Communiqué de Presse du syndicat CGT du Conseil Départemental 66

80 ans après la création du service de la PMI, où en est-on dans notre département ?

À la suite des grandes ordonnances de 1945, instaurant notamment le système de protection de l’enfance actuel, que naissait le service de Protection Maternelle et Infantile.

Son objectif ? Réduire la mortalité périnatale qui atteint alors des niveaux records, réduire les inégalités et permettre l’accès aux soins à tous. Et ça marche! A titre d’exemple, en près de 20 ans, la mortalité infantile baisse de trois quarts.

Mais 80 ans après la création de ce service qui deviendra mission obligatoire des Conseils Départementaux, où en est-on ?

Dans le département des Pyrénées-Orientales, les constat sont édifiants :

  • Les consultations infantiles sont réduites à leur strict minimum,
  • Les bilans de santé en écoles (dépistage des troubles sensoriels et du développement) sont réalisés de façon inégale sur le territoire et leur nombre est en nette diminution d’année en année,
  • Les crèches ne sont plus évaluées par des professionnels de la petite enfance,
  • Entre mai 2024 et mars 2025, aucun carnet de santé n’a été distribué aux nouveaux-nés entravant la traçabilité et le continuité des soins,
  • Les professionnels de santé peinent à avoir du matériel médical adapté à disposition,
  • etc…

Depuis plusieurs mois déjà, les agents de la PMI, qu’ils soient médecins, Infirmières Puéricultrices, Éducatrices de Jeunes Enfants ou Sages-Femmes se mobilisent afin de dénoncer ces différents manquements en la matière.

Si au cours des rencontres, un calendrier de modernisation du services a été évoqué, a ce jour RIEN n’est mis en place par le Conseil Départemental, RIEN n’est proposé dans le schéma de modernisation des services, la PMI n’est même pas citée.

Alors, même que le Conseil Départemental n’a pas jugé nécessaire de fêter les 80 ans de ce service les agent.es ont décidé de le faire autour d’une exposition photo réalisée par leurs soins.

Le syndicat CGT et les agents de la PMI vous invitent donc au vernissage de l’Exposition intitulée :

80 ANS !
La PMI de 1945 à 2025
Le Mercredi 19 Novembre 2025 à 10h30
À la maison des syndicats située rue de la Garrigole à Perpignan.

Une Conférence de Presse traitant de l’état actuel de le PMI dans les Pyrénées-Orientales sera donnée à cette occasion.

« 115 ruptures de contrat, c’est du jamais vu » : l’Unapei pointée du doigt (L’Indep)

La CGT 66 et la CGT Unapei dénoncent l’attitude de la direction de l’Unapei vis-a-vis de ses salariés suite à une multiplication de ruptures de contrat.

« Non-respect des salariés, non-respect de l’autorité du tribunal judiciaire, discrimination »… La CGT 66 pointe du doigt « les agissements de l’association Unapei, connue pour accompagner les personnes en situation de handicap intellectuel et leurs familles », ce mercredi 12 novembre à Perpignan.

Nathalie Guichet, en charge de l’union départementale 66 dans le domaine juridique, a rappelé que « le syndicat a été sollicité par rapport à un certain nombre de problématiques qui se posent dans cette entreprise déjà depuis plusieurs années ».

115 ruptures de contrats en 2024

Pour appuyer ces propos, elle a dressé le bilan de l’année 2024 : « Un total ahurissant de 115 ruptures de contrats de travail : 41 démissions, 15 licenciements dont 10 inaptitudes, 26 ruptures conventionnelles et 33 ruptures en période d’essai ». Pour la CGT, ces chiffres traduisent une dégradation globale du climat social : « Les salariés évoquent une charge de travail trop importante, le sentiment d’être maltraitant par manque de moyens, la perte de sens, l’isolement et le manque de respect ». Toujours selon l’organisation, « ces éléments révèlent que les salariés sont exposés à la souffrance au travail et aux risques psychosociaux ».

Par ailleurs, l’Unapei aurait porté plainte contre un médecin du travail qui avait déclaré deux salariés (tous deux militants CGT) inaptes à leur poste.

« C’est du jamais vu », dénonce la représentante syndicale. La justice aurait finalement donné tort à l’Unapei, le conseil des prud’hommes aurait rejeté sa demande. Mais la CGT dénonce une forme de discrimination. « Est-ce un hasard si ces deux salariés sont des militants CGT bien identifiés ? »

L’Unapei 66 gère huit établissements médico-sociaux dans les Pyrénées-Orientales. Contactée par l’Indépendant, l’Unapei 66 a indiqué ne pas souhaiter s exprimer pour le moment.

Emma Lemaire (L’Indépendant, le 14 novembre 2025)

À lire dans Le Travailleur Catalan (n° 4091 – vendredi 14 novembre 2025)

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« Je vais être obligé de moins manger, de moins me soigner… » (L’Indep)

Ce jeudi 6 novembre 2025, entre 100 et 150 personnes ont défilé a Perpignan malgré la pluie à l’appel des organisations de retraités. Pour dénoncer les mesures d’austérité du projet de budget qui pourraient faire diminuer le pouvoir d’achat des aînés.

Les fortes pluies de la fin de matinée ont perturbé le cheminement de la manifestation. Le défilé s’est déroulé comme prévu entre le Castillet et le siège du Mouvement des entreprises de France (Medef), mais les trombes d’eau ont ensuite empêché l’ensemble du cortège de poursuivre jusqu’à la préfecture.

Reste que de nombreux retraités ont tout de même bravé le mauvais temps pour faire entendre leurs revendications ce jeudi. Entre 100 et 150 personnes ont pris part à la manifestation, qui avait pour objectif de dénoncer les mesures d’austérité prévues par le projet de budget du Premier ministre Lecornu, qui est en cours de discussion au Parlement. Projet qui, s’il était adopté tel quel, aurait selon les organisations de retraités un impact significatif sur le pouvoir d’achat des aînés.

« J’ai fait le calcul », indique Michel, un retraité de la RATP syndiqué à la CGT et résidant au Soler. « Si on additionne la fin de l’abattement de 10 % pour l’impôt sur le revenu et l’augmentation des mutuelles, pour un foyer comme le mien, cela représente un mois de pension en moins par an. Je vais être obligé de faire des choix, de moins manger, de moins me soigner… »

Antoine, un retraité du bâtiment pianenc, est également remonté. « Ce qu’on entend tous les jours est insupportable », juge-t-il. « L’impôt n’est pas juste en France. Ils veulent faire payer ceux qui n’ont pas les moyens, alors qu’il faudrait prendre l’argent là où il est. Avec toutes les mesures annoncées, je vais perdre 4 ou 5 % de pouvoir d’achat. Je vais être obligé de me priver, même si j’estime avoir une re traite qui tient la route. Alors imaginez ceux qui ont 1 200 euros par mois. »

De plus, les retraités soulignent avoir déjà été mis à contribution ces dernières années. Et nombre d’entre eux confient devoir aussi aider leurs enfants ou petits-enfants, qui sont eux-mêmes en difficulté.

Arnaud Andreu (L’Indépendant, le 7 novembre 2025)

Manifestation des retraités à Perpignan

Malgré le mauvais temps, c’est plus de 200 retraité-es qui ont répondu à l’appel des organisations syndicales et associations. Après une manifestation dans les rues de Perpignan, avec un passage devant le MEDEF, une délégation à été reçue par un représentant du Préfet.

À cette occasion, 700 pétitions sur le thème de « la sécu, c’est vital », ont été remises.

Cette mobilisation, appelle à une suite… Au mois de décembre ?

Un clin d’œil amical, à nos camarades « actifs » présent-es à leurs côtés, dans un geste solidaire fort apprécié par les « aînés ».

Selon le PC, le budget 2026 pourrait particulièrement impacter les P.-O. (L’Indep)

La fédération départementale du Parti communiste tirait hier la sonnette d’alarme sur les conséquences qu’auraient certaines mesures d’austérité du projet de budget 2026 dans les Pyrénées-Orientales, marquées par un taux de pauvreté record.

À austérité nationale, impact local. Selon la fédération départementale du Parti communiste, le projet de budget de l’État pour 2026, actuellement en discussion au Parlement, s’annonce de bien mauvais augure pour les Pyrénées-Orientales, déjà marquées par un taux de pauvreté record. « On nous annonce notamment des coupes sombres dans la santé ou les transports et une baisse de 26 % des crédits alloués à la jeunesse et aux associations, alors que les difficultés s’accumulent déjà pour celles qui viennent en aide aux habitants les plus précaires », dénonce le porte-parole du PCF 66, Michel Coronas.

Selon le parti, les coupes budgétaires auraient des répercussions d’autant plus fortes dans les Pyrénées-Orientales que le département présente une croissance démographique supérieure à la moyenne nationale. « Il va donc y avoir une augmentation des besoins, mais moins de moyens pour y répondre », résume Michel Coronas.

Par ailleurs, si les mesures annoncées aboutissent, le budget pourrait également coûter cher aux collectivités du pays catalan. « Si on additionne toutes les dispositions prévues, on est sur une baisse des recettes de l’ordre de 4,6 milliards d’euros au niveau national. Le double de la réduction effectuée en 2025. C’est autant d’argent en moins pour assurer les services auprès de la population », s’inquiète le président de la coopérative des élus communistes et républicains des Pyrénées-Orientales, Jean-André Magdalou.

Face à l’austérité promise, le PCF prône « une tout autre logique, un choc d’investissement dans les services publics, qui généreraient à leur tour des recettes nouvelles ». Sur le modèle du programme mis en place en France après la Libération.

Arnaud Andreu (L’Indépendant, le 6 novembre 2025)

À lire dans Le Travailleur Catalan (n° 4090 – vendredi 7 novembre 2025)

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Des familles d’accueil « à bout de souffle » mobilisées (L’Indep)

Environ 70 personnes ont participé au rassemblement organisé ce mardi matin devant l’hôtel du Département, quai Sadi-Carnot, à Perpignan. Après s’être mobilisés au printemps dernier, les assistants familiaux des Pyrénées-Orientales (familles d’accueil) ont remis le couvert. Avec, en prime, un lâcher de ballons blancs sous les fenêtres du conseil départemental, qui les emploie.

« Lors des précédentes manifestations, on nous avait laisses entrevoir une porte entrouverte, mais on nous l’a refermée cet été via un courrier nous disant que le budget de la collectivité ne permettait pas d’accéder à nos demandes », explique Cécile, assistante familiale et élue CGT.

Les revendications restent donc les mêmes qu’au printemps dernier. À savoir : le passage de 15 à 20 euros de l’indemnité journalière que le Département verse pour subvenir aux besoins des enfants placés (repas, fournitures scolaires, soins, loisirs…) et l’octroi d’un jour de repos par mois.

« Avec l’indemnité journalière actuelle, à partir du 20 ou du 25 du mois, on doit prendre sur notre salaire pour s’occuper des enfants », souligne Cécile. « Quant au jour de repos par mois, pour l’heure, nous n’avons ni week-ends, ni jours fériés. Nous sommes à bout de souffle. L’idée serait de s’organiser pour que les enfants puissent aller chez une collègue un week-end par mois, ce qui permettrait aussi de développer un lien d’attachement dans un autre foyer que le nôtre. »

Arnaud Andreu (L’Indépendant, le 5 novembre 2025)

Les retraités dans la rue jeudi : « Le budget de Lecornu est pire que celui de Bayrou » (L’Indep)

Ce jeudi 6 novembre, six organisations de retraités des Pyrénées-Orientales appellent a manifester a Perpignan pour s’opposer a plusieurs mesures budgétaires ciblant les aînés. Elles craignent que faute d’accord au Parlement, le projet de budget initial du Premier ministre Lecornu ne soit adopté par ordonnances.

Alors que les discussions autour du projet de budget 2026 pataugent à l’Assemblée nationale, les retraités entendent bien maintenir la pression.

En descendant dans la rue ce jeudi 6 novembre. « Le budget qu’a proposé Lecornu est encore pire que celui de Bayrou », s’insurge le secrétaire de l’union départementale des retraités CGT, Eugène Rios. « Le projet est en cours de négociation au Parlement, mais on ne sait pas trop où ils vont… S’ils n’arrivent pas à se mettre d’accord, ça risque de passer avec des ordonnances et on reviendrait à la proposition de budget initiale. » Avec
notamment plusieurs mesures qu’Eugène Rios juge « inacceptables ». Comme la fin de l’abattement de 10% sur l’imposition des revenus des retraités, le gel des pensions pour 2026 et leur sous-indexation jusqu’en 2030.

Chantal Argence, de la Fédération générale des retraités de la fonction publique (FGR-FP), est également remontée : « Si on additionne toutes les mesures qui impacteront les retraités, nous devrons donner plus de 2 %, plus que ce que la taxe Zucman prévoit de prendre aux grandes fortunes, alors que dans le département, un tiers des retraités ont moins de 1 000 euros de pension par mois. »

Selon les organisations qui appellent à manifester ce jeudi à Perpignan (rendez-vous à 10 heures au pied du Castillet), les mesures à l’encontre des retraités pourraient par ailleurs se révéler contre-productives. « Il ne faut pas oublier que les retraités consomment », souligne ainsi Eugène Rios. « Si on diminue leur pouvoir d’achat, le produit intérieur brut (PIB) risque de baisser lui aussi. » Les retraités précisent pour conclure que certaines des mesures contre lesquelles ils luttent (doublement des franchises médicales, etc…) impacteraient également les actifs.

Arnaud Andreu (L’Indépendant, le 4 novembre 2025)

Qui se soucie encore de protéger les enfants dans les Pyrénées-Orientales ?

Communiqué de Presse du syndicat CGT du Conseil Départemental 66

Les assistants familiaux, couramment appelés « familles d’accueil », ont pour fonction d’accueillir à leur domicile des enfants concernés par une mesure de protection administrative ou judiciaire et confiés à la Présidente du Département qui est en charge d’organiser les différents dispositifs de Protection de l’Enfance sur le territoire.

Au niveau national, le rapport rendu public le 8 avril dernier, par la commission d’enquête de l’Assemblée Nationale portant sur les manquements des politiques publiques de protection de l’enfance souligne l’urgence de faire évoluer les modalités d’accueil, toutefois, aucun projet de loi n’est en attente, aucune volonté politique n’est affichée en la matière.

Aujourd’hui, dans les Pyrénées-Orientales, c’est près de 600 enfants qui sont accueillis par les 235 Assistants Familiaux que compte Département. Dans un dispositif à bout de souffle, manquant cruellement de personnels et de moyens, les Assistants Familiaux œuvrent au quotidien auprès d’enfants souvent marqués par la vie et qui réclament une attention toute particulière.

Aussi, les professionnels réclament les moyens d’offrir une prise en charge décente pour les enfants qui leur sont confiés.

Sans possibilité d’échange avec l’administration, les agents se sont largement mobilisés. Après trois journées de fortes mobilisations au cours des mois passés, des engagements ont été pris par l’administration et l’élue en charge.

Quelques semaines plus tard, changement de ton. Évoquant de nouvelles contraintes, le Département indique ne plus être à cette heure en mesure de faire évoluer les conditions d’accueil des enfants confiés.

Incompréhension, mépris, les sentiments sont divers chez les agents qui aujourd’hui ont la ferme intention de rappeler à la Présidente du Département que derrière les chiffres et les arguments, c’est le quotidien d’enfants fragilisés dont il est question.

Pour ce faire, ils appellent à un rassemblement , qui se déroulera le

Mardi 4 Novembre 2025 à 10h30
devant l’Hôtel du Département
situé Quai Sadi-Carnot à Perpignan

Durant le rassemblement, un lâcher de ballons sera organisé.