À lire dans Le Travailleur Catalan (n° 4090 – vendredi 7 novembre 2025)

L’édito de Michel Marc. Dangers multiple
Souscription exceptionnelle

Focus

Retraites. Le choix de société en question
Les annonces

L’événement

Rénovation urbaine à Perpignan. Les vieux quartiers, dont Saint-Jacques
« Il n’y a aucune vision d’avenir »
Rénovation du quartier Saint-Jacques à Perpignan. Quelques questions/réponses
Une vision destructrice de court terme

Département

Élevage : Dermatose Modulaire Contagieuse. Silence, on tue
Crise viticole. Une autre façon de penser
Laïcité. Un débat avenir salutaire
Conseil départemental. Les assistants familiaux ont fait grève, massivement
Mémoire/ D’hier à aujourd’hui, pourquoi résister ?
Avis de décès
Le P.O.T Rando’ Club. Dimanche 9 novembre 2025 Arbousols
En Català. Les cinc arques. Capitol 3 (1)

Sport

TOP 14. Le jour se lève enfin à l’USAP

Culture

Aujourd’hui musique. Une belle longévité
Où sortir ?
Ambiance de rave
Film. L’étranger
Exposition. Rétrospective Patrick Jude
Vos dons, votre journal

France

Féminisme. Le consentement entre dans la définition pénale du viol
Apprentissage : sois jeune, pauvre et tais-toi !
Arcelor-Mittal. La nationalisation s’impose
Accord Franco-algérien. Du centre-droit au RN, Convergence affirmée

L’humeur de Jean-Marie Philibert

De l’unité… Si us plau

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Eus. Trafic ferroviaire Prades-Perpignan: le pont démoli (L’Indep)

Il était au centre de toutes les attentions depuis le déraillement du train le 24 juillet 2024.
Le pont percuté par la locomotive qui avait déraillé a finalement été détruit. « Sans aucune certitude d’être reconstruit », selon le maire de la commune Philippe Dorandeu « La SNCF fait des études préliminaires pour faire un nouveau pont, mais ça me semble compliqué ». De son côté, la SNCF confirme « qu’à la suite des travaux de dévoiement d’eau potable menés par la commune d’Eus et terminés le 30 octobre, SNCF Réseau a pu engager les travaux de démolition du pont depuis lundi 3 novembre ».

Vérifications d’usage

« Une fois les matériaux évacués, les équipes procéderont au confortement des talus au droit du pont avant de poursuivre sur les travaux de réfection de la voie et de la caténaire, opérations qui s’étaleront sur plusieurs semaines. À l’issue de ces travaux, les équipes SNCF Réseau procéderont aux vérifications d’usage sur l’ensemble de la section de ligne, non circulée depuis le 24 juillet 2024 (vérification des systèmes de signalisation, des passages à niveaux, mais également de la végétation aux abords des voies). Une fois ces contrôles réalisés, la voie pourra être restituée ». Le 23 septembre dernier, le préfet des Pyrénées-Orientales, Pierre Régnault de la Mothe, confiait à L’Indépendant que « quoi qu’il arrive et quels que soient les différends, je veux que la circulation ait repris en janvier 2026 ». Tout semble sur la bonne voie.

Ph. C. (L’Indépendant, le 5 novembre 2025)

Des familles d’accueil « à bout de souffle » mobilisées (L’Indep)

Environ 70 personnes ont participé au rassemblement organisé ce mardi matin devant l’hôtel du Département, quai Sadi-Carnot, à Perpignan. Après s’être mobilisés au printemps dernier, les assistants familiaux des Pyrénées-Orientales (familles d’accueil) ont remis le couvert. Avec, en prime, un lâcher de ballons blancs sous les fenêtres du conseil départemental, qui les emploie.

« Lors des précédentes manifestations, on nous avait laisses entrevoir une porte entrouverte, mais on nous l’a refermée cet été via un courrier nous disant que le budget de la collectivité ne permettait pas d’accéder à nos demandes », explique Cécile, assistante familiale et élue CGT.

Les revendications restent donc les mêmes qu’au printemps dernier. À savoir : le passage de 15 à 20 euros de l’indemnité journalière que le Département verse pour subvenir aux besoins des enfants placés (repas, fournitures scolaires, soins, loisirs…) et l’octroi d’un jour de repos par mois.

« Avec l’indemnité journalière actuelle, à partir du 20 ou du 25 du mois, on doit prendre sur notre salaire pour s’occuper des enfants », souligne Cécile. « Quant au jour de repos par mois, pour l’heure, nous n’avons ni week-ends, ni jours fériés. Nous sommes à bout de souffle. L’idée serait de s’organiser pour que les enfants puissent aller chez une collègue un week-end par mois, ce qui permettrait aussi de développer un lien d’attachement dans un autre foyer que le nôtre. »

Arnaud Andreu (L’Indépendant, le 5 novembre 2025)

Les retraités dans la rue jeudi : « Le budget de Lecornu est pire que celui de Bayrou » (L’Indep)

Ce jeudi 6 novembre, six organisations de retraités des Pyrénées-Orientales appellent a manifester a Perpignan pour s’opposer a plusieurs mesures budgétaires ciblant les aînés. Elles craignent que faute d’accord au Parlement, le projet de budget initial du Premier ministre Lecornu ne soit adopté par ordonnances.

Alors que les discussions autour du projet de budget 2026 pataugent à l’Assemblée nationale, les retraités entendent bien maintenir la pression.

En descendant dans la rue ce jeudi 6 novembre. « Le budget qu’a proposé Lecornu est encore pire que celui de Bayrou », s’insurge le secrétaire de l’union départementale des retraités CGT, Eugène Rios. « Le projet est en cours de négociation au Parlement, mais on ne sait pas trop où ils vont… S’ils n’arrivent pas à se mettre d’accord, ça risque de passer avec des ordonnances et on reviendrait à la proposition de budget initiale. » Avec
notamment plusieurs mesures qu’Eugène Rios juge « inacceptables ». Comme la fin de l’abattement de 10% sur l’imposition des revenus des retraités, le gel des pensions pour 2026 et leur sous-indexation jusqu’en 2030.

Chantal Argence, de la Fédération générale des retraités de la fonction publique (FGR-FP), est également remontée : « Si on additionne toutes les mesures qui impacteront les retraités, nous devrons donner plus de 2 %, plus que ce que la taxe Zucman prévoit de prendre aux grandes fortunes, alors que dans le département, un tiers des retraités ont moins de 1 000 euros de pension par mois. »

Selon les organisations qui appellent à manifester ce jeudi à Perpignan (rendez-vous à 10 heures au pied du Castillet), les mesures à l’encontre des retraités pourraient par ailleurs se révéler contre-productives. « Il ne faut pas oublier que les retraités consomment », souligne ainsi Eugène Rios. « Si on diminue leur pouvoir d’achat, le produit intérieur brut (PIB) risque de baisser lui aussi. » Les retraités précisent pour conclure que certaines des mesures contre lesquelles ils luttent (doublement des franchises médicales, etc…) impacteraient également les actifs.

Arnaud Andreu (L’Indépendant, le 4 novembre 2025)

Qui se soucie encore de protéger les enfants dans les Pyrénées-Orientales ?

Communiqué de Presse du syndicat CGT du Conseil Départemental 66

Les assistants familiaux, couramment appelés « familles d’accueil », ont pour fonction d’accueillir à leur domicile des enfants concernés par une mesure de protection administrative ou judiciaire et confiés à la Présidente du Département qui est en charge d’organiser les différents dispositifs de Protection de l’Enfance sur le territoire.

Au niveau national, le rapport rendu public le 8 avril dernier, par la commission d’enquête de l’Assemblée Nationale portant sur les manquements des politiques publiques de protection de l’enfance souligne l’urgence de faire évoluer les modalités d’accueil, toutefois, aucun projet de loi n’est en attente, aucune volonté politique n’est affichée en la matière.

Aujourd’hui, dans les Pyrénées-Orientales, c’est près de 600 enfants qui sont accueillis par les 235 Assistants Familiaux que compte Département. Dans un dispositif à bout de souffle, manquant cruellement de personnels et de moyens, les Assistants Familiaux œuvrent au quotidien auprès d’enfants souvent marqués par la vie et qui réclament une attention toute particulière.

Aussi, les professionnels réclament les moyens d’offrir une prise en charge décente pour les enfants qui leur sont confiés.

Sans possibilité d’échange avec l’administration, les agents se sont largement mobilisés. Après trois journées de fortes mobilisations au cours des mois passés, des engagements ont été pris par l’administration et l’élue en charge.

Quelques semaines plus tard, changement de ton. Évoquant de nouvelles contraintes, le Département indique ne plus être à cette heure en mesure de faire évoluer les conditions d’accueil des enfants confiés.

Incompréhension, mépris, les sentiments sont divers chez les agents qui aujourd’hui ont la ferme intention de rappeler à la Présidente du Département que derrière les chiffres et les arguments, c’est le quotidien d’enfants fragilisés dont il est question.

Pour ce faire, ils appellent à un rassemblement , qui se déroulera le

Mardi 4 Novembre 2025 à 10h30
devant l’Hôtel du Département
situé Quai Sadi-Carnot à Perpignan

Durant le rassemblement, un lâcher de ballons sera organisé.

Prades. DNC : 200 personnes rassemblées contre la politique sanitaire (L’Indep)

200 personnes étaient réunies ce mercredi 29 octobre sur la place de la République de Prades.

« Mettre le sujet sur la place publique », « soutenir les éleveurs ayant déjà subi l’abattage de tout ou partie de leur élevage mais aussi ceux qui ont une épée de Damoclès au-dessus de leur tête et la boule au ventre en attendant de connaître leur sort » et encore « dire clairement et fermement à l’État que cette politique d’abattage total on n’en veut pas ». Des éleveurs de tous poils, agriculteurs divers et variés, et autres personnes de la société civile avaient répondu présent à l’appel de la Confédération paysanne des Pyrénées-Orientales. L’occasion pour les syndicalistes d’expliquer à nouveau la problématique de la dermatose nodulaire contagieuse (DNC) et ses conséquences et de rappeler les « 150 bêtes tuées pour 8 cas ».

Un nouvel abattage ce jeudi à Souanyas

Rappelons que ce mercredi matin, encore 60 bovins étaient abattus du côté de Valmanya. L’occasion également d’entendre le témoignage saisissant d’un éleveur conflentois. Le prochain sur une liste dont on ne connait pas la fin. Un professionnel dont de nombreuses vaches devaient être tuées ce jeudi même à Souanyas. Un papa paysan, d’autant plus meurtri qu’il a encouragé son fils à reprendre l’exploitation… Un drame de plus. Une incompréhension générale qui se transforme peu à peu en colère. Les applaudissements des personnes présentes étaient comme autant d’encouragements à ne pas baisser les bras. Les représentants de la Confédération paysanne ont ensuite lu l’arrêté confédéral paysan qu’ils avaient rédigé (lire ci-dessous). Un document largement approuvé par la foule présente et déposé dans la boite aux lettres de la sous préfecture de Prades.

Philippe Comas (L’Indépendant, le 31 octobre 2025)

Arrêté confédéral paysan numéro 2025-0001

Article 1, les abattages totaux systématiques sont stoppés avec effet immédiat.
Article 2, la déclassification de la DNC de la catégorie A en catégorie B (NDLR, classification européenne moins stricte qui assouplirait la gestion de crise).
Article 3, la mise en place d’une immunité des troupeaux face à la DNC ainsi qu’à des maladies nouvelles, qui passe par le choix entre l’immunité naturelle et la mise en place d’une vaccination libre sur l’ensemble du territoire.
Article 4, une remise en cause du modèle économique de notre agriculture, afin que l’agriculture paysanne tournée vers une activité locale devienne la norme et que le commerce international arrête de guider en permanence les choix politiques qui sont
faits.

Le Conflent perd une deuxième pharmacie en deux ans (L’Indep)

Après la pharmacie d’Olette, c’est au tour de l’officine de Mont-Louis de tirer le rideau au 1″ novembre.

C’est la surprise à Mont-Louis et aux alentours. Après avoir perdu son médecin généraliste, la cité fortifiée voit les portes de sa pharmacie se fermer. Le projet d’un cabinet médical regroupant plusieurs soignants n’a pas abouti et seul perdure désormais le cabinet infirmier. Une déception pour les habitants et pour la première édile Joëlle Cordelette : « Nous avions fait des pieds et des mains pour conserver ce service. D’autant que nous avons une population très âgée avec 70 % des habitants qui ont plus de 65 ans. » Le jeune pharmacien installé en 2019 faisait pourtant l’unanimité mais la perte du médecin a, semble-t-il, engendré des difficultés supplémentaires. « En plus, il faisait de la livraison à domicile… Ce ne sont pas uniquement les Montlouisiens qui vont en pâtir, ceux des villages mitoyens comme La Cabanasse ou Fontpédrouse aussi. »

Plus de médecin, plus de pharmacie

Et la première magistrate de la commune de souligner : « Quand un médecin est parti, il est extrêmement difficile d’en faire revenir un. » Désormais direction Prades, Bolquère, Font-Romeu ou Les Angles. « On a eu l’exemple à Olette. Lorsqu’il n’y a plus eu de médecin, la pharmacie est partie, ça marche avec ! », précise Chantal Calvet, maire de Fontpédrouse. Selon elle, « les habitants se sont déjà fait une raison et sont déjà allés voir ailleurs, en Cerdagne ou en Capcir. » Une situation préoccupante pour de nombreuses personnes âgées. Certaines sont ainsi obligées de conduire sur de longues distances en empruntant des routes montagneuses par tout temps. À l’heure où l’Europe pourrait imposer de nouveaux examens médicaux pour conserver son permis de conduire, l’isolement serait à son comble. « Quand le désert avance, c’est la vie qui s’en va », chantait une artiste dans les années 1980. Des paroles, hélas, largement appropriées à ce désert médical qui ne cesse de grandir, en France, en 2025.

Philippe Comas (L’Indépendant, le 30 octobre 2025)

À lire dans Le Travailleur Catalan (n° 4089 – vendredi 31 octobre 2025)

L’édito de Jacques Pumaréda. Ici et là-bas
Souscription exceptionnelle

Focus

Perpignan. L’hôtel de police de la honte
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Les annonces

L’événement

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Interview. Le point de vue de la Confédération Paysanne

Département

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