Le dernier Conseil national qui se tenait exceptionnellement à Marseille avait deux points à son ordre du jour : premièrement, la situation politique nationale et les élections municipales ; deuxièmement l’engrenage guerrier en Europe et l’urgence d’agir pour la paix.
La résolution adoptée sur les élections municipales souligne le rôle essentiel des communes comme lieux de démocratie, de justice sociale et de solidarité mais elles sont menacées par l’austérité et le désengagement de l’État. Elle appelle à l’engagement le plus large aux côtés de toutes les mobilisations d’élu·es, de syndicats, d’associations citoyennes contre les choix budgétaires actuels. Pour battre la droite et l’extrême droite, elle valorise l’innovation communiste et l’enjeu du rassemblement des forces de gauche et écologistes autour de projets locaux à la hauteur de la réponse aux besoins des habitantes et des habitants.
La résolution internationale dénonce les logiques capitalistes et impérialistes qui sous-tendent la fuite en avant belliciste portée par le président de la République, l’économie de guerre et l’austérité qui l’accompagne, rappelant qu’aucune issue militaire n’existe en Ukraine. Elle appelle à une initiative indépendante de la France pour la paix fondée sur la souveraineté des peuples, la sécurité collective et le multilatéralisme, la sortie du commandement intégré de l’OTAN, premier pas vers la dissolution de l’alliance, la fin de l’économie de guerre, et la refondation d’une politique de défense nationale et populaire. Enfin, elle propose également une refonte des institutions internationales pour un nouvel ordre du monde de paix, de coopérations aux côtés des pays du « Sud global ».
À la suite du Conseil national s’est tenu un meeting national marqué par un discours de Fabien Roussel sur la paix et le travail.
