Rentrée scolaire. FSU et SNUipp se rallient aux mobilisations du 10 et 18 septembre (L’Indep)

À l’approche imminente de la nouvelle année scolaire, FSU et SNUipp s’inquiètent d’un climat « tendu » pour cette rentrée et annoncent rejoindre les mobilisations du 10 et 18 septembre.

À l’aube de cette rentrée scolaire 2025-2026, la FSU-SNUipp (Syndicat National Unitaire des Instituteurs, Professeurs des Écoles et PEGC) 66 s’est réunie ce vendredi 29 août 2025 dans ses locaux pour pointer du doigt les conditions de cette nouvelle année. Et le sentiment partagé par Audrey Corrège, Frédéric Traby et Jean-François Nogues, co-secrétaires du syndicat n’est autre que de l’« inquiétude ».

Tout d’abord, l’inquiétude face au constat que « plus de 400 élèves sont sur listes d’attente pour intégrer des établissements spécialisés et pourraient donc se retrouver en milieu ordinaire ».

« Nous n’avons pas la même notion de priorité »

Mais aussi celle qui impacte les classes Ulis et le manque de places pour le passage des élèves au collège. A cela, s ajoute la problématique des moyens.

« La ministre annonce vouloir faire du 1er degré une priorité puisqu’ils sont un investissement pour l’avenir mais quand on voit les restrictions avec les coupes budgétaires, nous n’avons pas la même notion de priorité », expose Audrey Corrège.

Avec des classes de 27 élèves en moyenne dans les écoles, la FSU-SNUipp rappelle que dans un contexte de baisse démographique, c’était l’occasion, « même avec un budget constant d’avoir moins d’élèves. Ils ne profitent même pas de ce moment-là. Encore une occasion ratée », poursuivent les co-secrétaires.

15 démissions dans le 1er degré en 2024

Dans le même sac, ils évoquent « une brigade de remplaçants forcés de prendre des postes de titulaires pour combler le manque de moyens », « une revalorisation salariale qui n’a pas abouti », « un métier non attractif pour les jeunes », « les 15 démissions du 1er degré en 2024 dans le département »… Entre autres. Concluant sur des sujets qu’ils ne négligeront pas pour cette année : l’inclusion, la souffrance au travail et le côté déficitaire de titulaire, remplacés par des contractuels.

Des constats qui amènent à une date de mobilisation, celle du 18 septembre à l’initiative de l’intersyndicale pour dénoncer « les choix de budget et l’effort des 44 milliards ». Mais avant ça, le 10 septembre sera aussi un point de ralliement : « On soutient et on appelle à participer aux mobilisations », conclut le syndicat.

Laura Morales (L’Indépendant, le 30 août 2025)

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