Lettre d’information du groupe CRCE.K au Sénat (n° du 28 novembre 2025)

Question d’actualité au gouvernement. On ne fait pas la guerre pour s’en débarrasser
Face aux maires de France, le chef d’état-major des armées a affirmé, je cite, « qu’il fallait accepter le risque de perdre ses enfants, de souffrir économiquement ».
Ce discours anxiogène et belliciste a laissé les maires, la nation tout entière, incrédules.
Madame la ministre, (…)
—> Lire l’intervention de Jérémy Bacchi

Motion tendant à opposer la question préalable sur le PLF 2026. Un budget à l’image de l’agonie du macronisme
Jeudi dernier, dans mon département du Val-de-Marne, j’organisais avec mon collègue et camarade député Nicolas Sansu un Atelier législatif sur le budget. Dans la Salle ? Des chauffeurs Uber, des livreurs Deliveroo, inquiets sur le seuil de TVA.
Des salariés de Sanofi Maisons Alfort. L’usine (…)
—> Lire l’intervention de Pascal Savoldelli

Débat sur le projet de loi de finances. Un PLF de va-t’en guerre
Après 38 jours de débats à l’Assemblée nationale et un rejet unanime, le PLF arrive au Sénat. Alors que nous attendions un PLF paré des ornements de l’Assemblée nationale, il nous arrive dans son état d’origine, tel qu’élaboré il y a plusieurs mois par un Premier ministre désavoué depuis. Ce PLF (…)
—> Lire l’intervention de Pierre Barros

Explication de vote sur le PLFSS 2026. « Ce PLFSS ne porte aucune vision de la société ni aucun projet cohérent »
Il est temps pour nous de faire le bilan des modifications adoptées par le Sénat.
La copie du PLFSS 2026, présentée en conseil des ministres le 14 octobre était particulièrement régressive, avec de nombreux reculs du périmètre de remboursement de la Sécurité sociale. La version, même (…)
—> Lire l’intervention de Silvana Silvani

Communiqué de presse sur le vote de l’amendement de suppression du décalage de la réforme des retraites
Nous continuons à demander l’abrogation de la scandaleuse réforme des retraites !
Le groupe Communiste Républicain Citoyen Écologiste et Kanaky s’est abstenu lors du vote de la suppression de l’article 45 bis du PLFSS 2026 prévoyant le décalage de trois mois de l’application de la réforme des retraites.
L’amendement de la droite sénatoriale portait en lui un discours de (…)
—> Lire l’intervention

Proposition de loi du groupe CRCE-K. Fiscalisation des rentes des grandes entreprises de la défense
La présente proposition de loi part d’un constat simple : le capitalisme, en crise permanente de valorisation, se nourrit de la guerre. Après avoir méthodiquement épuisé le monde du travail et la planète, le capital cherche aujourd’hui des débouchés alternatifs susceptibles de soutenir la (…)
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Débat sur l’avenir de la filière automobile. « En sacrifiant la logique industrielle sur l’autel de la baisse du coût du travail, on organise notre désindustrialisation »
Souveraineté, réindustrialisation et transition écologique sont dans toutes les bouches, mais dans les ateliers, les fonderies et les usines, les salariés voient les chaînes s’arrêter et les sites fermer.
En vingt ans, nous avons perdu 114 000 emplois dans l’automobile, et on anticipe 80 000 (…)
—> Lire l’intervention de Fabien Gay

Projet de loi de finances de fin de gestion pour 2025. « Notre pays ne se gouverne ni par la peur, ni par l’austérité, ni par la résignation »
La fin de gestion est marquée par un dérapage non comptable mais politique. Le chef d’État-major des armées évoque « le prix du sang », une parole d’autorité sans légitimité démocratique. La politique budgétaire favorise le climat délétère actuel.
Le Gouvernement prétend que 2025 marquerait (…)
—> Lire l’intervention de Pierre Barros

Les autres interventions

Les questions orales :

Les questions écrites :

Maury. 11-Novembre

La commémoration a eu lieu sous la conduite de Charles Chivilo, maire, conseiller départemental et de Lola Beuze, conseillère municipale et départementale, aux côtés du conseiller régional Patrick Cases. Le correspondant Défense Jean-Pierre Boluda, les conseillers municipaux, dont Robert Salvat et Henri Gomez, maitre de cérémonie, ont organisé le protocole. En présence des Anciens combattants, de douze pompiers, sept porte-drapeaux, un gendarme de La-tour-de-France, quatre gradés de la Délégation militaire autour du lieutenant-colonel Chapuy, du cafetier Thibaut Tiouri, Ancien combattant et réserviste en tenue militaire, le Souvenir français du Fenouillèdes était comblé. Avec aussi Pierre Lapraye et Gilles Bérard, délégués du secteur et Henri Jonca de la section histoire et arts militaires ont exaucé le souhait de Georges Clémenceau de ne jamais oublier.

L’Indépendant, le 16 novembre 2025

Mouvement des viticulteurs d’Occitanie. Soutien des communistes

Communiqué de presse du groupe Communistes Républicains et Citoyens d’Occitanie

Les viticulteurs d’Occitanie, première région viticole de France, traversent une crise sans précédent et alertent aujourd’hui sur une situation grave qui touche tout le pays et appelle des réponses de la part du gouvernement.

Si la production et les vendanges des dernières années ont été affectées par le mildiou, la sécheresse, les incendies, particulièrement en Occitanie, ainsi que par les effets du changement climatique, la filière doit aussi faire face à une crise de la demande.

Les vignerons de la moitié sud de la France, qui commercialisent en coopérative ou au négoce, subissent une mévente continue de leur production, aggravée par la décision de la Commission européenne qui a cédé sur les droits de douane avec les États-Unis après les difficultés rencontrées avec la Chine, ou encore par la chute des exportations vers la Russie depuis le début de la guerre.

Soumis au bon vouloir des négociants, les vignerons refusent à juste titre de se laisser faire.

Les vignerons se rassemblent aujourd’hui par milliers à Béziers pour alerter une nouvelle fois sur leur situation et dénoncer l’inflation, la baisse de leur pouvoir d’achat et les pratiques du négoce dans une politique de prix tirés vers le bas.

Les élus et adhérents du PCF, aux côtés de leur secrétaire national Fabien Roussel, tiennent à leur apporter un soutien total et seront représentés à Béziers lors de la manifestation.

Dans ce Midi viticole, le PCF rappelle le rôle essentiel de l’activité agricole pour faire vivre les campagnes et maintenir des emplois non délocalisables, répartis sur l’ensemble des territoires : plus de 500 000 emplois dans toute la France, une contribution majeure à la richesse nationale après l’aéronautique.

S’il faut travailler à une nouvelle manière d’appréhender la viticulture, notamment en la replaçant dans un système de polyculture, des mesures d’urgence doivent être prises :

  1. La tenue d’une réunion de crise au ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire avec l’ensemble des organisations syndicales agricoles et interprofessionnelles de la viticulture.
  2. L’instauration de prix planchers pour les vins de table, IGP, AOP et biologiques, fixés par une conférence exceptionnelle réunissant l’ensemble de la filière et garantissant une rémunération juste du travail des vignerons.
  3. L’activation de mesures de sauvegarde et le blocage des importations lorsque le maintien de filières de production spécifiques est en jeu, à l’image de la reconduction depuis plusieurs années de la clause de sauvegarde nationale interdisant la commercialisation en France de cerises fraîches provenant de pays où le diméthoate est encore utilisé.
  4. À plus long terme, le soutien à la diversification des exploitations viticoles afin de sécuriser une partie du revenu agricole en cas d’aléa climatique ou sanitaire sur la vigne. Ils pourraient prendre la forme de compléments de prix ou d’aides couplées incitant à la transition vers un système de polyculture où la vigne côtoie d’autres productions végétales.
  5. La mise en place d’un véritable régime public d’assurance contre les risques climatiques, sanitaires et environnementaux, qui doit bénéficier à toutes les exploitations viticoles et accompagner les viticulteurs dans les mesures de prévention et d’adaptation aux effets du changement climatique.

Cabestany. La commune entretient le souvenir aux côtés de la jeunesse

En ce mardi 11 novembre, une foule nombreuse a accompagne le cortège, porte-drapeaux en tête, parti de la place de la Révolution jusqu’au monument aux Morts.

Les collégiens de 3e, très présents, ont procuré à la cérémonie une émotion particulière. Leurs lectures de lettres de Poilus, pleines de tendresse et de douleur, ont fait revivre l’enfer des tranchées et le courage des soldats. La maire a rappelé le lourd tribut payé par la France : 1,7 million de morts, ainsi que celui de Cabestany et son hameau de Saleilles à l’époque, dont 57 hommes ne sont jamais revenus. Parmi ceux-ci, elle a évoqué les frères Emile et Pierre Sabardeill morts a 22 et 21 ans; Joseph Alberty, tombé dans les Vosges; le lieutenant Pierre Pomarède ; Louis Sagui, fauché à 20 ans au Chemin des Dames; ou encore Raymond Lavail, mort à 21 ans en Belgique. Elle a insisté sur le rôle essentiel de l’école dans la transmission de la mémoire et a rendu hommage aux victimes du terrorisme intégriste, dix ans après les attentats du 13 novembre. En conclusion, elle a appelé la société à faire union et à l’amitié entre les peuples pour éradiquer les crises sociales, démographiques et environnementales.

Patricia Vedrenne (L’Indépendant, le 14 novembre 2025)

Cécile Cukierman. « Nous avons besoin de maîtriser l’acier »

Cécile Cukierman, présidente du groupe PCF au Sénat, présente la proposition de loi visant à la nationalisation des actifs stratégiques d’ArcelorMittal situés sur le territoire national, au programme de la niche parlementaire de jeudi. Entretien.

La Marseillaise : Quels sont les objectifs de cette proposition de loi ?

Cécile Cukierman : Notre objectif est double. Le premier, c’est de préserver l’emploi, le savoir-faire industriel là où il existe encore dans notre pays. Nous avons aujourd’hui, sur l’acier, une financiarisation plutôt qu’une mise à disposition d’une matière importante pour pouvoir développer l’industrie dans notre pays. La volonté d’ArcelorMittal de se séparer des sites de production en France remet en cause notre souveraineté industrielle. L’acier est essentiel pour l’industrie. L’industrie, étant source de création de richesse d’un pays, est essentielle, bien évidemment, pour répondre aux enjeux de transformation, que ce soit par la production énergétique, par le renforcement de la mobilité, du développement du rail. Elle est également essentielle dans tout un certain nombre de productions qui servent par la suite le médical, les ponts, les grandes infrastructures de notre pays.

La Marseillaise : Le rapporteur LR du texte, Arnaud Bazin, estime qu’une nationalisation ne résoudrait « aucun des problèmes structurels » du secteur de l’acier. Que lui répondez-vous ?

Cécile Cukierman : En 2023, ArcelorMittal a reçu 392 millions d’euros d’aides publiques. Année après année, ce groupe a reçu des centaines de millions d’euros sans aucune contrepartie sociale et environnementale. Il a également bénéficié de quotas gratuits à l’époque d’émissions carbone. L’excédent de ces quotas est aujourd’hui revendable, ce qui constitue à la louche une aide implicite, puisque c’est eux qui pourraient récupérer, s’il y a une vente, 960 millions d’euros. La difficulté aujourd’hui n’est pas le coût que peut engendrer la nationalisation, mais combien d’argent public, directement ou indirectement, a été injecté depuis maintenant plusieurs décennies dans ArcelorMittal, qui justifierait que nous ne récupérions pas l’investissement déjà effectué, au moins par les sommes publiques.

Mon département, la Loire, est l’un des nombreux territoires qui a connu des crises industrielles et la désindustrialisation. Nous savons aussi tous le coût qu’engendre la fermeture d’un site industriel de cette ampleur-là, au niveau bien évidemment social, de requalification des sites, la dépollution, la reconstruction, le réaménagement pour l’État, mais aussi pour les collectivités territoriales. La reconversion du site de Creusot-Loire à Firminy (Loire) n’est toujours pas terminée, alors que le site est fermé depuis 40 ans. C’est dire l’investissement financier et l’énergie humaine que nécessitent la requalification et la fermeture de sites d’une telle ampleur.

La Marseillaise : Quid du plan acier de Bruxelles ?

Cécile Cukierman : On a aujourd’hui une contradiction. Avec Bruxelles, qui, à travers un plan d’acier demande à ce que l’on produise plus dans l’Union européenne et de manière plus vertueuse. Face à cela, nous interrogerons le gouvernement sur quelle sera la position de la France si elle ne cherche pas à préserver les sites de production sur le territoire national. On ne peut pas nous rétorquer, là encore, que les choses se réfléchissent à l’échelle de l’Union européenne et ne pas être moteurs dans la capacité à produire, demain, des sites de l’acier. On peut mentionner le Royaume-Uni et l’Italie – et je précise que je n’ai aucune appétence pour l’exécutif italien aujourd’hui ! Ces deux États ont fait le choix d’accompagner leur outil de production industrielle.

Si nous voulons réindustrialiser notre pays et en assurer la souveraineté, nous avons besoin de maîtriser la production de l’acier.

Entretien réalisé par Laureen Piddiu (La Marseillaise, le 30 octobre 2025)

Lettre d’information du groupe CRCE.K au Sénat (n° du 27 octobre 2025)

Un débat budgétaire en faux-semblant
Notre groupe a soutenu la censure du Gouvernement. Vos projets budgétaires sont minoritaires, vous êtes cacophoniques sur les retraites. Dont acte.
« Nous proposons, vous débattez, vous votez », dites-vous. Mais la représentation nationale sera-t-elle vraiment souveraine ? L’abandon du 49.3 (…)
—> Lire l’intervention de Pacal Savoldélli

« Chaque mois, 40 maires démissionnent »
Encourager, faciliter et sécuriser l’exercice du mandat d’élu local
Chaque mois, quarante maires démissionnent, quatre fois plus qu’il y a dix ans : c’est un signal d’alarme, révélateur d’une colère, d’une lassitude et d’une impuissance face à un État qui demande de faire toujours plus avec toujours moins.
Confrontés à une bureaucratie complexe, à des budgets (…)
—> Lire l’intervention de Cécile Cukierman

Le gouvernement bloque le débat sur la proposition de loi de report des élections provinciales en Kanaky
Communiqué de presse
—> Lire l’intervention de Robert Xowie

L’impératif de former plus de soignants
Formation en santé
Il y a un an, notre groupe insistait sur la nécessité de former davantage de soignants. J’étais intervenue pour pointer la mise en œuvre chaotique de la réforme et l’insuffisante diversification des profils, sans oublier les difficultés de la réforme Parcoursup, notamment avec le doublement du (…)
—> Lire l’intervention de Céline Brulin

Céder gratuitement aux hôpitaux les masques arrivant à péremption
Proposition de loi du groupe CRCE-K
La crise de covid-19 a rappelé l’enjeu de disposer d’un stock stratégique national de produits de santé, de médicaments et dispositifs médicaux comme des masques, des blouses et des gants.
En France, l’Agence nationale de santé publique est chargée de la gestion des stocks pour protéger la (…)
—> Lire l’intervention

Avec les visées impérialistes de Trump, le retour de la doctrine Monroe en Amérique du Sud
Communiqué de presse
Le Groupe CRCE-K exprime sa plus ferme condamnation face à l’escalade militaire et politique engagée par l’administration du président Donald Trump contre la République bolivarienne du Venezuela et, au-delà, contre l’ensemble des nations d’Amérique du Sud.
Depuis plusieurs semaines, la (…)
—> Lire l’intervention

Les vrais leviers de la cohésion nationale
Garantir la prééminence des lois de la République ?
Nous voyons régulièrement revenir des textes qui visent à opposer et à diviser : ce texte en est l’illustration.
Qui pourrait être contre la prééminence des lois de la République ?
Ce texte envoie en fait un message politique : la République serait menacée de l’intérieur.
C’est grave ! En (…)
—> Lire l’intervention de Cécile Cukierman

Une avancée contre les violences intrafamiliales
Se libérer de l’obligation alimentaire à l’égard d’un parent défaillant
Ce texte répond à une attente forte des victimes d’abus ou d’abandon de leur parent. Un enfant sur huit est victime de maltraitance et un sur dix d’inceste. L’obligation alimentaire contraint chaque jour un enfant à subvenir aux besoins de ses parents, y compris lorsqu’il en a été victime. Aux (…)
—> Lire l’intervention de Évelyne Corbière Naminzo

De la micro-entreprise à la macro-précarité : il est temps d’agir
Garantir un cadre fiscal pour les micro-entrepreneurs et petites entreprises
En décembre dernier, le Gouvernement glissait dans le PLF un amendement abaissant le seuil de franchise en base de TVA à 25 000 euros – grâce à la seconde délibération, qui a balayé tous les amendements de justice fiscale que la gauche avait fait adopter. De telles méthodes ne sauraient devenir (…)
—> Lire l’intervention de Pierre Barros

Ehpad en détresse : le Département débloque 2,25 millions d’euros (L’Indep)

Lors de la session de ce jeudi 25 septembre, les élus du conseil départemental ont voté en faveur de la création d’un fonds d’urgence de 2,25 millions d’euros à destination des Établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) des Pyrénées-Orientales, qui rencontrent des difficultés « inédites ».

Permettre aux Ehpad en détresse de parer aux dépenses urgentes. Tel est l’objectif du fonds dont le conseil départemental a acté la création ce jeudi. « Les établissements rencontrent depuis plusieurs années des difficultés inédites, en lien notamment avec l’inflation », a rappelé la vice-présidente en charge du dossier, Françoise Fiter. « Leurs niveaux de trésorerie sont parfois préoccupants, ce qui peut compromettre les investissements les plus urgents. »

Doté de 2,25 millions d’euros, le fonds doit plus précisément permettre aux Ehpad étranglés financièrement d’acheter du matériel ou d’engager, dans des délais « appropriés », les travaux qui s’imposent.

Pour mémoire, le conseil départemental avait déjà voté en décembre 2023 une enveloppe d’aide à l’investissement pour 2024-2028 de 15 millions d’euros à destination des établissements d’hébergement accueillant des personnes âgées dépendantes ou des adultes handicapés. C’est dans le cadre de ce budget que la collectivité débloque aujourd’hui ce nouveau fonds d’urgence. Autre mesure destinée à aider les Ehpad à passer le cap : les élus départementaux les ont également autorisés à augmenter leurs charges nettes de 1 % en 2025.

Une flotte de voitures pour les aides à domicile

Lors de sa session de ce jeudi, l’assemblée départementale a également voté des mesures en faveur du secteur de laide à domicile qui traverse lui aussi une période de turbulences. « Il y a une très forte augmentation des besoins en termes de maintien à domicile des personnes âgées ou en situation de handicap et le secteur connait des difficultés de recrutement », a résumé Françoise Fiter. Cependant, dans le cadre de la loi Bien vieillir d’avril 2024, l’État a alloué un budget de 800 000 euros au département, notamment pour « soutenir la mobilité des aides à domicile ». En pays catalan, le conseil départemental a choisi de se servir d’une majeure partie de la somme qui lui a été allouée pour accompagner la création d’une flotte de véhicules à très faibles émissions. La délibération adoptée ce jeudi évoque l’achat d’au moins 25 véhicules.

Il faut dire que dans les Pyrénées-Orientales, le maintien à domicile et l’hébergement des personnes âgées sont deux enjeux cruciaux. À l’heure actuelle, le département recense 99 150 habitants âgés de 60 à 74 ans (20,5 % de la population) et 61 083 de plus de 75 ans (12,7 %).

Une proportion qui ne cesse d’augmenter depuis 2009. Et ce n’est qu’un début.
D’ici 2040, le nombre de personnes âgées dépendantes de plus de 75 ans devrait encore croître de 35 %.

Arnaud Andreu (L’Indépendant, le 26 septembre 2025)

Elne. De jeunes palestiniens accueillis en mairie (L’Indep)

En la salle des fêtes, la commune a accueilli 16 adolescents palestiniens de 14 à 16 ans étudiants en français d’Hebron et de Jérusalem, en présence des associations et des familles françaises dans le cadre d’une coopération linguistique et culturelle franco-palestinienne. Ces rendez-vous sont organisés par Jeunes reporters, les Francas avec le soutien de divers organismes dont le conseil départemental, représenté par Françoise Fiter, vice-présidente. Des témoignages émouvants d’enfances volées par la guerre. Des jeunes pleins d’espoirs et de confiance dans le peuple français.

L’Indépendant, le 22 août 2025