Le 20 novembre, c’est la journée mondiale pour les droits de l’enfant. Dans les Pyrénées-Orientales, les assistants familiaux, ceux et celles qui accueillent les enfants placés, sont en colère. Céline Villagrasa, déléguée CGT et assistante familiale, réclame de meilleures conditions de travail.
C’est une colère qui gronde depuis deux ans chez les assistants familiaux des Pyrénées-Orientales. Ces familles qui accueillent des enfants placés, aux parcours de
Céline Villagrasa en accueille trois dans son domicile de Vernet-les-Bains. Elle est déléguée CGT pour les assistants familiaux du département. La semaine dernière, elle a rencontré Hermeline Malherbe, la présidente du Conseil départemental. Et le rendez-vous ne s’est pas très bien passé selon elle : « Sur la table des négociations, on ‘na pratiquement rien obtenu. Nous, ce qu’on demande, c’est l’augmentation de l’indemnité journalière – elle est actuellement de 15 euros par enfant par jour – au niveau de la moyenne nationale qui est de 20 euros par enfant et par jour. »
La présidente du Département s’est défendue en assurant que le désengagement de l’État contraignait la collectivité à des économies. « Nous avons conscience que l’État se désengage financièrement. Le problème, c’est qu’à un moment donné les élus ont une responsabilité politique, ça ne peut pas retomber sur les enfants » pour Céline Villagrasa.
Les assistants familiaux demandent aussi un week-end par mois de congés, durant lequel les enfants pourraient être accueillis dans des familles-relais.
Alice Fabre (Ici Roussillon, le 20 novembre 2025)
