Liste de revues permettant d’alimenter l’action et la réflexion

Économie & Politique

500 milliards pour sortir de l’austérité : que financer en priorité (investissements matériels ou emploi et formation) ? Quels moyens pour résister au chantage à la dette ? La seule fiscalité (taxe Zucman) ou des avances apportées par un pôle financier public ? Le dossier d’Économie & Politique présente le détail chiffré des propositions communistes pour le développement des services publics dès le budget 2026.

—> Accéder au numéro d’Économie & Politique.

La Pensée

Face aux faux arguments de Macron dans la Convention citoyenne sur les rythmes scolaires et les temps de l’enfant, voici un contre-argumentaire : à partir de recherches parues dans la revue La Pensée et dans l’ancienne revue du PCF L’École et la nation, publié par la Fondation G. Péri. Un entretien dédié sur la plateforme scientifique Cairn : accès gratuit jusqu’au 7 novembre.

—> Accéder à l’entretien de La Pensée.

Recherches Internationales

Les grands réseaux mondiaux d’échange sont au cœur de la rivalité sino-américaine. Energie, finance, internet, 5G, aucune des infrastructures internationales n’échappe désormais aux affrontements de puissance. Le dernier numéro de Recherches Internationales analyse l’ensemble des aspects de cette dynamique qui transforme la mondialisation. Disponible ici.

—> Accéder au numéro de Recherches Internationales.

Cahiers de Santé publique et de protection sociale

Après les numéros précédents consacrés à l’alternative à l’austérité et à la guerre commerciale de Trump, voici un dossier « municipales » qui propose un ensemble d’analyses, de diagnostics et de propositions pour mettre en cohérence, dans les communes et leurs regroupements, objectifs sociaux et écologiques, moyens financiers et prise de pouvoir par les citoyen.ne.s, salarié.e.s, agent.e.s des services publics territoriaux.

—> Accéder au numéro des Cahiers de Santé publique et de protection sociale.

Humanité – Hors série

Miroir du cyclisme Après 31 ans de mise en sommeil, la mythique revue revient dans les kiosques ! Dans ce numéro : Thomas Voeckler, l’académie Remco Evenepoel, Juliette Labous et Lucien Aimar, Jeannie Longo et Marc Madiot, Guillaume Martin-Guyonnet et Arthur Hay, secrétaire CGT des coursiers à vélo, Bernard Hinault….

—> Acheter le hors-série de l’Humanité.

Communiqué de presse du Collectif Inter-Hôpitaux. Fin de l’égalité républicaine

Le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) pour 2026 prévoit, à nouveau, un budget insuffisant pour les établissements de santé. Alors que l’augmentation annuelle des charges des hôpitaux est de l’ordre de 4 %, un objectif national de dépenses de l’assurance maladie (ONDAM) à 1,6 %, et de 2.1 % pour les établissements de santé, va encore réduire les moyens de nos hôpitaux publics, et continuer à dégrader l’accès, la qualité et la sécurité des soins. Actuellement, plus de 2/3 des hôpitaux publics ont des recettes inférieures aux coûts nécessaires à leur fonctionnement et leur déficit est passé de 415 millions d’euros en 2019 à 2.8 milliards d’euros en 2024. Ce déficit, reflet d’un sous-financement chronique, résulte d’une inadéquation entre les tarifs et le coût réel des soins, du non-financement des revalorisations salariales du Ségur et de l’inflation. Avec une augmentation de l’ONDAM totalement décorrélée des besoins, l’écart va se creuser davantage. Selon la Fédération Hospitalière de France, c’est 1,1 milliard d’euros qui vont manquer aux hôpitaux publics correspondant à 20 000 postes d’infirmières. Les conséquences sont connues. Les soignants et les usagers les subissent depuis des années : dégradation des conditions de travail, fuite des personnels et fermetures de lits.

Par ailleurs, le PLFSS comporte une nouvelle augmentation du reste à charge pour les patients : doublement des franchises sur les boîtes de médicaments, consultations et transports, création de nouvelles franchises (soins dentaires, lunettes…). Le reste à charge moyen d’un assuré en affection de longue durée (ALD) est de 840 euros annuels (rapport IGF juin 2024). « Grâce » à ce PLFSS, il faudra payer 100 euros supplémentaires chaque année, sans compter l’augmentation des tarifs des complémentaires santé. L’accroissement du reste à charge sape la solidarité et entrainera des renoncements aux soins.

En 2018, la première revendication de la population, appelée à se prononcer sur les dépenses publiques, était le rétablissement d’un accès aux soins hospitaliers de proximité. Pour célébrer le 80ème anniversaire de la Sécurité Sociale, le gouvernement abandonne la promesse républicaine d’un accès aux soins égal pour tous. Les conséquences sanitaires de ce choix politique sont connues : la crise de l’hôpital public va s’aggraver et l’accès aux soins se dégrader.

Le CIH demande une réforme du financement de l’hôpital public partant des besoins de la population et permettant d’avoir les effectifs de personnels nécessaires à assurer des soins de qualité.

Le CIH appelle les parlementaires à amender le PLFSS pour aller dans ce sens.

Lycées professionnels, il y a urgence !

Toutes et tous mobilisé·es, par la grève et les manifestations, le 14 octobre

Les conditions d’études et de travail continuent de se dégrader d’année en année dans les lycées professionnels. Le manque de moyens et les réformes qui s’accumulent empêchent les établissements de remplir correctement leur mission de formation et d’émancipation de la jeunesse. La nouvelle terminale bac pro en est une parfaite illustration.

Le fiasco du parcours différencié dit Y est incontestable : élèves moins bien préparé·es aux examens, établissements complètement désorganisés, absentéisme catastrophique… Malgré le rétablissement de deux semaines de cours, maintenir le principe du parcours différencié sur quatre semaines, ne fera qu’accentuer les mêmes dysfonctionnements au mépris des élèves comme des personnels des lycées professionnels.

Suppressions d’heures de cours, remplacements d’enseignements par des dispositifs peu opérants, affaiblissement des contenus professionnels, les réformes s’empilent, sans qu’aucun état des lieux exhaustif et partagé ne soit jamais réalisé. La transformation des Brevets des métiers d’art au pas de charge pour créer une voie d’orientation spécifique et supprimer une année de formation est une étape supplémentaire dans l’affaiblissement de la formation professionnelle initiale. Si aujourd’hui les lycées professionnels tiennent, c’est uniquement grâce à l’engagement des personnels, malgré les entraves à l’exercice de leur métier et la perte de sens dans leur travail.

Le refus d’ouvrir de nouvelles formations répondant à la demande d’orientation des élèves et de leur famille a pour conséquence des classes surchargées dans plus de la moitié des lycées professionnels. Faute de places, des élèves se voient refuser l’entrée en CAP ou 2de pro.

Nos organisations FSU, CGT Éduc’action, SE-UNSA, CFDT Éducation Formation Recherche Publiques, SNALC, SUD éducation, CNT-FTE demandent un changement de cap pour les lycées professionnels avec un véritable dialogue social.

Dès à présent, nos organisations exigent :

  • l’abandon de tout parcours qui se fait au détriment des enseignements (abrogation du parcours personnalisé) ;
  • le rétablissement des examens de bac-pro sur la seconde quinzaine de juin dès cette année ;
  • un plan d’urgence pour les lycées professionnels publics répondant aux besoins des élèves : ouvertures de formations de CAP et bac pro, création des postes nécessaires (PLP, CPE, AESH, AED…), rénovation du bâti scolaire, notamment des ateliers.

Dès maintenant, elles appellent à organiser des réunions d’information syndicale pour faire un état des lieux de la voie professionnelle en cette rentrée, informer les collègues sur la poursuite des contre-réformes et débattre des exigences à revendiquer pour les lycées professionnels.

Pour que ces exigences aboutissent, nos organisations FSU, CGT Éduc’action, SE-UNSA, CFDT Éducation Formation Recherche Publiques, SNALC, SUD éducation, CNT-FTE appellent à se mobiliser par la grève et les manifestations le mardi 14 octobre.

Rassemblement devant la SEP Charles Blanc du lycée Picasso à 17h

Lettre publique de Canigou-Conflent-Santé à l’attention de M Jallat, Président de la Communauté de Communes Conflent Canigou

Copie à M Le Sous Prefet, M Le Président de l’ARS, M Le Président du CPTS, aux Maires et élus communautaires de Conflent Canigou

Monsieur,

La problématique concernant la santé dans notre territoire est criante. Vous le savez, nous sommes dans un désert médical et la situation va s’aggraver dans les prochaines semaines. Nous savons que le seul médecin généraliste sur la commune de Vernet-les-bains doit prendre sa retraite dans les prochains jours et que plusieurs médecins ont d’ores et déjà annoncé leur départ de la maison de santé de Prades.

La Communauté de Commune a pris la décision de lancer la création d’un centre de santé lors de son conseil communautaire du 5 juin 2025, ce qui semble être, dans le contexte actuel, une des meilleures solutions possibles pour répondre aux problématiques auxquelles nous sommes confrontés. L’association Canigou-Conflent-Santé se félicite de cette décision et remercie l’ensemble des élus qui ont voté pour cette décision.

Nous sommes particulièrement attentifs à l’évolution de ce projet. Depuis trois mois, les contacts que nous avons eus avec des élus nous emmènent à des interrogations. Nous sommes notamment inquiets vis-à-vis du dimensionnement du centre et sur l’implantation géographique des futurs praticiens. On nous a présenté comme prioritaire l’implantation de nouveaux médecins dans des zones déjà dotées ou à proximité d’offre médicale existante. Il apparait au contraire que les besoins les plus criants sont dans les parties hautes du territoire de la Communauté de Communes.

De plus, il semblerait que d’autres dépenses sont encore envisagées pour des solutions non garanties et non abouties comme un médecin itinérant ou des aides exceptionnelles à l’implantation. Ne pensez vous pas que cela puisse donner un sentiment d’éparpillement et risque d’obérer les moyens financiers disponibles pour la création d’un grand centre de santé qui apparait non seulement une solution plus pérenne mais également plus cohérente sur un plan purement économique ?

Nous demandons par la présente une rencontre avec Le Président de la,Communauté de Communes et nous vous demandons de bien vouloir nous informer des différentes évolutions.

Nous comptons sur les élus, pour s’assurer que l’offre médicale future soit à la hauteur des attentes ; ce qui commence par une présence prioritaire là où le besoin est le plus criant.

Le bureau de l’association Canigou Conflent Santé

M Jallat
Communauté de Communes Conflent Canigou
Château Pams – Route de Ria – 66500 Prades

M Didier Carponcin
Sous Préfecture de Prades
177 Av. du Général de Gaulle – 66500 Prades

ARS – Occitanie
26-28 Parc club du Millénaire
1025, rue Henri Becquerel – 34067 Montpellier

CPTS Prades
Maison de santé du Conflent
2 Avenue du Général Roques – 66500 Prades

Communiqué de la Coordination Nationale des Comités de Défense des Hôpitaux et Maternités de Proximité. L’exigence de répondre aux besoins de santé de la population s’affirme

Dans la situation de crise politique à laquelle nous continuons d’assister, la Coordination Nationale des Comités de Défense des Hôpitaux et Maternités de proximité souhaite rappeler ses propositions : le projet de loi de financement de la Sécurité Sociale doit répondre aux besoins de la population et l’assurance maladie ne peut être la variable d’ajustement des finances de notre pays. Une population en bonne santé est essentielle pour l’avenir de notre pays ! Face à la financiarisation du système de santé, le service public est la solution comme le propose la Coordination dans sa plaquette pour un service public territorial de soins de premier recours. Il y a besoin de personnels de santé respectés, en nombre et bien répartis comme l’explique la Coordination dans son plan d’urgence.

L’heure est à la mobilisation pour faire connaître les exigences populaires : la santé est une des premières préoccupations !

La Coordination Nationale des Comités de Défense des Hôpitaux et Maternités de Proximité se félicite de la multiplicité des initiatives de ses comités à l’occasion du 80ème anniversaire de la Sécurité Sociale : Dourdan, Sarlat, Bergerac, Aubenas, Alès, Vire, Voiron… Toutes dépassent la commémoration pour exiger des recettes supplémentaires afin que l’Assurance Maladie réponde aux besoins de santé de la population, pour en finir avec les restes à charge pour les malades, en particulier les dépassements d’honoraires et aller vers une prise en charge à 100 % des soins prescrits et de la prévention par la Sécurité Sociale. La Coordination appelle à poursuivre les campagnes de signatures de la pétition « La Sécu, c’est vital » en expliquant comment toute augmentation de salaire net, sans augmentation du salaire brut ne fait qu’appauvrir les salariés : moins de Sécurité Sociale, ce sont des dépenses supplémentaires de complémentaires à payer ou des frais de santé non remboursés.

Ce sont aussi les multiples initiatives locales auxquelles participent les comités de la Coordination qui s’ajoutent à la manifestation nationale organisée le 9 octobre à Paris devant le ministère de la santé par des organisations syndicales de la santé et de l’action sociale comme à Oloron Sainte Marie, Marmande, Rethel, Ruffec … Avec les personnels, les usagers veulent dire non à la casse du service public hospitalier !