Communiqué de presse de l’UD CGT 66. Le progrès social, seule issue à la crise !

Le premier ministre Sébastien Lecornu a annoncé ce lundi sa démission avant même d’avoir prononcé son discours de politique générale et présenté son budget.

Depuis sa nomination, les travailleurs et les travailleuses se sont mobilisés à trois reprises pour dénoncer la violence du budget en préparation et exiger des réponses sociales, écrivant ainsi une rentrée sociale inédite.

Au lieu de revoir sa copie, de renoncer aux reculs sociaux (année blanche, réforme de l’assurance chômage, doublement des franchises médicales…), au lieu de mettre en place la justice fiscale et d’abroger la réforme des retraites, Sébastien Lecornu a préféré maintenir le budget et le gouvernement de son prédécesseur.

Sur notre département des Pyrénées-Orientales, fortement touché par le chômage et la précarité, gagner un autre budget, cela signifie des moyens et de l’emploi pour nos hôpitaux, nos écoles, la réouverture de ligne ferroviaire comme Elne/Céret ou Rivesaltes/Quillan… des moyens dans les services d’aides à la personne notamment pour nos retraités.

Encore une fois, au lieu de changer de politique le président de la République fait le choix du chaos institutionnel.

Les travailleurs et les travailleuses, et la population doivent être entendus. Les dénis démocratiques et les passages en force doivent cesser.

Le Medef, quant à lui, en multipliant les gesticulations pour empêcher toute justice fiscale et sociale, porte une lourde responsabilité.

Cette décision est d’autant plus grave dans un contexte de tensions géopolitiques majeures, alors que l’extrême droite représente un danger central pour les démocraties, les libertés et les droits sociaux en France et dans le monde.

Comme la CGT le martèle : il n’y aura pas de stabilité sans justice sociale.

Face à l’irresponsabilité du président de la République, du gouvernement et de leurs alliés patronaux, la CGT appelle au rassemblement des forces de progrès social pour continuer à combattre la politique antisociale et illégitime d’Emmanuel Macron et ses alliés, pour barrer la route à l’extrême droite et gagner enfin la réponse aux urgences sociales et environnementales :

  • Mettre en place la justice fiscale
  • Débloquer les moyens nécessaires pour nos services publics et pour la transformation environnementale
  • Abroger la réforme des retraites
  • Augmenter les salaires, les pensions et les minimas sociaux
  • Exige une véritable égalité femme-homme
  • Arrêter les licenciements, réindustrialiser et décarboner le pays
  • Mettre fin à la chasse aux travailleuses et travailleurs sans papier et à la stigmatisation des étrangers et des précaires.

Dans ce contexte d’instabilité maximum, la CGT66 continuera à prendre toutes ses responsabilités pour que le monde du travail soit enfin entendu. Plus de deux millions de travailleuses et travailleurs, privé.es d’emploi, jeunes retraité.es se sont déjà mobilisé·es les 10, 18 septembre et 2 octobre dans le cadre d’une rentrée sociale d’ampleur historique. Le 9 octobre, à l’initiative des professionnels de la santé et de l’action sociale, de la sécurité sociale et du médicament une manifestation nationale aura lieu pour exiger un tout autre budget de la Sécurité sociale à la hauteur des besoins. La CGT66 appelle les travailleuses et les travailleurs à continuer leurs actions dans les entreprises pour les salaires, l’emploi et les conditions de travail. La CGT66 continuera à travailler pour renforcer l’unité syndicale et permettre les mobilisations les plus larges.

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