L’édito du webzine. La santé dans le collimateur des fonds vautours

Les fonds spéculatifs ne connaissent rien à notre système de santé mais suite au déficit d’investissements des pouvoirs publics organisé par la macronie, ils ont flairé le « pognon de dingue » à se faire.

Depuis des décennies les politiques libérales revanchardes ont mis à mal notre système de santé né du Conseil national de la Résistance et mis en œuvre par le communiste Ambroise Croizat. Cette année, on célèbre les 80 ans des la Sécurité sociale, ce système financé par les cotisations sociales et géré par les représentants des travailleurs. Son seul but est de répondre aux besoins de la population, il a été conçu en indépendance totale du capital.

Quatre-vingts ans plus tard, des fonds d’investissement veulent s’accaparer notre système de santé pour faire du profit, dans un contexte de vieillissement de la population. La financiarisation du système de santé pilotée par les appétits voraces des fonds de pensions est soutenue par la macronie. Elle organise sa dérégulation sous la bienveillance de la Commission européenne qui, elle aussi préfère les valeurs libérales à celles de la solidarité et de la puissance publique.

La financiarisation est « un processus par lequel des acteurs privés, non directement professionnels de santé, capables d’investir de façon significative, entrent dans le secteur des soins avec comme finalité première de rémunérer le capital investi », selon la Caisse nationale d’assurance maladie.

Revitaliser la Sécurité sociale

Ces nouveaux acteurs, fonds d’investissement et autres investisseurs privés, fonds de dette, attirés par la rentabilité du secteur, peuvent être conduits à « tirer rapidement et massivement profit de situations de rentes, à arbitrer entre activités au détriment des moins rentables, ou à faire évoluer les conditions d’accès aux soins en fonction de leurs intérêts économiques » selon l’Igas (Inspection générale des affaires sociales) et l’IGF (Inspection générale des finances).

C’est l’essence même d’un système solidaire, universel, qui est menacé. Tout cela impacte évidemment la qualité et l’accès aux soins assurés par la Sécurité sociale. La CGT tire la sonnette d’alarme : « Nous devons nous battre contre cette marchandisation et retrouver une Sécurité sociale financée par la cotisation sociale, gérée par les représentants travailleurs et qui répondent aux besoins des assurés », indique la centrale syndicale dans un communiqué.

Revitaliser notre système de santé est la seule option pour éviter une bulle spéculative qui mettrait tout par terre est organiserait un retour en arrière d’autant plus insupportable que le vieillissement de la population et les épidémies pouvant découler du dérèglement climatique feront exploser les besoins.

Dominique Gerbault

Hommage à Jean Jaurès. Intervention de Michel Coronas, porte-parole du PCF 66

Mesdames, Messieurs,
Chers amis et camarades,

Vous avez répondu à notre invitation pour rendre hommage à Jean Jaurès assassiné voici cent onze ans à la veille du déclenchement d’une des plus grandes boucheries humaines de l’ère « moderne » la première guerre mondiale.

Jaurès incarnait la défense du mouvement ouvrier et de ses luttes, des idées socialistes pour une transformation profonde et radicale de la société française.

L’on retient également son engagement absolu pour la Paix dont il considérait qu’elle était indispensable pour permettre l’aboutissement de l’émancipation des travailleurs.

Une conception de la Paix fondée sur le principe de la légitimité de la Défense Nationale, de la non-agression des autres nations et peuples, et dans le même temps de la nécessaire satisfaction des besoins des salariés et de la population.

Une conception forgée par une vision de classe, conjuguée à une volonté de fonder des projets et des propositions de transformation économiques et sociales prenant en compte les particularités et réalités de notre pays.

Ce qui fait dire à Jaurès « la République est le patrimoine commun de tous les démocrates. La République sauvegardée et développée ouvre la voie au Socialisme. »

Ceux qui se réclament de son héritage ou de sa filiation qu’ils se réunissent ici à Perpignan un jour de premier Mai, mais entre soi, devant son buste, ou d’autres qui l’évoquent mais initient dans une grande collectivité territoriale des politiques de soutien à la course aux armements ne devraient pas oublier ce projet fondateur.

Nous considérons que sont toujours d’actualité les analyses produites par ce grand dirigeant socialiste qui n’a jamais dissocié les mobilisations pour la Paix et les luttes pour l’émancipation sociale.

Et nous en avons aujourd’hui la démonstration dans le cadre d’une crise généralisée du « système capitaliste qui porte la guerre comme l’orage la nuée ».

Pour maintenir leur domination et tenter de résoudre l’usure de leur système et ses contradictions internes, partout sur la planète les grandes puissances financières poussent simultanément les feux d’une croisade anti sociale, d’une course au surarmement et d’une remise en cause de la démocratie.

Sous la férule du sinistre Trump l’impérialisme américain use d’une variante pour tenter d’imposer son tempo sur les relations internationales.

Il sonne la charge contre l’ONU et ses institutions qui tentent de promouvoir des politiques multilatérales dans les domaines de la santé avec l’OMS, des échanges culturels avec l’UNESCO, de l’aide aux réfugiés victimes des guerres tel que l’UNRWA en Palestine.

Il maltraite la communauté scientifique dans tout les domaines et particulièrement dans les disciplines sociales et de la lutte contre le changement climatique.

Or le système capitaliste porte une responsabilité majeure dans les désordres économiques et climatiques au travers des délocalisations industrielles dans les pays du sud.

Les multinationales y bénéficient d’une exploitation plus forte des salariés dont les systèmes de protection sociales et environnementales sont maintenus au plus bas ou inexistants.

Le comportement impérialiste des USA se vérifié jusque dans la guerre de domination économique engagée sur ses propres « alliés » du camp occidental au moyen des droits de douane véritable racket institutionnel.
Le Gouvernement Français et les milieux patronaux semblent découvrir cette logique meurtrière, mais c’est la leur ! Celle d’une concurrence sans foi ni loi, la loi cynique du plus fort.

La même qui est promue dans les échanges internationaux et dans notre pays.

Le gouvernement Bayrou agite la muleta d’un budget 2026 saignant.

Quarante Milliards d’€ d’économie à réaliser. Et c’est la litanie des coupes sombres dans les domaines de la Santé, de l’école, de la sécurité de proximité, de la lutte contre le réchauffement climatique, de la Cultures et du Sport, des droits des salariés.

Une année blanche à prix fort fiscal et social pour tous sauf pour les plus fortunés épargnés de tout effort alors que ruisselle comme jamais les distributions de profits (73 Milliards en 2024), l’augmentation des patrimoines privés, des fraudes et de l’évasion fiscales.

Cherchez l’erreur alors que vient d’être révélé par une commission d’enquête du Sénat dont est rapporteur notre camarade Fabien GAY le puits sans fond des aides aux entreprise de plus de 211 Milliards annuel sans contrôle ni traçabilité.

Évidemment les bénéficiaires sont en priorité les plus grosses multinationales tandis que PME et TPE peinent à desserrer l’étau financier.

Vous avez plus de chance aujourd’hui en étant au RSA d’être traqué financièrement que les champions de l’évasion et de l’optimisation fiscales aidés et conseillé par les banques.

Contrairement aux assertions médiatiques l’argent est abondant Les moyens financiers existent de faire autrement.

Mais les caisses de l’Etat ont été vidées par les cadeaux octroyés aux plus riches.

Mais, mais comme l’aurait chanté Claude Nougaro il faut se préparer à la guerre manière de faire taire toute velléité de justice sociale et de faire rimer toute revendication comme un acte de trahison.

Et la machine s’emballe !

L’ombre de l’ennemi russe, au passage tout aussi capitaliste et impérialiste que les occidentaux, justifie tout.

Un simple regard sur les données chiffées tempère les affirmations anxiogènes du Président de la République, du Chef d’Etat-major des armées, et d’autres.

Le budget militaire de la Russie a atteint en 2024 140 Milliards d’€, mais celui cumulé des Etats européen 550 et celui des Etats Unis 997 Milliards de $, soit plus de dix fois celui de l’ogre.

Malgré ce l’OTAN il y a trois semaines sous le diktat des USA décide de porter à près de 5 % du PIB les budgets militaires des pays membres de l’alliance, dont le nôtre.

Mais en contrepartie l’achat de matériels et fournitures militaires sera fait au profit des multinationales US.

Les intérêts des marchands de canon ne et de leurs représentants ne sont jamais bien loin de ces transactions juteuses.

C’est une pure folie qui siphonne en contrepartie les budgets civils.

Alors que les dépenses militaires mondiales avoisinent les 2.700 Milliards de $, l’aide au développement atteint péniblement 211 Milliards soit 13 fois moins.

Notre pays occupe le quatrième rang mondial pour les des dépenses militaires et en 2025 la charge des dépenses de la défense nationale représente un proportionnellement un fardeau de 363 Millions d’€ pour la population des P-O.

Alors comment changer cet état des choses ?

Par la mobilisation des consciences et des luttes sociales pour ne pas se laisser faire.

Il n’y a aucune fatalité, ce que Jaurès analysait en disant : « Ce n’est pas seulement par la force des choses que s’accomplira la Révolution sociale, c’est par la force des hommes, l’énergie des consciences et des volontés L’histoire ne dispensera jamais les hommes de la vaillance et de la noblesse individuelle ».

Autrement dit c’est la mobilisation citoyenne dans la transparence et la clarté des objectifs et des responsabilités qui est le vecteur de luttes gagnantes.

Le succès de la pétition citoyenne contre la loi Duplomd réunissant plus de deux millions de signatures en est un symbole, permettant de mettre en difficultés les lobbys agro industriels qui ont portés cette loi inepte.

Par contre les appels à des rassemblements excluants syndicats et Partis politiques sont beaucoup plus douteux quand leurs auteurs se parent d’un anonymat prompt à toures les récupérations et à éviter les débats contradictoires propres à édifier les consciences.

Dans ces constructions, si l’on veut exclure le complotisme permettant toutes les manœuvres, c’est bien à la conscience et au débat argumenté sans exclusive que l’on doit faire appel.

N’oublions pas que parmi les dominants de notre époque ceux qui ont la main mise sur les réseaux sociaux n’ont aucune sympathie pour la démocratie sociale ou politique.

Ils sont aussi promoteurs et acteurs de la course toxique (tel Munsk) au surarmement ambiant.

Avec une double conséquence.

Celui de stériliser des ressources utiles pour répondre aux besoins des salariés et des populations.

De conforter la mise en place des régimes d’extrême droite qui sont prêt à exercer le pouvoir comme meilleur défenseur du capitalisme en divisant et bâillonnant les citoyens.

Comme par le passé la haine et l’exclusion, la guerre et la violence sont leurs marques de fabrique.

Nous en avons la démonstration en Israël avec la terrible entreprise génocidaire à l’encontre du peuple palestinien et en bien d’autres pays ou leur arrivé au pouvoir rime avec guerre, reculs sociaux et sociétaux.

Notre engagement, celui des communistes, pour la Paix et le désarmement notamment nucléaire est en phase avec les besoins de l’humanité et de son avenir.

Les salariés, la jeunesse ont tout à y gagner pour trouver les ressources propres à répondre aux défis de l’Humanité.

Cultures de Paix du 15 au 21 Septembre la lutte des femmes dans le monde pour la Paix, nombreux partenariats…

Envoi d’un jeune du Département Bastien Sacaze au Japon.

Malgré une apparente impuissance, Je souhaite insister sur l’utilité et l’importance de notre capacité à agir pour la résolution des conflits armés. Sans les mobilisations populaires et de la jeunesse l’évolution de la position de la France sur la reconnaissance d’un Etat Palestinien serait incompréhensible.

C’est la question de la recherche du soutien et de l’expression populaire la plus large qui doit être au cœur de nos réflexions pour être plus efficace.

Pour conclure cet hommage je laisserai le dernier mot à Jean Jaurès pour affirmer son engagement méthodique pour la Paix « Le courage c’e n’est pas de laisser aux mains de la force la solution des conflits que la raison peur résoudre ».

La mobilisation des citoyens et des peuples, votre mobilisation sont partie prenante de cette raison.

Merci de votre attention.Mesdames, Messieurs,
Chers amis et camarades,

Vous avez répondu à notre invitation pour rendre hommage à Jean Jaurès assassiné voici cent onze ans à la veille du déclenchement d’une des plus grandes boucheries humaines de l’ère « moderne » la première guerre mondiale.

Jaurès incarnait la défense du mouvement ouvrier et de ses luttes, des idées socialistes pour une transformation profonde et radicale de la société française.

L’on retient également son engagement absolu pour la Paix dont il considérait qu’elle était indispensable pour permettre l’aboutissement de l’émancipation des travailleurs.

Une conception de la Paix fondée sur le principe de la légitimité de la Défense Nationale, de la non-agression des autres nations et peuples, et dans le même temps de la nécessaire satisfaction des besoins des salariés et de la population.

Une conception forgée par une vision de classe, conjuguée à une volonté de fonder des projets et des propositions de transformation économiques et sociales prenant en compte les particularités et réalités de notre pays.

Ce qui fait dire à Jaurès « la République est le patrimoine commun de tous les démocrates. La République sauvegardée et développée ouvre la voie au Socialisme. »

Ceux qui se réclament de son héritage ou de sa filiation qu’ils se réunissent ici à Perpignan un jour de premier Mai, mais entre soi, devant son buste, ou d’autres qui l’évoquent mais initient dans une grande collectivité territoriale des politiques de soutien à la course aux armements ne devraient pas oublier ce projet fondateur.

Nous considérons que sont toujours d’actualité les analyses produites par ce grand dirigeant socialiste qui n’a jamais dissocié les mobilisations pour la Paix et les luttes pour l’émancipation sociale.

Et nous en avons aujourd’hui la démonstration dans le cadre d’une crise généralisée du « système capitaliste qui porte la guerre comme l’orage la nuée ».

Pour maintenir leur domination et tenter de résoudre l’usure de leur système et ses contradictions internes, partout sur la planète les grandes puissances financières poussent simultanément les feux d’une croisade anti sociale, d’une course au surarmement et d’une remise en cause de la démocratie.

Sous la férule du sinistre Trump l’impérialisme américain use d’une variante pour tenter d’imposer son tempo sur les relations internationales.

Il sonne la charge contre l’ONU et ses institutions qui tentent de promouvoir des politiques multilatérales dans les domaines de la santé avec l’OMS, des échanges culturels avec l’UNESCO, de l’aide aux réfugiés victimes des guerres tel que l’UNRWA en Palestine.

Il maltraite la communauté scientifique dans tout les domaines et particulièrement dans les disciplines sociales et de la lutte contre le changement climatique.

Or le système capitaliste porte une responsabilité majeure dans les désordres économiques et climatiques au travers des délocalisations industrielles dans les pays du sud.

Les multinationales y bénéficient d’une exploitation plus forte des salariés dont les systèmes de protection sociales et environnementales sont maintenus au plus bas ou inexistants.

Le comportement impérialiste des USA se vérifié jusque dans la guerre de domination économique engagée sur ses propres « alliés » du camp occidental au moyen des droits de douane véritable racket institutionnel.
Le Gouvernement Français et les milieux patronaux semblent découvrir cette logique meurtrière, mais c’est la leur ! Celle d’une concurrence sans foi ni loi, la loi cynique du plus fort.

La même qui est promue dans les échanges internationaux et dans notre pays.

Le gouvernement Bayrou agite la muleta d’un budget 2026 saignant.

Quarante Milliards d’€ d’économie à réaliser. Et c’est la litanie des coupes sombres dans les domaines de la Santé, de l’école, de la sécurité de proximité, de la lutte contre le réchauffement climatique, de la Cultures et du Sport, des droits des salariés.

Une année blanche à prix fort fiscal et social pour tous sauf pour les plus fortunés épargnés de tout effort alors que ruisselle comme jamais les distributions de profits (73 Milliards en 2024), l’augmentation des patrimoines privés, des fraudes et de l’évasion fiscales.

Cherchez l’erreur alors que vient d’être révélé par une commission d’enquête du Sénat dont est rapporteur notre camarade Fabien GAY le puits sans fond des aides aux entreprise de plus de 211 Milliards annuel sans contrôle ni traçabilité.

Évidemment les bénéficiaires sont en priorité les plus grosses multinationales tandis que PME et TPE peinent à desserrer l’étau financier.

Vous avez plus de chance aujourd’hui en étant au RSA d’être traqué financièrement que les champions de l’évasion et de l’optimisation fiscales aidés et conseillé par les banques.

Contrairement aux assertions médiatiques l’argent est abondant Les moyens financiers existent de faire autrement.

Mais les caisses de l’Etat ont été vidées par les cadeaux octroyés aux plus riches.

Mais, mais comme l’aurait chanté Claude Nougaro il faut se préparer à la guerre manière de faire taire toute velléité de justice sociale et de faire rimer toute revendication comme un acte de trahison.

Et la machine s’emballe !

L’ombre de l’ennemi russe, au passage tout aussi capitaliste et impérialiste que les occidentaux, justifie tout.

Un simple regard sur les données chiffées tempère les affirmations anxiogènes du Président de la République, du Chef d’Etat-major des armées, et d’autres.

Le budget militaire de la Russie a atteint en 2024 140 Milliards d’€, mais celui cumulé des Etats européen 550 et celui des Etats Unis 997 Milliards de $, soit plus de dix fois celui de l’ogre.

Malgré ce l’OTAN il y a trois semaines sous le diktat des USA décide de porter à près de 5 % du PIB les budgets militaires des pays membres de l’alliance, dont le nôtre.

Mais en contrepartie l’achat de matériels et fournitures militaires sera fait au profit des multinationales US.

Les intérêts des marchands de canon ne et de leurs représentants ne sont jamais bien loin de ces transactions juteuses.

C’est une pure folie qui siphonne en contrepartie les budgets civils.

Alors que les dépenses militaires mondiales avoisinent les 2.700 Milliards de $, l’aide au développement atteint péniblement 211 Milliards soit 13 fois moins.

Notre pays occupe le quatrième rang mondial pour les des dépenses militaires et en 2025 la charge des dépenses de la défense nationale représente un proportionnellement un fardeau de 363 Millions d’€ pour la population des P-O.

Alors comment changer cet état des choses ?

Par la mobilisation des consciences et des luttes sociales pour ne pas se laisser faire.

Il n’y a aucune fatalité, ce que Jaurès analysait en disant : « Ce n’est pas seulement par la force des choses que s’accomplira la Révolution sociale, c’est par la force des hommes, l’énergie des consciences et des volontés L’histoire ne dispensera jamais les hommes de la vaillance et de la noblesse individuelle ».

Autrement dit c’est la mobilisation citoyenne dans la transparence et la clarté des objectifs et des responsabilités qui est le vecteur de luttes gagnantes.

Le succès de la pétition citoyenne contre la loi Duplomd réunissant plus de deux millions de signatures en est un symbole, permettant de mettre en difficultés les lobbys agro industriels qui ont portés cette loi inepte.

Par contre les appels à des rassemblements excluants syndicats et Partis politiques sont beaucoup plus douteux quand leurs auteurs se parent d’un anonymat prompt à toures les récupérations et à éviter les débats contradictoires propres à édifier les consciences.

Dans ces constructions, si l’on veut exclure le complotisme permettant toutes les manœuvres, c’est bien à la conscience et au débat argumenté sans exclusive que l’on doit faire appel.

N’oublions pas que parmi les dominants de notre époque ceux qui ont la main mise sur les réseaux sociaux n’ont aucune sympathie pour la démocratie sociale ou politique.

Ils sont aussi promoteurs et acteurs de la course toxique (tel Munsk) au surarmement ambiant.

Avec une double conséquence.

Celui de stériliser des ressources utiles pour répondre aux besoins des salariés et des populations.

De conforter la mise en place des régimes d’extrême droite qui sont prêt à exercer le pouvoir comme meilleur défenseur du capitalisme en divisant et bâillonnant les citoyens.

Comme par le passé la haine et l’exclusion, la guerre et la violence sont leurs marques de fabrique.

Nous en avons la démonstration en Israël avec la terrible entreprise génocidaire à l’encontre du peuple palestinien et en bien d’autres pays ou leur arrivé au pouvoir rime avec guerre, reculs sociaux et sociétaux.

Notre engagement, celui des communistes, pour la Paix et le désarmement notamment nucléaire est en phase avec les besoins de l’humanité et de son avenir.

Les salariés, la jeunesse ont tout à y gagner pour trouver les ressources propres à répondre aux défis de l’Humanité.

Cultures de Paix du 15 au 21 Septembre la lutte des femmes dans le monde pour la Paix, nombreux partenariats…

Envoi d’un jeune du Département Bastien Sacaze au Japon.

Malgré une apparente impuissance, Je souhaite insister sur l’utilité et l’importance de notre capacité à agir pour la résolution des conflits armés. Sans les mobilisations populaires et de la jeunesse l’évolution de la position de la France sur la reconnaissance d’un Etat Palestinien serait incompréhensible.

C’est la question de la recherche du soutien et de l’expression populaire la plus large qui doit être au cœur de nos réflexions pour être plus efficace.

Pour conclure cet hommage je laisserai le dernier mot à Jean Jaurès pour affirmer son engagement méthodique pour la Paix « Le courage c’e n’est pas de laisser aux mains de la force la solution des conflits que la raison peur résoudre ».

La mobilisation des citoyens et des peuples, votre mobilisation sont partie prenante de cette raison.

Merci de votre attention.

Le 8 mai doit demeurer un jour férié. Communiqué des Amis de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation (AFMD)

Le 8 Mai est devenue au fil des décennies un puissant symbole de mémoire et de cohésion nationale. En cette année du 80e anniversaire de la capitulation sans conditions de l’Allemagne nazie et quand, en Europe et dans le monde, les idéologies les plus réactionnaires ont de nouveau pignon sur rue, quand ce ne sont pas, de façon plus ou moins manifeste, les thuriféraires de l’idéologie criminelle du Troisième Reich ou de ses succédanés avec leurs affidés complices qui battent le pavé, le gouvernement français, par la voix de son premier ministre, propose de supprimer le 8 Mai comme jour férié.

Avec la Fondation pour la Mémoire de la Déportation, nous, Les Amis de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation, héritiers à divers titres des martyrs de la Déportation et de l’Internement, ne pouvons que signifier notre absolue consternation pour cette proposition à rebours du sens de l’Histoire. Elle blesse nos sensibilités et va l’encontre de tout le travail de mémoire que nous accomplissons auprès des jeunes générations et du grand public par les différentes initiatives que nous menons sur l’ensemble du territoire et qui sont reconnues par les collectivités territoriales, le ministère des Armées et le ministère de l’Éducation nationale pour, entre autres, notre implication dans le Concours national de la Résistance et de la Déportation.

Le général de Gaulle, dès le 18 juin 1940, lançant à la radio de Londres son appel à la résistance, concluait par ces quelques mots « Quoiqu’il arrive, la flamme de la Résistance ne doit pas s’éteindre et ne s’éteindra pas ». Le flambeau qui nous a été légué par nos aïeux, nous nous en sommes faits les porteurs à notre tour.

Nous ne saurons accepter que la date symbolique du 8 Mai disparaisse de notre calendrier mémoriel en tant que jour férié. Le 8 Mai c’est, au-delà de la commémoration de la capitulation des armées nazies, la marque de notre fidélité à celles et ceux qui, par leurs combats et leurs sacrifices, ont sauvé l’honneur de la France face aux collaborationnistes du régime de Vichy, à celles et ceux qui, parce que nés juifs, furent voués à l’extermination, tout comme les Tsiganes, à celles et ceux qui, considérés comme indésirables, furent persécutés, c’est aussi l’appel à l’action et à la lutte toujours nécessaire contre toutes les résurgences et remugles de l’idéologie nazie et de ses ersatz protéiformes.

Nous exigeons donc le retrait de la proposition.

Que le 8 Mai reste un jour férié de commémorations, de victoire pour nos libertés et de vigilance citoyenne pour nos démocraties !

Le Bureau national des Amis de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation (AFMD)

L’édito du webzine. Un élan citoyen inédit contre la loi Duplomb

Une loi visant à réintroduisant l’acétamipride, ce pesticide tueur d’abeilles, vient d’être votée par la droite et son extrême soutenue par la macronie sous la pression de l’agribusiness représentées par la FNSEA et les JA. Elle a mis en ébullition l’ensemble des citoyens ainsi que les agriculteurs, ceux qui veulent nourrir la planète et non pas la pourrir.

Une jeune étudiante future professionnelle de la santé environnementale, telle qu’elle se définie, a réagi immédiatement en mettant sur le site de l’Assemblée nationale une pétition pour contrer ce qu’elle appelle une « aberration scientifique, éthique, environnementale et sanitaire ». Elle estime que cette loi « représente une attaque frontale contre la santé publique, la biodiversité, la cohérence des politiques climatiques, la sécurité alimentaire, et le bon sens ».

Elle poursuit son analyse en soulignant que cette loi « est un acte dangereux. Pour les travailleurs, les habitants, les écosystèmes (…) et pour l’humanité tout entière. Elle fragilise les réseaux trophiques et compromet la stabilité de notre environnement ». On voudrait nous faire manger « du poison » conclut elle dans son réquisitoire. Elle finit par demander, et c’est l’objet de cette pétition citoyenne, « l’abrogation de cette loi ».

Publiée le 10 juillet, la pétition contre ce texte voté -sans débat- le 8 juillet connaît un succès exponentiel. En un peu plus d’une quinzaine de jours après sa mise en ligne, elle rassemble deux millions de signatures. Du jamais vu !

La droite parlementaire avait voulu couper court à toutes controverses en évitant tout débat. Cette exigence ressurgit par la fenêtre car depuis la réforme du règlement de l’Assemblée nationale en 2019, toute pétition atteignant les 100 000 signatures est, d’abord affichée sur le site puis, si elle dépasse les 500 000 signataires, elle pourrait faire l’objet d’un débat en séance publique. « C’est un sujet qu’on abordera en Conférence des présidents, mais j’y suis évidemment favorable », a annoncé la présidente de la chambre basse, Yaël Braun-Pivet. En revanche, ce débat « ne pourra en aucun cas revenir sur la loi votée », a-t-elle néanmoins précisé.

Les arguments de la riposte

Un sondage de l’Ifop pour Générations futures, publié en avril dernier, note que 83 % des personnes interrogées se disent en faveur d’un maintien de l’interdiction des néonicotinoïdes. Celle-ci en appelle au chef de l’État. « Notre association demande solennellement au président de la République de ne pas promulguer la loi Duplomb, qui va à l’encontre des principes de précaution et de promotion d’un modèle agricole durable », assure l’association environnementale dans un communiqué.

Un appel auquel se joint la SNPI (Syndicat national des professionnels infirmiers). « Sous couvert de répondre aux difficultés du monde agricole, la majorité parlementaire vient de faire un cadeau empoisonné aux lobbys de l’agribusiness. La réintroduction de l’acétamipride, pesticide interdit depuis près de dix ans en raison de ses effets délétères sur les pollinisateurs et suspecté d’atteintes neurologiques chez l’humain, en est le symbole le plus grave », alerte le syndicat infirmier lié à la CFE-CGC.

Vent debout, la CGT de l’Inrae (Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement) tire la sonnette d’alarme : « Cette loi imposée à marche forcée sous la pression des lobbies agro-capitalistes va à l’encontre des impératifs de santé publique et écologiques, en mettant en place une restructuration accélérée vers une agriculture de très grandes exploitations pilotées par des managers, jouant sur les économies d’échelle et l’accaparement des ressources. »

Le PCF va plus loin, dans un courrier adressé à la présidente de l’Assemblée nationale, Stéphane Peu estime que la pétition « doit impérativement faire l’objet d’un rapport de la Commission compétente qui devra entendre des acteurs de la santé, de l’agriculture, de l’écologie et du droit. Ce rapport devra être suivi d’un débat en séance plénière », avant un vote, réclame le chef des députés communistes.

Face à la pression populaire, le président de la République abrogera-t-il le texte, au risque de voir se liguer contre lui la puissante FNSEA, les JA et ses alliés les Républicains flanqués de l’extrême droite ?

Dominique Gerbault

Le billet d’Yvon Huet. La culture de paix, urgente permanente

L’économie de guerre, quel que soit le pays, c’est la misère et la mort pour la jeunesse des peuples et la « milliardocratie » pour les profiteurs du pouvoir et des banques qui la mettent en musique… Ils continuent à se goinfrer en construisant des cliniques pour soigner les blessés et, cerise sur le gâteau, créent des fondations pour s’occuper des estropiés en bénéficiant de réductions d’impôts… Ils vont même, après, jusqu’à sponsoriser tous les films de guerre possibles en récoltant les profits juteux des productions cinématographiques…, ne serait-ce que pour donner le goût de la barbarie aux nouvelles générations qui jouent à la guerre avec les jeux vidéo…

La culture de la paix est un combat permanent. Il ne faut jamais le lâcher, même dans les pires moments de l’histoire humaine. Merci Jaurès, dont nous commémorerons l’anniversaire de son assassinat le 31 juillet prochain, il y a 111 ans (comme si c’était hier), d’avoir inspiré la force de conviction de tous les pacifistes.

Yvon Huet