait au niveau du pont d’Eus, provoquant la fermeture de la ligne TER reliant Perpignan à Villefranche. Douze mois plus tard, la liaison reste à l’arrêt, les usagers n’en peuvent plus, comme en témoigne la manifestation organisée la semaine dernière à Perpignan. Mais il semblerait que l’impatience et les actions en cascade de l’association Train en Têt aient fini par faire avancer la locomotive.

La municipalité d’Eus, désormais dirigée par Philippe Dorandeu (élu en mai en remplacement de Joseph Montessino), a récemment acté la destruction du pont. Cette solution, proposée depuis plusieurs mois par SNCF Réseau, permettra une reprise du trafic dans un délai de 12 à 14 semaines de travaux, qui pourraient débuter des septembre. Mais si cette décision satisfait les usagers du train, elle laisse sur le bord de la route plusieurs habitants et professionnels d’Eus, dont l’activité dépend directement du fameux pont.

À quelques mètres de la voie ferrée, sure également l’acheminement de se trouvent les terres du Gaec Can Mathilde. Depuis neuf ans, Aurore et Alexandre Torra y élèvent 140 porcs en plein air. Et depuis un an, leur quotidien est chamboulé. « On ne peut plus emprunter le pont pour aller aux marchés, notamment à Prades », explique Aurore Torra. « On est obligés de passer par Los Masos. Ce ne sont pas tant les 5 kilomètres de détour qui posent problème, c’est l’état de la route : elle est chaotique. On transporte des vitrines et des camions frigorifiques, les vibrations font tout bouger, on doit sans cesse réparer nos équipements. »

Mais ce n’est pas tout. Le pont assure l’acheminement de l’eau potable jusqu’à leur exploitation. « L’eau passe dans un petit tuyau isolé sous le pont. Elle arrive à 15 degrés chez nous, ce qui est crucial pour notre laboratoire de transformation. La SNCF propose désormais de faire passer l’eau en aérien, avec des tuyaux suspendus entre deux poteaux. »

En quête de garanties

Un système que les deux éleveurs jugent inadapté: « L’été, l’eau risque de chauffer, favorisant le développement microbien. Et en hiver, elle gèlera. Ce qui rendra nos équipements inutilisables. On travaille en vente directe. Si on ne peut plus transformer nos produits, on est morts ».

Ce qui révolte le couple, c’est l’absence de garanties. « Le maire a signé un acte de démolition sans engagement formel de reconstruction du pont », insiste Alexandra Torra. Les deux agriculteurs demandent à la préfecture et la municipalité une solution claire et rapide. « Il suffit de faire descendre un tuyau d’eau potable depuis Los Masos. Ce n’est pas un projet pharaonique. On paye des impôts, on demande simplement un accès à l’eau digne de ce nom pour pouvoir continuer à vivre et travailler ici », martèlent-ils, ajoutant que « si les travaux commencent en septembre sans solution pour nous, on s’attachera au pont. Et il faudra des camions de CRS pour nous déloger. »

Driss Chait (L’Indépendant, le 29 juillet 2025)

« Je milite pour que le réseau d’eau soit rallongé avant la destruction du pont »
La mairie d’Eus est propriétaire dudit pont. Contacté, le maire Jean-Philippe Dorandeu s’est montré rassurant. « La solution, effectivement, serait de faire venir l’eau de Los Masos. De rallonger le réseau. On travaille là-dessus, notamment avec la sous-préfecture. Je milite pour que ce soit fait avant la destruction du pont. Après, il y a tout un tas de contraintes administratives et financières qui me font douter un peu.
Mais on va essayer de faire tout ce qu’on peut pour obtenir les travaux avant la destruction du pont. »
Et le pont, va-t-il être reconstruit ?
Le maire de la commune n’y croit pas vraiment : « Très honnêtement, vu la solution technique de démolition proposée par la SNCF, je ne pense pas. Je ne peux pas le certifier mais je serais étonné qu’il y ait un nouveau pont ».

Pour la Confédération paysanne des Pyrénées-Orientales, « la loi Duplomb est mortifère pour l’agriculture locale » (L’Indep)

Adoptée début juillet, la loi Duplomb suscite une vive opposition dans les Pyrénées-Orientales. La Confédération paysanne 66 dénonce un texte « au service de l’agro-industrie », qui menace l’agriculture locale.

Comme près de deux millions de Français, la Confédération paysanne des Pyrénées-Orientales (Conf’66) s’oppose fermement à la loi Duplomb. Adoptée début juillet par le Parlement, cette proposition portée par le sénateur Laurent Duplomb entend « lever les contraintes à l’exercice du métier d’agriculteur ». Mais pour les militants du syndicat agricole, elle fait surtout reculer la France en matière d’écologie et de justice sociale.

Au cœur des critiques, la réintroduction de l’acétamipride, un pesticide de la famille des néonicotinoïdes, interdits depuis 2018 pour leur nocivité sur les insectes pollinisateurs. Pour la Conf’66, ce retour en arrière est « mortifère pour l’agriculture locale », selon les mots d’Éloi Grau, Mirabelle Lelièvre et François Douvilles, les trois porte-parole départementaux. « Cette loi est au service de l’agro-industrie, pas au service des agriculteurs ni des paysans », dénoncent-ils en bloc.

Les responsables de la Confédération paysanne des P.-O. se disent d’autant plus choqués que les quatre députées du département ont voté en faveur du texte. « Elles n’ont pas pris en compte la réalité agricole des P.-O., faite de petites exploitations familiales, de proximité, attachées à la biodiversité et aux territoires », poursuivent-ils.

Contrairement à ce qu’affirment les partisans de la loi, la Conf’66 estime que ce texte ne répond en rien aux préoccupations des agriculteurs du département. Notamment sur la concurrence déloyale, souvent citée comme justification. « Rien n’est prévu pour mieux protéger nos marchés. Et réintroduire des produits nocifs ne fera qu’aggraver la crise de confiance entre citoyens et monde agricole. »

Au vu du nombre massif de signatures recueillies par la pétition citoyenne, la Confédération paysanne 66 exige l’ouverture d’un débat public dès la rentrée parlementaire.

Driss Chaït (L’Indépendant, le 24 juillet 2025)

Le ministère du Travail se saisit de l’affaire du postier syndicaliste « licencié » (L’Indep)

Le cas de Samuel Toutain sera donc remonté jusqu’aux hautes sphères de l’État. En décembre 2024, La Poste avait lancé une procèdure afin de licencier le secrétaire départemental adjoint de Sud Poste, Samuel Toutain. Saisie du dossier, comme l’impose la loi dans ce genre de situation, l’inspection du travail a refusé ce licenciement en mars dernier. La Poste a fait un recours hiérarchique auprès du ministère du Travail pour contester cette décision. Une nouvelle enquête a donc été ouverte.

Ils ne lâchent pas « leur camarade ». Une manifestation de soutien s’est tenue ce mercredi devant l’inspection du travail à Perpignan. Ces syndicalistes se sont mobilisés sur le boulevard Aristide Briand car l’un des leurs était reçu par l’administration à partir de 14 heures dans le cadre d’une enquête contre son licenciement.

L’Indépendant s’était déjà fait écho de l’histoire de Samuel Toutain, ce salarié de la Poste de Thuir, secrétaire départemental adjoint du syndicat Sud Poste, que sa direction voulait mettre a la porte. Accusé de harcèlement envers sa hiérarchie, la Poste avait lancé une procédure de licenciement pour faute grave. En raison du mandat syndical du postier thuirinois, le groupe devait obtenir l’aval de la Direction départementale de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités (Ddeets) pour pouvoir le remercier. « L’Inspection du travail avait déjà rejeté leur demande de licenciement une première fois, rappelle Samuel Toutain. La Poste a fait un recours hiérarchique auprès du ministère du Travail pour contester cette décision. Le ministère a mandaté la Ddeets pour réaliser une nouvelle enquête ».

Voilà pourquoi le postier était reçu ce mercredi. « Avec mon avocat, nous avons eu le sentiment d’être entendus et écoutés », commentait-il simplement à la sortie du rendez-vous.

Samuel Toutain était en tout cas soutenu ce mercredi par Virginie Malavergne de Sud PTT et Ludovic Jeanneau, secrétaire départemental de Sud Poste 66, entre autres. Les syndicalistes dénonçaient cette situation : « Samuel a fait son travail de délégué syndical en défendant les salariés. Cette volonté de licenciement est une attaque frontale contre notre organisation, sa représentation et le droit de grève. Samuel a combattu la souffrance au travail. Mais nous sommes muselés. La direction refuse tout dialogue social ».

Contactée, la direction de la Poste qui devait être reçue ce jeudi à son tour par la Ddeets, n’a pas répondu à nos sollicitations.

Diane Sabouraud (L’Indépendant, le 25 juillet 2025)

Accident de train d’Eus. Un accord enfin trouvé pour les travaux (L’Indep)

L’association Train en Têt a organisé hier une manifestation appelant au rétablissement des circulations sur la ligne de TER entre Ille-sur-Têt et Villefranche-de-Conflent, un an après l’accident de train avant percute un pont à Eus. Des annonces ont été faites.

Une fête d’anniversaire malheureuse. C’est ainsi qu’Enric Balaguer, président de l’association Train en Têt, qualifie l’événement. Le rassemblement, réunissant les usagers mécontents et maires des communes avoisinantes, a défilé depuis la gare de Perpignan, jusqu’à la préfecture.

Des usagers en détresse

Tous étaient présents pour la même raison : ils veulent que les circulations sur la ligne de TER entre Ille-sur-Têt et Villefranche-de-Confient soient rétablies. Et pour cause, depuis le 24 juillet 2024 et l’accident de train percutant le pont de la commune d’Eus, le dossier piétine. « C’est trop long ! », déclare Enric Balaguer en précisant que près de 700 voyages quotidiens sont impactés depuis le blocage de la ligne. « Les usagers sont obligés de prendre le bus, ce qui rallonge énormément le temps de trajet. C’est fatigant pour eux, mais aussi polluant », explique le président de l’association Train en Têt. Nombreux sont ceux qui optent pour la voiture comme Hélène, habitante de Villefranche-de-Conflent qui avait pour habitude de se rendre en train à ses examens médicaux à Perpignan. « En voiture, c’est plus compliqué. Il faut se garer, et payer plus cher », confie-t-elle. Pour Patrick Marcel, maire de la commune de Clara-Villerach, le rétablissement de la ligne est également important pour le développement du Confient. « Le train permet aussi d’accueillir les voyageurs et contribuer au développement touristique de notre territoire », argue-t-il.

Un sentiment d’abandon

L’impression d’être délaissés et de ne pas être prioritaires. C’est le sentiment que partagent association et usagers, le tout sur fond de colère. « Une autre ligne plus fréquentée aurait été prise en charge bien plus rapidement ». déclare Enric Balaguer. C’est un problème de phasage qui est reproché. « La reconstruction du pont et le rétablissement de la ligne ont été considérés sur un pied d’égalité. Or, rétablir la ligne de train est plus urgent », explique Enric Balaguer.

Le président de l’association Train-en-Têt souligne également le fait que les réactions politiques se sont fait attendre, tout en admettant des avancées dans le dossier depuis le changement, en décembre dernier, de maire à Eus, commune dans laquelle le pont a été percuté. Ce que voulaient l’association et les usagers en se mobilisant, c’est un calendrier précis pour le projet.

Un déblocage en deux étapes

Deux annonces positives ont été faites jeudi 24 juillet suite à la mobilisation. D’abord, le maire d’Eus a dévoilé avoir signé le mercredi 23 juillet une convention maîtrise d’usage unique actant l’autorisation de détruire le pont par la SNCF Réseau. « Je suis content d’avoir fait le nécessaire pour avancer », a déclaré le nouveau maire d’Eus, Jean-Philippe Dorandeu La seconde annonce est l’engagement de SNCF Réseau à donner une réponse entre huit et dix mois. La structure devra prendre en charge les frais d’études visant à établir les coûts de reconstruction d’un pont au-dessus de la voie. Un comité de pilotage se réunira le 31 juillet afin de décider d’un rétroplanning pour le projet. « Il faudra compter environ 12 semaines, sous réserve des disponibilités des entreprises, pour les travaux de démolition du pont et la remise en état des voies ferrées », a déclaré la direction régionale de SNCF Réseau.

Gabrielle Fromont (L’Indépendant, le 25 juillet 2025)

« Vive le train ». Urgence pour rétablir la continuité de la ligne Perpignan-Villefranche

Communiqué de presse du PCF 66 et de la Coopérative des élu.es communistes, républicains et citoyen.nes 66

Les communistes des Pyrénées-Orientales seront présents au rassemblement initié par l’Association Train-en-Têt à l’occasion du premier anniversaire d’une nouvelle interruption de la continuité de la ligne Perpignan-Villefranche suite à un glissement de terrain.

Cette présence est aussi dans la continuité de la campagne « vive le train » engagée par notre Fédération en faveur d’une amélioration des systèmes de transports collectifs dans le département.

La part du train doit impérativement y être développée pour des raisons environnementales mais aussi sociales liées au pouvoir d’achat des salariés et des habitants contraints d’utiliser la voiture pour se déplacer vers Perpignan où sont concentrés emplois et services.

Nous appelons le millier de signataires de nos pétitions et la population à se joindre à la mobilisation du 24 juillet.

À signaler également l’intervention (ci-dessous) de la Sénatrice Cécile Cukierman, Présidente du Groupe Communiste au Sénat en date du 9 juillet auprès du ministre des Transports pour demander à ce que l’État intervienne afin de permettre la réouverture de la ligne dans son intégralité dans les plus brefs délais.

Réponse du PCF 66 à la lettre ouverte de FI-66 et EELV-Pays catalan

Perpignan le 16 juillet 2025

Chers amis et camarades,

C’est avec beaucoup d’intérêt que nous avons pris connaissance de votre lettre ouverte qui, au premier abord, semble nous être adressée mais qui manifestement est d’abord destinée à justifier les choix de stratégies électorales faits par les deux formations dont vous assurez la représentation.

Pour ce qui nous concerne, nous avions fait le constat que de nombreuses organisations, associations, syndicats, s’étaient reconnus dans la mobilisation électorale des législatives fondée au premier tour sur l’accord national du Nouveau Front Populaire, puis au second sur la mobilisation d’un front républicain, afin de barrer la route à une majorité parlementaire fruit de l’alliance de l’extrême droite et de la droite extrême.

Malgré les échecs aux élections législatives dans notre département, nous lancions l’idée de trouver le moyen de prolonger cette mobilisation citoyenne dès le 14 juillet 2024 lors d’un apéritif festif tenu sur le terrain du Bocal du Tech et relaté par le Travailleur Catalan.

Le 8 août 2024, notre Fédération du PCF 66 a pris l’initiative d’inviter à une rencontre en vue de constituer un Comité Départemental NFP 66 dont la première des préoccupations n’était pas les élections municipales mais bien de contribuer à élargir des mobilisations sociales et sociétales pour la satisfaction des revendications des salariés, pour la solidarité, contre le racisme et pour la Paix.

Le 4 septembre 2024, cette rencontre s’est déroulée en présence de plus de trente organisations représentées par plus de 70 personnes qui ont acté la constitution d’un Collectif Départemental du NFP dans l’état d’esprit que nous venons de rappeler.

Plusieurs réunions de ce Collectif se sont tenues et il a essayé de travailler loyalement à cet élargissement des mobilisations avec plus ou moins d’efficacité.

Mais il est aussi apparu que vos deux formations ne partageaient pas le souhait de s’appuyer sur des comités locaux ouverts pour constituer des vecteurs de mobilisation. De la même manière vous ne souhaitiez pas travailler à la déclinaison du programme NFP à l’échelon départemental.

Votre lettre ouverte nous apprend que vous l’avez fait à deux formations ; dommage, on peut faire beaucoup mieux quand on est vraiment animé d’un esprit unitaire et rassembleur.

Ce fut notamment le cas à Perpignan où la section du PCF a appelé à une réunion en ce sens ouverte à toutes les formations soutenant le NFP dès le 30 septembre 2024. Les communistes de cette ville furent parmi les premiers à vouloir faire vivre le NFP au plus près de la population

Vous avez décliné l’invitation et n’avez pas souhaité ouvrir le débat à toutes les forces soutenant le NFP.

En revanche à Prades et Céret, vos deux formations ont invité à des réunions publiques sans concertation avec les camarades des sections du PCF concernées.

Ces quelques faits incontestables montrent que nous n’avions pas les mêmes priorités. Il y a un an, les vôtres étaient essentiellement de nature électorale, les nôtres portent sur la nécessaire mobilisation populaire à partir des problèmes rencontrés par les salariés, les habitants, les jeunes confrontés aux conséquences d’une précarité grandissante.

Vous évoquez également dans votre lettre « d’un modèle qui a conduit notre territoire et nos villes dans l’impasse » : pourquoi ne pas dire clairement qu’il s’agit du modèle capitaliste en crise et de ses serviteurs locaux qu’ils appartiennent pour certains aux milieux patronaux, d’autres à l’extrême droite, à la droite extrême et au macronisme qui pousse les feux d’un modèle libéral dévastateur ?

Pour contrarier ces politiques appuyons-nous sur toutes les équipes municipales de gauche sortantes qui n’ont pas démérité pour résister aux mauvais coups et défendre les populations vis-à-vis des politiques austéritaires portées par les gouvernements successifs.

Il est possible de gagner de nouvelles positions à la condition de s’unir et de se rassembler sur des positions claires et partagées.

Nous ne nous résignons pas à la situation de division.

Nous avons réaffirmé il y a quinze jours lors de la Fête du Travailleur Catalan (voir les comptes-rendus dans l’Indépendant, le TC ou la Semaine du Roussillon) que nous souhaitions faire vivre la démarche et le programme du NFP en étant demandeurs d’une plus grande efficacité, transparence et loyauté dans le comportement des partenaires.

Nous sommes disponibles pour ouvrir le débat sur un programme du NFP décliné départementalement, ce que nous avons toujours demandé, et auquel il est souhaitable d’associer les organisations, associations, participantes au collectif NFP 66.

Les accords électoraux locaux seront sous la maitrise de nos camarades et amis dans les différentes localités concernées, fidèle en cela à notre mode de fonctionnement démocratique.

Nous vous communiquerons nos propositions programmatiques et souhaitons recevoir les vôtres afin de préparer au mieux une rencontre qui pourrait se situer début septembre.

Le Comité départemental du PCF66 réuni le 15 juillet 2025