Mobilisés contre les violences faites aux femmes (L’Indep)

Paris, Montpellier, Lille, Lyon, Bordeaux. Des manifestations, à l’appel d’associations féministes, se sont élancées, samedi, dans plusieurs dizaines de villes pour exhorter l’Etat à « révolutionner » la politique de lutte contre les violences faites aux femmes.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Selon les dernières données rendues publiques, jeudi, par la Mission interministérielle pour la protection des femmes contre les violences et la lutte contre la traite des êtres humains (Miprof), en 2024, 107 femmes ont été tuées par leur conjoint ou ex-conjoint, un chiffre en hausse de 11 % sur un an.

Une femme est victime, par ailleurs, de viol, tentative de viol ou d’agression sexuelle toutes les deux minutes. Et de harcèlement sexuel, d’exhibition sexuelle ou d’envoi non sollicité de contenus à caractère sexuel toutes les vingt-trois secondes.

Une loi-cadre intégrale

« Les violences et l’impunité des agresseurs persistent, huit ans après l’élection d’Emmanuel Macron », déplore le collectif Grève féministe, qui regroupe des associations, syndicats et fédérations en première ligne sur ce combat.

Les défenseurs des droits des femmes demandent, notamment, l’adoption d’une loi-cadre intégrale contre les violences, un budget de 3 Mde, ou encore l’effectivité des cours d’éducation à la vie affective et relationnelle et à la sexualité. Mais aussi l’arrêt de la baisse des financements des associations qui viennent en aide aux victimes.

L’Indépendant, le 23 novembre 2025

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