L’édito du webzine. Ne rien lâcher

La société est en colère après la nomination de Sébastien Lecornu Premier ministre. Ce fidèle lieutenant de Macron est là pour toujours mener la même politique. Cette politique inégalitaire et de destruction des services publique.

L’heure de la Résistance a sonnée. L’intersyndicale se trouve à sa tête avec des propositions concrètes et crédibles pour augmenter les salaires, développer les services publics, financer les retraites, la Sécurité sociale… Son objectif est de transformer les colères en mobilisation et en espoir. Un seul chemin pour cela : l’unité du monde du travail pour faire plier un Premier ministre missionné par Emmanuel Macron pour poursuivre la même politique.

Nous devons stopper cette politique de cadeaux fiscaux et rendre au peuple les 211 milliards d’aides publiques aux entreprises pour enrichir les grandes fortunes au détriment des salaires, des pensions, des allocations, des services publics. Ce hold-up se voit de plus en plus. Le patronat a bien compris le danger. Il a entamé une guerre idéologique avec le soutien de la droite classique et de l’extrême droite.

La Résistance dont le programme, « Les jours heureux », a posé les bases d’une société sans guerre et avec des droits nouveaux, dont la Sécurité sociale, se conjugue toujours au présent. Le mouvement social se met en route, héritier de ce combat pour la dignité et la justice sociale.

Les syndicats ne lâcheront rien

Alors que le Premier ministre est resté sourd à ses revendications, l’intersyndicale multiplie les initiatives. La riposte s’organise avec l’annonce d’une nouvelle journée de mobilisation : le jeudi 2 octobre.

Cela fait trop longtemps que Macron et sa classe gouvernent sans légitimité, en passant en force, le pillage des richesses sur le dos des travailleurs doit s’arrêter. À Perpignan, la manifestation départementale s’élancera à 10h30 de la place de Catalogne.

Il faut encore monter d’un cran la riposte et transformer cette colère sociale en mobilisation et en espoir. Cela implique de décrypter et dénoncer les mesures budgétaires proposées, les discours lénifiants sur la dette et son poids réel, mais aussi montrer qu’il est possible d’inventer un état social du XXIe siècle, basé sur des services publics renforcés, au périmètre élargi, et une protection sociale étendue à tous les âges de la vie.

Les mots d’ordre sont clairs : abrogation de la réforme des retraites imposée par le 49.3 et refus de tout budget d’austérité. Aller au devant des salariés pour convaincre qu’il faut franchir un cap. Partout dans les boîtes, les entreprises, les administrations, on va chercher les salariés pour construire la riposte.

Dominique Gerbault

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