Maury. Lola Beuze, candidature à l’élection municipale (L’Indep)

Lola Beuze, conseillère départementale communiste et conseillère municipale, se présente aux élections municipales de mars, « entourée d’une équipe présente et déterminée, pour qu’à Maury l’avenir soit synonyme de progrès. Tout en protégeant les racines rurales de notre commune du Fenouillèdes, nous souhaitons que Maury soit un village vivant, solidaire et accueillant. »

La défense des terres et activités viticoles et agricoles sera la priorité de la liste « À Mauy, un mouvement qui fait envie » ; une défense tant humaine qu’économique. « Maintenir une bonne qualité de vie à nos ainés en favorisant les services de proximité, l’installation de professionnels du soin et le lien social sera notre engagement. Nous nous engageons aussi au côté des familles et des enfants, afin que notre village vive et prospère, grâce à son dynamisme, ses moments festifs, ses activités scolaires, sportives et culturelles. »

Pour cela, Lola Beuze soutiendra l’école, ses structures et les associations déjà présentes sur le terrain, « pour qu’elles puissent poursuivre leur travail vital pour notre tissu social. Nous souhaitons prendre les décisions en toute transparence, en consultant les citoyennes et citoyens, grâce à des présentations et consultations sur les projets qui engagent l’avenir de la commune et de ses habitants. Pour continuer à construire un territoire solidement ancré dans son terroir si précieux et tourné vers les défis naturels, économiques et démographiques de notre avenir, nous avons besoin de vous ! »

De conclure ainsi : « Rejoignez. le mouvement et soyez les acteurs d’un Maury progressiste, réaliste, ambitieux et humain. »

L’Indépendant, le 21 octobre 2025

Le maire actuel Charles Chivilo ne se représentera pas.

Hommage à Marc Séverac

Notre camarade Marc Séverac, d’Argeles, s’en est allé à 71 ans. C’est une grande tristesse et un profond sentiment d’injustice. Pour tous ses camarades à travers leurs nombreux hommages, il laisse le souvenir d’un homme engagé et passionné, gentil, bienveillant et attentif aux autres, chaleureux et fraternel, respectueux et fidèle soutien de son parti et de son syndicat la CGT de l’énergie, dont il a été le secrétaire général des PO. C’était aussi un homme humble et discret mais d’une redoutable efficacité et d’un caractère bien trempé, derrière ses allures de « grand nounours ». C’était un homme de discussion, de tolérance et de négociation. Il aimait profondément la vie et était très attaché à sa famille et aux siens.

Il avait été maire-adjoint d’Argelès, sa ville et son Racou, qu’il aimait tant, d’abord avec Jean Carrère et ensuite avec Pierre Aylagas. Sa délégation c’était la mer et la plage et enfin le Port. Et bien avant que ça ne devienne une préoccupation majoritaire, il avait fait franchir à Argelès un pas décisif (début années 2000, avec cendriers, douches équipées de programmateurs…) dans une démarche environnementale innovante. Il formait avec son camarade Danilo Pilon, un duo bien connu et apprécié des argelésien-e-s.

Son énergie et sa capacité innovante, il les avait mises au service de son parti et tout particulièrement de l’association des élus et de son centre de formation, le portant à bout de bras, d’abord avec Nicolas Garcia et ensuite avec Dominique Poirot. Sa plus grande joie et sa plus grande fierté avait été l’organisation d’une université du CIDEFE dont certains élus se souviennent encore. Ces deux dernières années, sa santé l’avait empêché de prendre la part qu’il souhaitait dans les campagnes de son Parti. Il nous a beaucoup manqué et va continuer à laisser un grand vide. Nombre de camarades ont dit que c’était un camarade qu’on n’oubliait pas. Nous ne t’oublierons pas.

Au nom de ses camarades de la section, au nom de la direction de section, bien sûr en mon nom et en celui de Richard, dont il ne manquait jamais de demander des nouvelles, j’adresse nos condoléances les plus sincères et les plus attristés à Albine, Lara, Mathieu, Aurélien et Sébastien, sa famille qu’il chérissait tant.

Vous pourrez lui rendre un dernier hommage

Vendredi 17 octobre à 9h au crématorium de Canet.

Marie-Françoise Sanchez,
Secrétaire de la section Albères Méditerranée, Ilibéris du PCF 66.
Membre du Conseil National du PCF.

Le socialiste Mathias Blanc tête de liste de « Perpignan Autrement » (L’Indep)

Avocat et ancien conseiller départemental, Mathias Blanc mènera la liste de gauche, « Perpignan Autrement », lors des Municipales 2026 à Perpignan, face au maire RN Louis Aliot.

Sans surprise, Mathias Blanc a été choisi, ce samedi 20 septembre, pour mener la liste Perpignan Autrement, lors des Municipales de mars 2026. Le socialiste devance Olivier Romero (Place Publique), Eric Vernis (Génération Écologie) et Mélina Dufraigne (l’Après). De quelle ampleur est ce succès de l’ancien conseiller départemental ? Difficile à mesurer après un vote complexe qui était en fait une évaluation de chacun des prétendants.

Une certitude pour l’avocat de profession, « la démocratie directe » a parlé. « Sur 187 votants, on compte 174 exprimés, soit une participation de 92 %. Ce vote donne de la force à ma candidature ». Devancé, Olivier Roméro confirme « le processus démocratique est souverain. Mathias Blanc sera un candidat qui porte nos valeurs ».

Face à Louis Aliot, maire sortant RN, Mathias Blanc annonce s’appuyer sur une « trilogie » historique de la gauche : « Solidarité, écologie, démocratie participative. Tout en ne faisant aucune impasse, en n’éludant aucun sujet et surtout pas celui de la sécurité. Je serai le candidat de l’efficacité et de l’intégrité. Ce qui n’est pas fait en ce moment à Perpignan ».

Reste de nombreux obstacles pour celui qui avait été battu par Louis Aliot aux Départementales sur le canton de Perpignan-Canohès en décembre 2022.
D’abord construire une liste qui ménage les sensibilités d’un mouvement qui va du Parti communiste à Place publique, pas souvent alignés au plan national, en passant par des associations citoyennes.

Ensuite, il faut clarifier la position d’Agnès Langevine. Cadre nationale de Place Publique, elle était candidate aux Municipales 2020 à Perpignan, avec Mathias Blanc pour n°2, et n’a pas renoncé à une nouvelle candidature, malgré un vote défavorable des militants perpignanais du mouvement de Raphaël Glucksmann. « Les discussions ne sont pas rompues, mais nous resterons fermes sur la désignation démocratique de notre tête de liste ».

Tout cela alors que la France Insoumise et les Écologistes ont déjà lancé la bataille à gauche, sans Perpignan Autrement. Et qu’Annabelle Brunet, ancienne élue avec l’ancien maire Jean-Marie Pujol, conseillère municipale d’opposition et conseillère départementale, affiche ses ambitions au centre.

Si l’on y ajoute la candidature affirmée de Bruno Nougayrède, conseiller municipal d’opposition, l’opposition s’avance des plus fragmentées face à un Louis Aliot a la notoriété installée.

« À cette notoriété, nous opposons un collectif, des compétences et un projet », milite, comme un mantra, Mathias Blanc.

Thierry Bouldoire (L’Indépendant, le 21 septembre 2025)

Municipales 2026 : Perpignan Autrement choisit sa tête de liste ce samedi, vers un brouillard dissipé ou renforcé à gauche ? (L’Indep)

Le mouvement de gauche et du centre Perpignan Autrement se réunit ce samedi 20 septembre 2025 afin d’élire son chef de file pour les élections municipales de 2026.

C’est donc ce samedi 20 septembre que les 200 adhérents du mouvement Perpignan Autrement se réunissent pour choisir leur tête de liste en vue des élections municipales des 15 et 22 mars 2026.

Cette formation de gauche, ouverte sur le centre, regroupe des représentants des partis socialiste et communiste, de Place publique, du parti radical de gauche, de Génération Écologie, de l’Après ou encore de l’association L’Alternative ! Endavant. Quatre candidats postulent pour devenir chef de file : le socialiste Mathias Blanc, parmi les initiateurs du mouvement, Olivier Romero pour Place Publique, Eric Vernis, membre de Génération Écologie et Mélina Dufrène, membre de l’Après. Mais c’est bien un duel entre Blanc et Romero qui se profile. Les électeurs voteront en évaluant tous les postulants à partir d’une échelle de valeur (très bien, bien, assez bien, passable, insuffisant… par exemple). Le candidat le mieux évalué par une majorité remportera l’élection.

Agnès Langevine, candidate autoproclamée aux élections municipales de Perpignan et membre du bureau national de Place publique sera très attentive au résultat de ce scrutin. Si le socialiste Mathias Blanc arrivait en tête de liste, une union serait-elle encouragée par les bureaux nationaux du PS et de Place publique ? Quid d’une hypothétique victoire d’Olivier Romero ? Car ce conseiller régional a déjà décroché un maximum de voix lors du vote des adhérents de Place Publique pour désigner leur chef de file face à Agnès Langevine. S’il est désigné tête de liste de Perpignan Autrement, les cartes à gauche pourraient être rebattues. Le bureau national de Place publique pourrait devoir trancher. Verdict ce samedi.

Diane Sabouraud (L’Indépendant, le 20 septembre 2025)

Mouvement du 10 septembre : la CGT appelle à la mobilisation dans les Pyrénées-Orientales (L’Indep)

En soutien au mouvement citoyen annonce pour ce mercredi 10 septembre 2025, l’union départementale de la CGT a décidé d’appeler ses militants à organiser ce jour-là des assemblées générales dans les entreprises et à se rassembler à 11 heures sur la place de la Victoire à Perpignan. Le syndicat Solidaires et la fédération locale du Parti communiste appellent également à se joindre a la contestation, à l’instar de La France insoumise.

« Si on n’appelait pas à la mobilisation le 10 septembre, ça ne serait pas compris. » Pour le secrétaire départemental de la CGT, Julien Berthélémy, il sagit d’une évidence: « La colère sur la question du budget est là et la mobilisation du 10 septembre (un mouvement citoyen né sur les réseaux sociaux, NDLR) prend dans les entreprises. On ne pouvait pas faire l’impasse. » Après avoir réuni les syndicats qui la composent ce mardi, l’union départementale de la CGT a donc finalement décidé d’appeler elle aussi à se mobiliser le 10 septembre prochain.

L’organisation a plus précisément demandé à ses militants de tenir ce jour-là des assemblées générales dans toutes les entreprises où elle a déposé des préavis de grève, puis de se rassembler à 11 heures sur la place de la Victoire à Perpignan.

« Mais pour nous, le 10 n’est qu’une étape », précise Julien Berthélémy. « Nous nous mobiliserons aussi le 18, avec une intersyndicale la plus large possible, contre les restrictions budgétaires et pour réclamer des revalorisations salariales, l’abrogation de la réforme des retraites et la fin des aides aux entreprises sans contreparties. »

Une première réunion du collectif « Indignons-nous »

Côté syndical, les enseignants de la FSU-SNUipp et l’union Solidaires prévoient également de se retrouver dans la rue le 10 septembre. « Nous appelons à la mobilisation car Bayrou propose un budget qui demande des efforts toujours aux mêmes, aux classes moyennes, à ceux qui ont déjà du mal à joindre les deux bouts, alors qu’il y a d’autres solutions », résume Christine Mirroir, de Soldaires. À l’inverse, d’autres organisations préfèrent se focaliser sur la préparation du 18. C’est notamment le cas de FO. « Après, chacun est libre de participer au mouvement du 10 septembre à titre de citoyen », précise le secrétaire départemental de FO, Jérôme Capdevielle.

Côté politique, la fédération départementale du Parti communiste a annoncé qu’elle soutiendrait le mouvement à l’instar de La France insoumise. « Nous entendons participer à toutes les initiatives qui vont s’organiser », assure l’un des porte-parole locaux du PC, Michel Coronas.

Pour ce qui est du collectif citoyen Indignons-nous des Pyrénées-Orientales, né d’un groupe de discussion sur une application de messagerie, il a organisé une première assemblée générale qui aurait réuni plusieurs dizaines de personnes à Perpignan fin août. Une nouvelle réunion devrait se dérouler d’ici peu.

Arnaud Andreu (L’Indépendant, le 4 septembre 2025)

« Des salaires inférieurs de 18 % à la moyenne nationale » dans les P.-O. (L’Indep)

Ce mercredi 3 septembre 2025, lors de sa conférence de presse de rentrée, la fédération départementale du Parti communiste a pointé du doigt les indicateurs sociaux « alarmants » que présentent les Pyrénées-Orientales. Et défendu dans la foulée les 10 propositions que la formation politique met sur la table au niveau national pour redresser le pays.

Le constat est sans appel. Et traduit les difficultés que rencontrent de nombreux habitants des Pyrénées-Orientales. Un taux de chômage de 12%, « Supérieur de 5 points à la moyenne nationale », des salaires « inférieurs de 18 % à cette même moyenne », 25.000 personnes au RSA… Lors de sa conférence de presse de rentrée, la fédération départementale du Parti communiste a pointé du doigt « des indicateurs sociaux alarmants ». « Et en parallèle, la construction de logements sociaux décroît, alors que la population augmente deux fois plus vite qu’au niveau national », déplore l’un des porte-parole de la fédération, Michel Coronas. « Face à cela, l’accent est mis sur des projets qui tournent autour de l’immobilier de rapport (investissement locatif, NDLR) ou du tourisme de luxe et confortent une économie de paillettes avec des emplois saisonniers, mal payés et précaires. »

Le ton est donné. Et les doléances ne s’arrêtent pas là. Manque d’enseignants, agriculture en péril, ligne ferroviaire à l’arrêt depuis plus d’un an entre Perpignan et Villefranche. : aux yeux des responsables locaux du PC, la situation est critique. « Et le plan d’économie de paix. 44 milliards annoncé par Bayrou ne ferait qu’aggraver la situation », s’énerve Michel Coronas. « On nous dit qu’il n’y a pas d’autre choix, mais rien n’est plus faux. La production de richesses n’a pas diminué. Elle est juste accaparée par une minorité. »

En cette rentrée, le PC a donc décidé de prendre le contre-pied. En mettant sur la table, au niveau national, 10 propositions pour favoriser entre autres le travail, le renouveau industriel, la transition écologique et la paix. « Ce ne sont pas les restrictions budgétaires qui vont sauver le pays, mais la dépense publique », estime l’une des cosecrétaires de la fédération, Marie-Françoise Sanchez. « Nous sommes dans la même logique qui a produit les grands services publics et engendré un développement formidable de la France après la Seconde Guerre mondiale. »

Arnaud Andreu (L’Indépendant, le 4 septembre 2025