Prades. Les 60 ans de Terra nostra et 50 ans de l’Agram fêtés (L’Indep)

Des revues, photos et 33 tours sont exposés.

Mardi 19 août, à l’espace Martin-Vivès, 81 bis rue du Palais-de-justice, Ramon
Gual, président de l’association Terra nostra, retrace dans une exposition magistrale les 60 ans de recherches et de publications de la revue Terra nostra et les 50 ans du groupe musical l’Agram. Les ouvrages rédigés en catalan ou version bilingue (catalan-français) constituent une référence précieuse pour la connaissance de l’histoire locale et du patrimoine catalan. Des albums originaux (33 tours) de l’Agram sont aussi exposés, ainsi que de très nombreuses photographies. Des cartes géographiques expliquent les différentes périodes historiques. Le dernier magasine Terra nostra 1965-2025 est proposé à la vente sur place, ainsi que plusieurs autres titres. Le samedi 30 août à 11 h et le samedi 20 septembre à 16 h 30 (dans le cadre des journées du patrimoine), Ramon Gual sera présent pour faire une visite commentée de son exposition. Entrée libre, à voir jusqu’au vendredi 26 septembre, du mardi au samedi de 9 h 30 à 12 h et de 14 h 30 à 18 h.

Contact au 04 68 05 22 43.

Serge Andreu (L’Indépendant, le 22 août 2025)

Elne. Hommage à Esther Senot, rescapée de la Shoah (L’Indep)

La ville a dévoilé une plaque en l’honneur de cette grande dame.

Fidèle à ses principes de justice, de solidarité et de lutte contre toutes les formes de haine, la ville a rendu un vibrant hommage à Esther Senot, l’une des dernières survivantes de la Shoah, en nommant en son honneur la salle des fêtes de l’hôtel de ville.

Déportée à l’âge de 15 ans à Auschwitz-Birkenau, Esther Senot a survécu à l’enfer des camps nazis. Depuis, elle consacre sa vie à témoigner, à transmettre, à sensibiliser les jeunes générations à travers les écoles, les associations et les lieux de mémoire.

Un combat de tous les instants pour que « cela ne se reproduise jamais ». Ce lundi 18 août, la commune s’est mobilisée pour honorer cette grande dame. La cérémonie a débuté par la projection du documentaire Esther Senot, rescapée d’Auschwitz, en présence de l’intéressée, de sa famille, du réalisateur illibérien Cyril Tricot et d’un public nombreux et ému.

Cette œuvre bouleversante retrace le parcours d’Esther, sa déportation, sa survie et son engagement sans faille pour la mémoire.

À 18h30, la salle des fêtes a officiellement été renommée en son honneur, en présence du maire Nicolas Garcia, des élus municipaux, d’Esther Senot, de la présidente du département Hermeline Malherbe de nombreux citoyens. Une plaque apposée à l’entrée de la salle rappelle désormais le combat et les valeurs portés par cette survivante hors du commun.

Dans son discours, le maire a insisté sur l’importance de préserver la mémoire, notamment en ces temps troublés où le fascisme et la haine sont aux portes du pouvoir, au niveau national comme local. Des propos partagés par Esther Senot elle-même, qui a déclaré avec force et émotion: « Ils ont changé de nom, mais pas d’idées », soulignant la nécessité de rester vigilant face aux résurgences de l’extrême droite. Cette cérémonie a été bien plus qu’un hommage: un acte citoyen, un rappel historique et un message d’espoir.

L’Indépendant, le 21 août 2025

Elne. La salle des fêtes portera le nom d’Esther Senot (L’Indep)

La commune fidèle a son engagement en faveur de la mémoire et du devoir
de transmission, met à l’honneur celles et ceux qui se sont battus ou ont
survécu aux drames de la Seconde Guerre mondiale. Le lundi 18 août, Nicolas Garcia, maire, et l’ensemble des élus ont choisi de rendre hommage à l’une des dernières survivantes de la Shoah, Esther Senot, déportée à l’âge de 15 ans au camp d’extermination d’Auschwitz-Birkenau.

Depuis de nombreuses années, Esther Senot consacre sa vie à témoigner de l’horreur de la Shoah dans les établissements scolaires, les associations et les lieux de mémoire. Par ses paroles, elle œuvre à maintenir vivant le souvenir de cette tragédie humaine pour qu’elle ne se répète jamais.

Ce lundi 18 août, sera inaugurée, en sa présence, la plaque nommant la salle des fêtes de son nom. À travers ce geste symbolique, la municipalité réaffirme son attachement aux valeurs d’humanisme, de transmission et de mémoire. Le film documentaire Esther Senot, rescapée d’Auschwitz, réalisé par Cyril Tricot, sera projeté à 17 h 30 au cinéma Vautier. La cérémonie d’inauguration se déroulera ensuite à 18 h 30 devant la salle des fêtes de l’hôtel de ville, suivie d’un vin d’honneur dans le hall de la mairie.

L’Indépendant, le 16 août 2025

Valmanya. Commémorer pour ne pas oublier (L’Indep)

Sous la présidence de Didier Carponcin, sous-préfet de Prades, accompagné des autorités civiles et militaires, le maire Jean-Mare Monserrat a ouvert le cortège du souvenir. L’assemblée s’est dirigée et recueillie devant la crypte honorant le sacrifice des victimes, Julien Panchot et les combattants de la Résistance, les civils fusillés ou déportés.

Trois chants

Après la levée des couleurs, trois chants ont rythmé la cérémonie.

Tout d’abord, El cant dels ocells de Pablo Casals, interprété par Maëlle Rouifed. Cette mélodie catalane est un espoir pour la paix, pour retrouver la liberté op-pressée. Ce sont les oiseaux qui portent cette partition car ils n’ont de cesse de chanter chaque jour et de façon universelle au-delà des bruits de la fureur et des éteignoirs.

Le deuxième, Le chant des parti-sans, entonné par la foule pré-sente, a rendu hommage aux combattants. Ils se sont engagés, pour cette même liberté, de leur propre libre arbitre, et pour certains, comme Julien Panchot et les résistants, jusqu’au terme ultime. Enfin La Marseillaise pour laquelle tous les participants ont uni leur voix dans la volonté d’exprimer leur fierté républicaine et de défendre ses valeurs si fortes et fragiles: la liberté, l’égalité et la fraternité. La cérémonie se poursuivait au centre du village avec les discours du maire, du sous-préfet, du représentant de l’Association nationale des Anciens combattants de la Résistance, du maire de Malleval-en-Vercors. Elle s’est conclue par un poème lu par R. Maeso, petit-fils de Barthélémy Panchot. Tous ont rappelé avec rigueur et émotion la valeur d’exemple de la mobilisation de la Résistance et des civils face au fascisme et à la barbarie. Le sacrifice de ces combattants, des civils espagnols et français, l’incendie et la destruction du village de Valmanya en sont un témoignage poignant. Enfin, les autorités se sont recueillies avec salut aux drapeaux au monument aux Morts pour honorer toutes les victimes des conflits.

Commémorer pour ne pas répéter. Commémorer pour résister.

L’Indépendant, le 9 août 2025

Canohès. Une cérémonie en hommage à Julien Panchot (L’Indep)

Julien Panchot, résistant antifasciste, ainsi que ses frères Barthélémy et Aristide, ont été honorés. Chaque année, une cérémonie se tient au cimetière de Canohès rassemblant des membres de la famille Panchot, des élus locaux, des représentants d’associations d’Anciens combattants, des porte-drapeaux et des militants du Parti communiste français (PCF).

Julien Panchot, né en 1901 à Canohès, s’est engagé très tôt dans la lutte contre le fascisme. Il a participé à la guerre d’Espagne, puis a rejoint la Résistance française pendant la Seconde Guerre mondiale. Membre des Francs-tireurs et partisans (FTPF), il a été capturé, torturé et exécuté par les nazis en août 1944 lors de l’attaque du maquis Henri-Barbusse à Valmanya. La cérémonie de commémoration s’est déroulée en deux temps : les discours avec le dépôt de gerbes, ainsi que les chants tels que Le chant des partisans et La Marseillaise, suivi d’une nouveauté cette année à la demande des membres de la famille, la diffusion d’un extrait d’un documentaire de 2021 rappelant le déroulé de cette guerre.

La municipalité a offert un pot de l’amitié. Cette cérémonie vise à rappeler l’engagement des frères Panchot et à transmettre leur mémoire aux générations futures.

En reconnaissance de leur sacrifice, plusieurs lieux portent le nom de Julien Panchot, notamment l’école élémentaire et une salle communale à Canohès.

Y. D. (L’Indépendant, le 8 août 2025)

La cellule de Canohès rend hommage à Julien Panchot

La cellule du PCF de Canohès comme tous les ans, rend hommage à Julien Panchot et dépose une gerbe sur sa tombe. Nous n’oublions pas Barthélémy et Aristide, c’est ensemble qu’ils ont écrit une page de l’histoire.

Au retour de son service militaire dans la marine, Julien adhère au Parti Communiste et part avec son frère Barthélémy en Tunisie où ils militent au parti communiste Tunisien. Il était un militant actif en France à son retour.

Volontaire dans les brigades internationales, il oeuvra dans le cadre du comité d’aide à l’Espagne républicaine et en tant que chauffeur routier, il transporta du matériel destiné aux républicains.

Avec son frère Aristide ils furent faits prisonniers par des Italiens au camp de Burgos où ils furent très mal traités. Libérés après une intervention du gouvernement, Édouard Daladier ayant reçu une lettre de André Marty concernant leur incarcération (cette lettre est parue dans le Travailleur Catalan).

Menacés d’arrestation avec Barthélemy ils passent dans la clandestinité et julien participe particulièrement à l’organisation des FTPF locaux (Francs-Tireurs Partisans Français).

Avec Barthélemy ils rejoignent le maquis Henri Barbusse et en deviennent des chefs, Julien fut chargé de la direction politique de ce maquis qui regroupa entre 25 et 70 hommes.

Ils firent des actions importantes dont la prise de Prades avec le groupe de l’AGE (Agrupacion de guerilleros espagnoles).

L’attaque de Valmanya par les Allemands s’inscrivait dans le cadre d’une stratégie générale décidée après le débarquement du 6 juin.

C’est après un très dur combat pour empêcher les Allemands d’investir le village de Velmanya que Julien fut blessé, torturé et finalement tué sur le mur des mines de la Pinosa, qui en porte encore les stigmates.

Les frères Panchot sont les héros d’une période troublée de l’histoire où l’engagement était la seule issue possible pour agir et changer le cours de l’histoire.

Ils étaient animés par l’espoir politique et social né du programme du conseil national de la résistance en 1944 appelé : « Les Jours heureux ».

Dans leurs pas, avec les camarades et amis de la cellule du parti communiste de Canohès nous continuons à vouloir participer à l’élaboration d’un projet de société qui applique la devise républicaine afin de garantir l’égalité, la liberté et la fraternité.

La fédération et l’engagement de chacun restent une arme dissuasive face aux événements dramatiques. L’histoire de notre société actuelle a besoin de citoyens fédérés et engagés pour l’écrire.

Nous avons une pensée émue pour notre camarade Simone Maso digne fille de cette famille militante, aux multiples engagements.

Hommage aux nomades victimes du nazisme. Un appel à sortir de l’oubli (L’Indep)

Hier après-midi, une cérémonie s’est tenue au Mémorial du camp de Rivesaltes à l’occasion de la journée européenne de la mémoire du génocide des populations dites « nomades » pendant la Seconde Guerre mondiale : Roms, Manouches, Sinti, Gitans, Yéniches et Voyageurs.

« Il faut se rappeler. On ne peut pas les oublier. » Moment de recueillement et d’émotion ce samedi 2 août dans les Pyrénées-Orientales. À l’occasion de la Journée européenne de la mémoire du génocide des populations dites « nomades » pendant la Seconde Guerre Mondiale, une cérémonie s est tenue en deux temps à Rivesaltes. D’abord au pied des stèles commémoratives le long de la RD5, en direction d’Opoul-Périllos, puis au cœur même du Mémorial du camp.

Cette journée, bien que non encore reconnue officiellement par la République française, revêt une importance majeure pour les associations, les familles et les membres de la communauté dite « nomade ». Elle rappelle une réalité historique longtemps passée sous silence. Celle de l’internement par les Nazis de plus de 1 400 hommes, femmes, enfants et vieillards dans des conditions effroyables à Rivesaltes, entre janvier 1941 et novembre 1942.

Venus d’Alsace, de Moselle, de Catalogne ou encore d’Europe centrale, ici, les internés étaient Manouches, Yéniches, Sinti, Gitans ou Roms. Pour nombre d’entre eux, Rivesaltes ne fut qu’une étape, avant d’être envoyés vers d’autres camps ou déportés vers les camps de la mort.

« Cette journée doit devenir officielle »

Ce samedi après-midi, le dépôt d’objets personnels ayant appartenu à Raymond Burkler -interné au camp en 1941 et 1942- a marqué la cérémonie. Cédés par sa famille, ces objets présentés dans l’exposition temporaire Le camp des familles consacrée à l’internement des « nomades », font désormais partie des collections du Mémorial. Ainsi, le public pourra découvrir une photo portrait de Raymond Burkler, une porte photos fait main réalisé et gravé par ses soins. Mais également son portefeuille d’alors, en cuir.

« Nous souhaitons marquer une étape dans le processus de reconnaissance de cette mémoire et de réparation des persécutions subies », a souligné Céline Sala-Pons, directrice du mémorial. Dans un discours empreint de gravité, elle a lancé un appel : « Cette journée doit devenir officielle. Pour les familles. Pour les vivants. Pour l’Histoire. Ces femmes, ces hommes, ces enfants, font pleinement partie de l’histoire de France et d’Europe. » Le message était clair.

Et la perche bien tendue au gouvernement français.

Driss Chaït (L’Indépendant, le 3 août 2025)

Valmanya. Il y a 81 ans, le village était pillé et incendié: dimanche on se souvient (L’Indep)

Commémoration du 81 anniversaire des combats de la Pinosa et de l’incendie du village.

Le 3 septembre 1939, le président Daladier signait la déclaration de guerre contre l’Allemagne d’Hitler et son gouvernement nazi suite a l’invasion de la Pologne et au traité défensif qui liait les deux pays.

C’était l’annonce des combats, des martyrs mais aussi de la collabo-ration. Les exactions avaient déjà commencé en Allemagne bien avant la déclaration de guerre mais se sont étendues inexorablement durant le conflit. C’était des exécutions, des massacres de combattants militaires et partisans, l’emprisonnement et la mort pour des civils au regard de leur idéologie, mais aussi, au-delà de tout entendement, de leur religion, de leur culture, de leur habitat.

Enfants, femmes, personne ne pouvait être épargné. Valmanya est ainsi un exemple où des combattants de la résistance ont été exécutés, mais aussi des villageois n’ayant pour seul attribut que d’être de simples habitants et travailleurs et à ce titre considérés comme complices au-delà de toute justice. Le village sera rasé par vengeance aveugle et cupidité.

Pour rappel, dès le 1er aout 1944, une action combinée des forces allemandes et de la milice converge vers les maquis après être passée à La Bastide et y avoir exécuté trois personnes, guérilleros et civils. La colonne venant de Vinça, retardée par des groupes de maquisards permet à la population de Valmanya de s’enfuir dans la montagne. En effet, Valmanya, par le réseau Sainte-Jeanne d’Abdon Cassot, par la mobilisation du groupe Franc de René Horte, par les actions du maquis Henri Barbusse sous le commandement, à l’époque de Valmanya, de Julien Panchot, avait montré avec le soutien effectif des habitants son courageux mais difficile choix du combat pour la liberté et de la résistance au fascisme. Le pillage de Valmanya commence alors, destruction et incendie… Les forces de la milice et allemandes s’en prennent à la rare population restée sur place. Deux anciens du village Pierre Baux et Jacques Romeux, deux ouvriers agricoles espagnols, Emitério Barrena et José Gimeno sont torturés et exécutés sur place. Une habitante est également violée dans des conditions insoutenables. En même temps l’action militaire se poursuit. La majorité des maquis peut S’échapper aidée par l’action de maquisard FTP, sous le commandement de Julien Panchot, resté à La Pinosa pour assurer les arrieres. Blessé, Julien Panchot est torturé avant d’être exécuté contre le mur de la cantine des mines de La Pinosa.

En souvenir, le maire de Valmanya et le conseil municipal invitent tous les citoyens a venir se recueillir et rendre hommage à ces combattants et toutes les victimes le dimanche 3 août à 11 heures. Cette cérémonie du 81° anniversaire des combats de La Pinosa et de l’incendie du village sera présidée par Didier Carponcin, sous-préfet de Prades.

B. Leduc (L’Indépendant, le 1er août 2025

Hommage à Jean Jaurès. Intervention de Michel Coronas, porte-parole du PCF 66

Mesdames, Messieurs,
Chers amis et camarades,

Vous avez répondu à notre invitation pour rendre hommage à Jean Jaurès assassiné voici cent onze ans à la veille du déclenchement d’une des plus grandes boucheries humaines de l’ère « moderne » la première guerre mondiale.

Jaurès incarnait la défense du mouvement ouvrier et de ses luttes, des idées socialistes pour une transformation profonde et radicale de la société française.

L’on retient également son engagement absolu pour la Paix dont il considérait qu’elle était indispensable pour permettre l’aboutissement de l’émancipation des travailleurs.

Une conception de la Paix fondée sur le principe de la légitimité de la Défense Nationale, de la non-agression des autres nations et peuples, et dans le même temps de la nécessaire satisfaction des besoins des salariés et de la population.

Une conception forgée par une vision de classe, conjuguée à une volonté de fonder des projets et des propositions de transformation économiques et sociales prenant en compte les particularités et réalités de notre pays.

Ce qui fait dire à Jaurès « la République est le patrimoine commun de tous les démocrates. La République sauvegardée et développée ouvre la voie au Socialisme. »

Ceux qui se réclament de son héritage ou de sa filiation qu’ils se réunissent ici à Perpignan un jour de premier Mai, mais entre soi, devant son buste, ou d’autres qui l’évoquent mais initient dans une grande collectivité territoriale des politiques de soutien à la course aux armements ne devraient pas oublier ce projet fondateur.

Nous considérons que sont toujours d’actualité les analyses produites par ce grand dirigeant socialiste qui n’a jamais dissocié les mobilisations pour la Paix et les luttes pour l’émancipation sociale.

Et nous en avons aujourd’hui la démonstration dans le cadre d’une crise généralisée du « système capitaliste qui porte la guerre comme l’orage la nuée ».

Pour maintenir leur domination et tenter de résoudre l’usure de leur système et ses contradictions internes, partout sur la planète les grandes puissances financières poussent simultanément les feux d’une croisade anti sociale, d’une course au surarmement et d’une remise en cause de la démocratie.

Sous la férule du sinistre Trump l’impérialisme américain use d’une variante pour tenter d’imposer son tempo sur les relations internationales.

Il sonne la charge contre l’ONU et ses institutions qui tentent de promouvoir des politiques multilatérales dans les domaines de la santé avec l’OMS, des échanges culturels avec l’UNESCO, de l’aide aux réfugiés victimes des guerres tel que l’UNRWA en Palestine.

Il maltraite la communauté scientifique dans tout les domaines et particulièrement dans les disciplines sociales et de la lutte contre le changement climatique.

Or le système capitaliste porte une responsabilité majeure dans les désordres économiques et climatiques au travers des délocalisations industrielles dans les pays du sud.

Les multinationales y bénéficient d’une exploitation plus forte des salariés dont les systèmes de protection sociales et environnementales sont maintenus au plus bas ou inexistants.

Le comportement impérialiste des USA se vérifié jusque dans la guerre de domination économique engagée sur ses propres « alliés » du camp occidental au moyen des droits de douane véritable racket institutionnel.
Le Gouvernement Français et les milieux patronaux semblent découvrir cette logique meurtrière, mais c’est la leur ! Celle d’une concurrence sans foi ni loi, la loi cynique du plus fort.

La même qui est promue dans les échanges internationaux et dans notre pays.

Le gouvernement Bayrou agite la muleta d’un budget 2026 saignant.

Quarante Milliards d’€ d’économie à réaliser. Et c’est la litanie des coupes sombres dans les domaines de la Santé, de l’école, de la sécurité de proximité, de la lutte contre le réchauffement climatique, de la Cultures et du Sport, des droits des salariés.

Une année blanche à prix fort fiscal et social pour tous sauf pour les plus fortunés épargnés de tout effort alors que ruisselle comme jamais les distributions de profits (73 Milliards en 2024), l’augmentation des patrimoines privés, des fraudes et de l’évasion fiscales.

Cherchez l’erreur alors que vient d’être révélé par une commission d’enquête du Sénat dont est rapporteur notre camarade Fabien GAY le puits sans fond des aides aux entreprise de plus de 211 Milliards annuel sans contrôle ni traçabilité.

Évidemment les bénéficiaires sont en priorité les plus grosses multinationales tandis que PME et TPE peinent à desserrer l’étau financier.

Vous avez plus de chance aujourd’hui en étant au RSA d’être traqué financièrement que les champions de l’évasion et de l’optimisation fiscales aidés et conseillé par les banques.

Contrairement aux assertions médiatiques l’argent est abondant Les moyens financiers existent de faire autrement.

Mais les caisses de l’Etat ont été vidées par les cadeaux octroyés aux plus riches.

Mais, mais comme l’aurait chanté Claude Nougaro il faut se préparer à la guerre manière de faire taire toute velléité de justice sociale et de faire rimer toute revendication comme un acte de trahison.

Et la machine s’emballe !

L’ombre de l’ennemi russe, au passage tout aussi capitaliste et impérialiste que les occidentaux, justifie tout.

Un simple regard sur les données chiffées tempère les affirmations anxiogènes du Président de la République, du Chef d’Etat-major des armées, et d’autres.

Le budget militaire de la Russie a atteint en 2024 140 Milliards d’€, mais celui cumulé des Etats européen 550 et celui des Etats Unis 997 Milliards de $, soit plus de dix fois celui de l’ogre.

Malgré ce l’OTAN il y a trois semaines sous le diktat des USA décide de porter à près de 5 % du PIB les budgets militaires des pays membres de l’alliance, dont le nôtre.

Mais en contrepartie l’achat de matériels et fournitures militaires sera fait au profit des multinationales US.

Les intérêts des marchands de canon ne et de leurs représentants ne sont jamais bien loin de ces transactions juteuses.

C’est une pure folie qui siphonne en contrepartie les budgets civils.

Alors que les dépenses militaires mondiales avoisinent les 2.700 Milliards de $, l’aide au développement atteint péniblement 211 Milliards soit 13 fois moins.

Notre pays occupe le quatrième rang mondial pour les des dépenses militaires et en 2025 la charge des dépenses de la défense nationale représente un proportionnellement un fardeau de 363 Millions d’€ pour la population des P-O.

Alors comment changer cet état des choses ?

Par la mobilisation des consciences et des luttes sociales pour ne pas se laisser faire.

Il n’y a aucune fatalité, ce que Jaurès analysait en disant : « Ce n’est pas seulement par la force des choses que s’accomplira la Révolution sociale, c’est par la force des hommes, l’énergie des consciences et des volontés L’histoire ne dispensera jamais les hommes de la vaillance et de la noblesse individuelle ».

Autrement dit c’est la mobilisation citoyenne dans la transparence et la clarté des objectifs et des responsabilités qui est le vecteur de luttes gagnantes.

Le succès de la pétition citoyenne contre la loi Duplomd réunissant plus de deux millions de signatures en est un symbole, permettant de mettre en difficultés les lobbys agro industriels qui ont portés cette loi inepte.

Par contre les appels à des rassemblements excluants syndicats et Partis politiques sont beaucoup plus douteux quand leurs auteurs se parent d’un anonymat prompt à toures les récupérations et à éviter les débats contradictoires propres à édifier les consciences.

Dans ces constructions, si l’on veut exclure le complotisme permettant toutes les manœuvres, c’est bien à la conscience et au débat argumenté sans exclusive que l’on doit faire appel.

N’oublions pas que parmi les dominants de notre époque ceux qui ont la main mise sur les réseaux sociaux n’ont aucune sympathie pour la démocratie sociale ou politique.

Ils sont aussi promoteurs et acteurs de la course toxique (tel Munsk) au surarmement ambiant.

Avec une double conséquence.

Celui de stériliser des ressources utiles pour répondre aux besoins des salariés et des populations.

De conforter la mise en place des régimes d’extrême droite qui sont prêt à exercer le pouvoir comme meilleur défenseur du capitalisme en divisant et bâillonnant les citoyens.

Comme par le passé la haine et l’exclusion, la guerre et la violence sont leurs marques de fabrique.

Nous en avons la démonstration en Israël avec la terrible entreprise génocidaire à l’encontre du peuple palestinien et en bien d’autres pays ou leur arrivé au pouvoir rime avec guerre, reculs sociaux et sociétaux.

Notre engagement, celui des communistes, pour la Paix et le désarmement notamment nucléaire est en phase avec les besoins de l’humanité et de son avenir.

Les salariés, la jeunesse ont tout à y gagner pour trouver les ressources propres à répondre aux défis de l’Humanité.

Cultures de Paix du 15 au 21 Septembre la lutte des femmes dans le monde pour la Paix, nombreux partenariats…

Envoi d’un jeune du Département Bastien Sacaze au Japon.

Malgré une apparente impuissance, Je souhaite insister sur l’utilité et l’importance de notre capacité à agir pour la résolution des conflits armés. Sans les mobilisations populaires et de la jeunesse l’évolution de la position de la France sur la reconnaissance d’un Etat Palestinien serait incompréhensible.

C’est la question de la recherche du soutien et de l’expression populaire la plus large qui doit être au cœur de nos réflexions pour être plus efficace.

Pour conclure cet hommage je laisserai le dernier mot à Jean Jaurès pour affirmer son engagement méthodique pour la Paix « Le courage c’e n’est pas de laisser aux mains de la force la solution des conflits que la raison peur résoudre ».

La mobilisation des citoyens et des peuples, votre mobilisation sont partie prenante de cette raison.

Merci de votre attention.Mesdames, Messieurs,
Chers amis et camarades,

Vous avez répondu à notre invitation pour rendre hommage à Jean Jaurès assassiné voici cent onze ans à la veille du déclenchement d’une des plus grandes boucheries humaines de l’ère « moderne » la première guerre mondiale.

Jaurès incarnait la défense du mouvement ouvrier et de ses luttes, des idées socialistes pour une transformation profonde et radicale de la société française.

L’on retient également son engagement absolu pour la Paix dont il considérait qu’elle était indispensable pour permettre l’aboutissement de l’émancipation des travailleurs.

Une conception de la Paix fondée sur le principe de la légitimité de la Défense Nationale, de la non-agression des autres nations et peuples, et dans le même temps de la nécessaire satisfaction des besoins des salariés et de la population.

Une conception forgée par une vision de classe, conjuguée à une volonté de fonder des projets et des propositions de transformation économiques et sociales prenant en compte les particularités et réalités de notre pays.

Ce qui fait dire à Jaurès « la République est le patrimoine commun de tous les démocrates. La République sauvegardée et développée ouvre la voie au Socialisme. »

Ceux qui se réclament de son héritage ou de sa filiation qu’ils se réunissent ici à Perpignan un jour de premier Mai, mais entre soi, devant son buste, ou d’autres qui l’évoquent mais initient dans une grande collectivité territoriale des politiques de soutien à la course aux armements ne devraient pas oublier ce projet fondateur.

Nous considérons que sont toujours d’actualité les analyses produites par ce grand dirigeant socialiste qui n’a jamais dissocié les mobilisations pour la Paix et les luttes pour l’émancipation sociale.

Et nous en avons aujourd’hui la démonstration dans le cadre d’une crise généralisée du « système capitaliste qui porte la guerre comme l’orage la nuée ».

Pour maintenir leur domination et tenter de résoudre l’usure de leur système et ses contradictions internes, partout sur la planète les grandes puissances financières poussent simultanément les feux d’une croisade anti sociale, d’une course au surarmement et d’une remise en cause de la démocratie.

Sous la férule du sinistre Trump l’impérialisme américain use d’une variante pour tenter d’imposer son tempo sur les relations internationales.

Il sonne la charge contre l’ONU et ses institutions qui tentent de promouvoir des politiques multilatérales dans les domaines de la santé avec l’OMS, des échanges culturels avec l’UNESCO, de l’aide aux réfugiés victimes des guerres tel que l’UNRWA en Palestine.

Il maltraite la communauté scientifique dans tout les domaines et particulièrement dans les disciplines sociales et de la lutte contre le changement climatique.

Or le système capitaliste porte une responsabilité majeure dans les désordres économiques et climatiques au travers des délocalisations industrielles dans les pays du sud.

Les multinationales y bénéficient d’une exploitation plus forte des salariés dont les systèmes de protection sociales et environnementales sont maintenus au plus bas ou inexistants.

Le comportement impérialiste des USA se vérifié jusque dans la guerre de domination économique engagée sur ses propres « alliés » du camp occidental au moyen des droits de douane véritable racket institutionnel.
Le Gouvernement Français et les milieux patronaux semblent découvrir cette logique meurtrière, mais c’est la leur ! Celle d’une concurrence sans foi ni loi, la loi cynique du plus fort.

La même qui est promue dans les échanges internationaux et dans notre pays.

Le gouvernement Bayrou agite la muleta d’un budget 2026 saignant.

Quarante Milliards d’€ d’économie à réaliser. Et c’est la litanie des coupes sombres dans les domaines de la Santé, de l’école, de la sécurité de proximité, de la lutte contre le réchauffement climatique, de la Cultures et du Sport, des droits des salariés.

Une année blanche à prix fort fiscal et social pour tous sauf pour les plus fortunés épargnés de tout effort alors que ruisselle comme jamais les distributions de profits (73 Milliards en 2024), l’augmentation des patrimoines privés, des fraudes et de l’évasion fiscales.

Cherchez l’erreur alors que vient d’être révélé par une commission d’enquête du Sénat dont est rapporteur notre camarade Fabien GAY le puits sans fond des aides aux entreprise de plus de 211 Milliards annuel sans contrôle ni traçabilité.

Évidemment les bénéficiaires sont en priorité les plus grosses multinationales tandis que PME et TPE peinent à desserrer l’étau financier.

Vous avez plus de chance aujourd’hui en étant au RSA d’être traqué financièrement que les champions de l’évasion et de l’optimisation fiscales aidés et conseillé par les banques.

Contrairement aux assertions médiatiques l’argent est abondant Les moyens financiers existent de faire autrement.

Mais les caisses de l’Etat ont été vidées par les cadeaux octroyés aux plus riches.

Mais, mais comme l’aurait chanté Claude Nougaro il faut se préparer à la guerre manière de faire taire toute velléité de justice sociale et de faire rimer toute revendication comme un acte de trahison.

Et la machine s’emballe !

L’ombre de l’ennemi russe, au passage tout aussi capitaliste et impérialiste que les occidentaux, justifie tout.

Un simple regard sur les données chiffées tempère les affirmations anxiogènes du Président de la République, du Chef d’Etat-major des armées, et d’autres.

Le budget militaire de la Russie a atteint en 2024 140 Milliards d’€, mais celui cumulé des Etats européen 550 et celui des Etats Unis 997 Milliards de $, soit plus de dix fois celui de l’ogre.

Malgré ce l’OTAN il y a trois semaines sous le diktat des USA décide de porter à près de 5 % du PIB les budgets militaires des pays membres de l’alliance, dont le nôtre.

Mais en contrepartie l’achat de matériels et fournitures militaires sera fait au profit des multinationales US.

Les intérêts des marchands de canon ne et de leurs représentants ne sont jamais bien loin de ces transactions juteuses.

C’est une pure folie qui siphonne en contrepartie les budgets civils.

Alors que les dépenses militaires mondiales avoisinent les 2.700 Milliards de $, l’aide au développement atteint péniblement 211 Milliards soit 13 fois moins.

Notre pays occupe le quatrième rang mondial pour les des dépenses militaires et en 2025 la charge des dépenses de la défense nationale représente un proportionnellement un fardeau de 363 Millions d’€ pour la population des P-O.

Alors comment changer cet état des choses ?

Par la mobilisation des consciences et des luttes sociales pour ne pas se laisser faire.

Il n’y a aucune fatalité, ce que Jaurès analysait en disant : « Ce n’est pas seulement par la force des choses que s’accomplira la Révolution sociale, c’est par la force des hommes, l’énergie des consciences et des volontés L’histoire ne dispensera jamais les hommes de la vaillance et de la noblesse individuelle ».

Autrement dit c’est la mobilisation citoyenne dans la transparence et la clarté des objectifs et des responsabilités qui est le vecteur de luttes gagnantes.

Le succès de la pétition citoyenne contre la loi Duplomd réunissant plus de deux millions de signatures en est un symbole, permettant de mettre en difficultés les lobbys agro industriels qui ont portés cette loi inepte.

Par contre les appels à des rassemblements excluants syndicats et Partis politiques sont beaucoup plus douteux quand leurs auteurs se parent d’un anonymat prompt à toures les récupérations et à éviter les débats contradictoires propres à édifier les consciences.

Dans ces constructions, si l’on veut exclure le complotisme permettant toutes les manœuvres, c’est bien à la conscience et au débat argumenté sans exclusive que l’on doit faire appel.

N’oublions pas que parmi les dominants de notre époque ceux qui ont la main mise sur les réseaux sociaux n’ont aucune sympathie pour la démocratie sociale ou politique.

Ils sont aussi promoteurs et acteurs de la course toxique (tel Munsk) au surarmement ambiant.

Avec une double conséquence.

Celui de stériliser des ressources utiles pour répondre aux besoins des salariés et des populations.

De conforter la mise en place des régimes d’extrême droite qui sont prêt à exercer le pouvoir comme meilleur défenseur du capitalisme en divisant et bâillonnant les citoyens.

Comme par le passé la haine et l’exclusion, la guerre et la violence sont leurs marques de fabrique.

Nous en avons la démonstration en Israël avec la terrible entreprise génocidaire à l’encontre du peuple palestinien et en bien d’autres pays ou leur arrivé au pouvoir rime avec guerre, reculs sociaux et sociétaux.

Notre engagement, celui des communistes, pour la Paix et le désarmement notamment nucléaire est en phase avec les besoins de l’humanité et de son avenir.

Les salariés, la jeunesse ont tout à y gagner pour trouver les ressources propres à répondre aux défis de l’Humanité.

Cultures de Paix du 15 au 21 Septembre la lutte des femmes dans le monde pour la Paix, nombreux partenariats…

Envoi d’un jeune du Département Bastien Sacaze au Japon.

Malgré une apparente impuissance, Je souhaite insister sur l’utilité et l’importance de notre capacité à agir pour la résolution des conflits armés. Sans les mobilisations populaires et de la jeunesse l’évolution de la position de la France sur la reconnaissance d’un Etat Palestinien serait incompréhensible.

C’est la question de la recherche du soutien et de l’expression populaire la plus large qui doit être au cœur de nos réflexions pour être plus efficace.

Pour conclure cet hommage je laisserai le dernier mot à Jean Jaurès pour affirmer son engagement méthodique pour la Paix « Le courage c’e n’est pas de laisser aux mains de la force la solution des conflits que la raison peur résoudre ».

La mobilisation des citoyens et des peuples, votre mobilisation sont partie prenante de cette raison.

Merci de votre attention.