L’équipe de Perpignan autrement s’attaque au narco-trafic (L’Indep)

Forte d’un nouveau colistier, l’équipe de gauche en lice pour les municipales de 2026 s’est lancée hier sur la thématique de l’insécurité et plus particulièrement de la lutte contre le trafic de drogue qui gagne du terrain dans les quartiers de Perpignan.

L’équipe de Mathias Blanc, tête de la liste de gauche Perpignan autrement pour les prochaines élections municipales de 2026, a investi le secteur Clodion ce samedi pour son tractage de campagne.

Le moment choisi pour aborder son programme sur la sécurité (ô combien chère au maire RN Louis Aliot qui en a d’ailleurs conservé la délégation) et plus particulièrement sur la lutte contre le narco-trafic, l’une des grandes problématiques des quartiers. Mais l’heure aussi d’afficher un nouveau visage, celui de Frédéric Monteil, « venu porter le soutien du Parti socialiste », qui se charge désormais plus particulièrement de cette thématique sécuritaire pour Perpignan autrement. Sur laquelle, comprenons, le directeur de cabinet de la présidente du Département occupera une place.

Là, n’est pas le sujet du jour. « Face au narco-trafic, on vise l’efficacité plutôt que le spectaculaire, en reprenant à la source des incivilités et de l’insécurité, pas uniquement dans la répression mais également dans la prévention », précise Mathias Blanc. Pour ce, plusieurs leviers : celui de l’éducation, avec le lancement d’un parcours de sensibilisation, la question des addictions de l’école primaire jusqu’aux lycées, celui du médical et du social avec la création de centres de santé de proximité, celui des forces de l’ordre en permettant aux policiers municipaux d’aller au contact de la population ou encore celui du logement en repensant l’habitat social. «Il s’agit d’amplifier la sensibilisation et à la fois redonner vie aux quartiers pour éloigner le trafic de drogue, l’isolement et l’insécurité », ajoute Françoise Fiter, co-listière communiste. « Et remettre tous les acteurs de sécurité au centre des habitants », poursuit Frédéric Monteil.

« Quand les services publics reculent, l’insécurité avance. Il faut soutenir les associations mais aussi s’appuyer sur les services de secours, pour détecter des situations sociales qui passent sous les radars. Et apporter une réponse municipale quartier par quartier. »

Laure Moysset (L’Indépendant, le 30 novembre)

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