Maison de la Région. 120 ans de la loi sur la laïcité: un anniversaire dignement fêté (L’Indep)

« C’est un anniversaire, c’est une fête ! » Ce mardi, plutôt que de faire un long discours, la conseillère régionale Judith Carmona, qui s’est chargée d’ouvrir la commémoration des 120 ans de la loi sur la laïcité à la Maison de la Région, a préféré miser sur la convivialité. Et sur le rassemblement autour du principe de laïcité initié par la loi du 9 décembre 1905 qui garantit la neutralité de l’État par rapport aux cultes et, par ricochet, « l’égalité de toutes et tous quelles que soient leurs convictions ». Afin de célébrer dignement cet anniversaire, élus et agents de la Région ont partagé, avec les représentants des associations partenaires de son festival de la laïcité, des gâteaux réalisés par les apprentis du centre de formation de la Chambre de métiers de Perpignan. Dans la foulée, Patrick Marcel, de la Ligue de l’enseignement, a animé un débat autour du thème « En quoi la laïcité est-elle le garant du triptyque républicain Liberté, Égalité, Fraternité ? » L’ultime acte catalan du festival de la laïcité se tiendra ce mardi 16 décembre, à 18h30, avec une conférence sur le rugby et la laïcité d’un auteur spécialiste du thème, Georges Bringuier. Toujours à la maison de la Région.

Arnaud Andreu (L’Indépendant, le 10 décembre)

Palestine, pour une paix juste et durable,retrouvons-nous tous le 29 novembre 2025 à Paris !

La population de Gaza reste soumise aux bombardements et destructions. Son quotidien est celui d’une pénurie de nourriture, d’eau et de médicaments. Le gouvernement israélien utilise toujours l’accès aux biens essentiels comme instrument de guerre. Il refuse ouvertement toute possibilité d’existence d’un État palestinien à ses côtés comme l’a confirmé le récent vote en première lecture d’un projet d’annexion de la Cisjordanie. Obtenir de la communauté internationale qu’elle intervienne est une urgence, une priorité immédiate et absolue.

La colonisation s’aggrave

Les actions violentes s’amplifient en Cisjordanie, là encore dans un contexte de passivité de la communauté internationale. La menace d’annexion du territoire palestinien se manifeste quotidiennement par les attaques des colons, avec le soutien de l’armée israélienne, et par le maintien des restrictions.

Le plan Trump apparaît désormais comme une nouvelle étape pour conforter l’impunité et pour maintenir la passivité face à la négation de tous les droits du peuple palestinien, droit à la sécurité, droits économiques et sociaux, droits nationaux. Ce plan n’est évidemment pas un plan de Paix mais met les Palestiniens, et l’OLP qui les représente, sous tutelle, et les prive de leur droit à l’autodétermination.

Le silence n’est pas de mise. Nous ne devons pas le laisser s’installer.

Nous ne pouvons dans ce contexte que condamner la décision d’Emmanuel Macron d’autoriser l’ensemble des entreprises israéliennes qui le souhaitent à participer au salon de la sûreté et de la sécurité intérieure, le Milipol.

La mobilisation a permis de mettre un frein au génocide

Le 15 novembre, à Barcelone, un appel ACT X PALESTINE a été lancé à l’initiative de trente associations palestiniennes de défense des droits humains, de construction de la paix, préparé en lien avec des associations des deux rives de la Méditerranée et des autres pays d’Europe.

La paix ne se fera pas sans écouter les voix palestiniennes et les voix dissidentes en Israël

Nous appelons nos partenaires français et européens à rejoindre toutes les mobilisations qui, partout dans le monde, contribuent à rompre l’inertie, à construire un rapport de force pacifique et déterminé pour qu’advienne le tournant décisif qui imposera la paix, juste et durable entre l’État de Palestine et celui d’Israël, s’appuyant sur le droit international, dont les frontières de 1967.

Une paix juste sera basée sur l’application des résolutions de l’ONU, des réparations pour les destructions illégales et les violations du droit humanitaire commises non seulement depuis le 7 octobre 2023 mais aussi tout au long de l’occupation et de la colonisation des territoires palestiniens.

Une paix durable repose sur une résolution politique conclue entre Palestiniens et Israéliens. La communauté internationale doit peser, y compris par des sanctions, pour que cela ait lieu, et tout particulièrement aujourd’hui l’imposer aux gouvernants d’Israël. Nous savons qu’elle pourra s’appuyer, dans les deux sociétés, sur les acteurs et organisations favorables à une telle paix.

Retrouvons-nous à Paris !

Dans un moment où l’on cherche à imposer la seule loi des plus forts, la solidarité avec la Palestine, c’est imposer la résolution du conflit par le respect du droit international et s’opposer fermement à la répression de cette solidarité.

Le 29 novembre, nous appelons à une manifestation nationale qui se déroulera à Paris, à 14h place de la République.

Signataires : LDH (Ligue des droits de l’Homme), Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (Mrap), Mouvement de la Paix, Association les ami.es de Standing Together en France,  Institut Mehdi Ben Barka – mémoire vivante, Réseau Féministe «Ruptures», Une autre voix juive (UAVJ), Confédération générale du travail (CGT), Syndicat National des Enseignements de Second degré (SNES-FSU), Union Nationale des Étudiants de France (UNEF), Parti communiste français (PCF), L’Alliance pour une République écologique et sociale (L’APRÉS), Mouvement Jeunes Communistes de France (MJCF)

Mouvement des viticulteurs d’Occitanie. Soutien des communistes

Communiqué de presse du groupe Communistes Républicains et Citoyens d’Occitanie

Les viticulteurs d’Occitanie, première région viticole de France, traversent une crise sans précédent et alertent aujourd’hui sur une situation grave qui touche tout le pays et appelle des réponses de la part du gouvernement.

Si la production et les vendanges des dernières années ont été affectées par le mildiou, la sécheresse, les incendies, particulièrement en Occitanie, ainsi que par les effets du changement climatique, la filière doit aussi faire face à une crise de la demande.

Les vignerons de la moitié sud de la France, qui commercialisent en coopérative ou au négoce, subissent une mévente continue de leur production, aggravée par la décision de la Commission européenne qui a cédé sur les droits de douane avec les États-Unis après les difficultés rencontrées avec la Chine, ou encore par la chute des exportations vers la Russie depuis le début de la guerre.

Soumis au bon vouloir des négociants, les vignerons refusent à juste titre de se laisser faire.

Les vignerons se rassemblent aujourd’hui par milliers à Béziers pour alerter une nouvelle fois sur leur situation et dénoncer l’inflation, la baisse de leur pouvoir d’achat et les pratiques du négoce dans une politique de prix tirés vers le bas.

Les élus et adhérents du PCF, aux côtés de leur secrétaire national Fabien Roussel, tiennent à leur apporter un soutien total et seront représentés à Béziers lors de la manifestation.

Dans ce Midi viticole, le PCF rappelle le rôle essentiel de l’activité agricole pour faire vivre les campagnes et maintenir des emplois non délocalisables, répartis sur l’ensemble des territoires : plus de 500 000 emplois dans toute la France, une contribution majeure à la richesse nationale après l’aéronautique.

S’il faut travailler à une nouvelle manière d’appréhender la viticulture, notamment en la replaçant dans un système de polyculture, des mesures d’urgence doivent être prises :

  1. La tenue d’une réunion de crise au ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire avec l’ensemble des organisations syndicales agricoles et interprofessionnelles de la viticulture.
  2. L’instauration de prix planchers pour les vins de table, IGP, AOP et biologiques, fixés par une conférence exceptionnelle réunissant l’ensemble de la filière et garantissant une rémunération juste du travail des vignerons.
  3. L’activation de mesures de sauvegarde et le blocage des importations lorsque le maintien de filières de production spécifiques est en jeu, à l’image de la reconduction depuis plusieurs années de la clause de sauvegarde nationale interdisant la commercialisation en France de cerises fraîches provenant de pays où le diméthoate est encore utilisé.
  4. À plus long terme, le soutien à la diversification des exploitations viticoles afin de sécuriser une partie du revenu agricole en cas d’aléa climatique ou sanitaire sur la vigne. Ils pourraient prendre la forme de compléments de prix ou d’aides couplées incitant à la transition vers un système de polyculture où la vigne côtoie d’autres productions végétales.
  5. La mise en place d’un véritable régime public d’assurance contre les risques climatiques, sanitaires et environnementaux, qui doit bénéficier à toutes les exploitations viticoles et accompagner les viticulteurs dans les mesures de prévention et d’adaptation aux effets du changement climatique.

Communiqué de presse de la FCPE Occitanie

La FCPE Occitanie réunie autour de son projet éducatif pour l’année 2025-2026 avec une nouvelle équipe dans la poursuite des actions de terrains et de l’engagement en faveur des parents d’élèves

Une nouvelle équipe pour la FCPE Occitanie

Vanina Blelly et Rémy Landri élus co-président.e.s de la FCPE Occitanie

Lors du Conseil d’administration qui s’est réuni le samedi 18 octobre 2025, les membres du Comité Régional de la FCPE Occitanie ont élu un nouveau bureau :

  • Vanina Blelly, co-présidente,
  • Rémy Landri, co-président,
  • Nadège Houles, secrétaire générale,
  • Gilles Mercadier, trésorier général,
  • Aurélie Guillemat, secrétaire générale adjointe,
  • Chrystine Loupiac, trésorière générale adjointe.

Cette gouvernance partagée s’inscrit dans la poursuite des tâches engagées en faveur des parents d’élèves des écoles publiques en Occitanie et symbolise le partage d’expériences, la parité, et l’unité de notre région autour de l’école. C’est une nouvelle étape pour continuer à renforcer le dialogue territorial en garantissant une représentation équilibrée des départements et une co-construction de projets et d’actions à l’échelle régionale autour de différentes thématiques telles que : l’orientation, la lutte contre les inégalités scolaires et contre la violence et le cyber-harcèlement, la santé mentale…

Une équipe engagée pour l’École publique et les familles en Occitanie autour de son projet éducatif 2025-2028

En cohérence avec les valeurs fondatrices de la FCPE – première fédération de parents d’élèves des écoles publiques en France – et son projet éducatif 2025-2028, le Comité Régional de la FCPE Occitanie et sa nouvelle équipe régionale s’engage à :

  • Promouvoir une école laïque, inclusive, bienveillante et émancipatrice,
  • Soutenir activement les fédérations départementales des parents d’élèves des écoles publiques en Occitanie et tous les conseils locaux de parents dans leurs actions de terrain en faveur de l’éducation pour tous les élèves,
  • Renforcer le lien entre les familles, les établissements scolaires et les institutions,
  • Porter une voix forte et unie auprès du Conseil régional, de l’Éducation nationale et des partenaires.

Un appel à la défense de l’école publique en Occitanie et à la coopération partenariale

La FCPE Occitanie renouvelle son attachement à l’école publique, à la coéducation et à la coopération entre les différents acteurs éducatifs, associatifs et institutionnels.

Nous saluons toutes les structures partenaires qui, avec nous, œuvrent au service de l’intérêt des élèves et des familles, et réaffirmons notre volonté de dialogue et d’actions communes dans les mois à venir.

Pour tout contact presse ou demande d’entretien : contact@fcpe-occitanie.org 09 77 90 51 22

Conférence de presse : mardi 28 octobre 2025 de 11h à 12h15, 2 impasse du Général Baurot – Toulouse

L’Occitanie signe un Pacte « Ma Région, Ma Santé » (L’Indep)

Face à l’augmentation des déserts médicaux, l’Occitanie a signé un pacte « Ma Région, Ma Santé ». Sous forme de Groupement d’intérêt Public (GIP), la structure partenariale, associant les collectivités locales et les universités de médecine de Toulouse et Montpellier, a pour double mission d’embaucher des généralistes salariés et de créer et gérer des centres de santé.

Les maisons de santé privées fondées par des médecins libéraux ont fait des émules dans le public où les centres de santé recrutent, eux, uniquement des blouses blanches salariées. La Région subventionne les premières et s’investit a fond dans les seconds. Main dans la main avec l’ARS, les départements et collectivités, le GIP, lancé et présidé par Carole Delga, a ouvert en 2 ans 25 centres de santé répartis sur 10 départements. « Dans la foulée, il a cosigné 110 contrats de travail avec des professionnels de santé », complète Vincent Bounes, vice-président de la Région Occitanie en charge de la Santé.

L’élu annonce un fort retentissement dans les P.-O. Quatre centres de santé ont vu le jour à Fourques, Millas, Amélie-les-Bains et Céret. Tous sont colportés par la Région et les communautés de communes ou les municipalités.

Au soutien, le conseil départemental. Parmi les prescripteurs en place, le docteur Charlène Boissy, un médecin territorial de PMI (protection maternelle et infantile) a Perpignan. « Le Département m’a proposé un poste de généraliste, c’est mon cœur de métier, j’ai saisi la chance de garder les deux casquettes » Elle intervient une journée par semaine au centre de Céret, les autres à la PMI. Son salaire, les 4 000 € nets mensuels. Au GIP, chacun apporte sa pierre à l’édifice. Vincent Bounes, évoque une échelle d’investissements de 60 000 € à plus d’un million. L’enveloppe sera moindre à Saint-Féliu-d’Amont ou une antenne est en gestation. « Les praticiens y assureront des permanences, un point de consultation, toujours pareil, au plus proche des populations. »

Dans l’Aude, le contexte reste plus complexe. Un centre de santé est né à Bize-Minervois partagé avec Argeliers. « On a Durban-Corbières en candidature active qui a malheureusement été frappé par les incendies de l’été. » Autre postulant, parmi une centaine, Carcassonne Agglomération. « La difficulté est de trouver les hommes et les femmes pour pratiquer dans ces territoires. »

L’ouverture d’une structure est conditionnée au recrutement préalable d’une mini-équipe, un médecin et une sage-femme. « On n’a pas de moule à généralistes alors qu’ils sont la pierre angulaire du système », regrette Vincent Bounes. Malgré l’attraction des jeunes, qui « préféreraient le salariat au libéral », l’offre de santé publique peine. « On se bat, notre objectif est d’embaucher 200 professionnels d’ici fin 2028. »

C. S. (L’Indépendant, le 5 octobre 2025)

Gérone. Les Catalans réunis pour défendre leur langue et leur culture (L’Indep)

Quelque 12 000 Catalans ont défilé ce jeudi 11 septembre 2025 dans le centre-ville de Gérone lors de la traditionnelle et revendicatrice diada.

Il faudrait plus qu’un ciel gris et menaçant pour doucher les envies d’émancipation du noyau dur du mouvement indépendantiste catalan. Ce 11 septembre 2025, Gérone était l’une des trois villes catalanes où la senyera flottait sur une diada qui doublait crânement son nombre de participants par rapport à l’édition 2024.

Deux fois plus de monde que l’an dernier

12 500 personnes, selon les organisateurs, ont en effet rallié la place de l’Indépendance et le pare de la Devèse un kilomètre plus loin. Soit deux fois plus de monde que l’an dernier aux mêmes endroits puisque la diada 2024 avait alors rassemblé 6 500 Catalans.

Un parcours d’un petit kilomètre pavoisé de sang et or et retentissant des indispensables chants, « Volem, volem paisos catalans » en tête.

Dans la foule, Carles, 77 ans, membre d’Omnium et ANC, deux associations organisatrices, qui n’a manqué aucune diada depuis 30 ans. Et qui, malgré la plus forte participation de cette année, remarque bien que le mouvement s’essouffle. La faute aux politiques selon lui. « La dissonance entre Junts et ERC (les deux partis indépendantistes catalans-NDLR) a produit du désintérêt chez beaucoup », grimace-t-il. « Mais quand des personnages incarneront de nouveau la possibilité de l’indépendance, ça repartira car il n’y a pas d’autre solution. On est en stand-by ». En attendant un autre homme providentiel, c’est la langue catalane qui est au cœur des revendications cette année.

Inquiétude sur la langue catalane

Lluis Llach depuis Barcelone ou les « marcheurs » de la diada 2025 à Gérone, tous ont la même inquiétude, la langue catalane serait attaquée et en danger, et la même revendication, la protéger. Car le Tribunal supérieur de justice catalan a amputé le décret sur le très inflammable régime linguistique. L’enseignement scolaire du catalan serait ainsi menacé. « Une offensive sur l’école catalane », selon Lluis Llach.

« C’est simple, les Catalans veulent une seule chose: qu’on respecte leur langue et leur culture », résume Carles, vêtu d’un maillot de l’USAP, et accompagné de son épouse française Véronique et leur fille Estelle. Le couple participe « à toutes les diada depuis quinze ans, chaque année on y est, à Barcelone ou ici ». Et Carles « y croi(t) encore mais en ce moment ce n’est pas possible parce que l’État espagnol nous colonise »,

Le slogan de cette diada 2025 était « Plus de raisons que jamais de réclamer l’indépendance ». La place que gardera, ou pas, la langue catalane dans la société catalane, et pour sa cohésion, est assurément un enjeu pour cette diada comme pour la prochaine.

À Gérone, Frédérique Michalak (L’Indépendant, le 12 septembre 2025)

« Une base commune pour une école plus juste, inclusive et ambitieuse » (L’Indep)

Le comité régional de la FCPE (Fédération de conseils des parents d’élèves) Occitanie se déroulait hier matin à Cabestany en vue de présenter le projet éducatif de l’année 2025-2026.

La ville de Cabestany accueillait ce samedi le premier conseil d’administration du comité régional FCPE (Fédération de conseils des parents d’élèves) Occitanie 2025 afin de présenter le projet éducatif de l’année scolaire et des trois prochaines. Avec pour mission l’éducation populaire et son attachement à l’école publique, la FCPE Occitanie dont fait partie l’antenne des Pyrénées-Orientales parmi les 9 départements représentés, annonçait les grandes lignes de ce projet. Face à eux, Anne-Laure Arino, directrice académique des services de l’Éducation nationale (Dasen) du département des Pyrénées-Orientales, Agnès Langevine, vice-présidente de la Région Occitanie et Rémi Lacapère, conseiller départemental.

« C’est une proposition de travail de longue haleine sur trois ans que nous présentons aujourd’hui, qui sera envoyé à la Région. Une base qui rassemble des valeurs d’égalité, de savoirs et de solidarité », annonce Sébastien Gilbert, président du CROc (Comité régionale Occitanie). Des valeurs couplées à de grandes priorités pour la réussite et le bien-être des jeunes telles que la santé et le bien-être, l’éducation, la lutte contre les inégalités, le décrochage scolaire, la prévention du harcèlement, l’orientation et l’accompagnement ou encore l’alimentation et le climat scolaire. « Le projet éducatif est une base commune pour co-construire une école plus juste, inclusive et ambitieuse. Il affirme que la co-éducation, l’émancipation des jeunes, la justice sociale et le vivre ensemble sont les piliers de l’école publique de demain », poursuit le président du CROc invitant « chaque parent, acteur de l’éducation et jeune à s’emparer du projet éducatif pour bâtir l’école du XXIe siècle ».

Des paroles écoutées attentivement par les élus et la Dasen des P.-O., Anne-Laure Arino, confiant que « ce projet correspond à celui de l’académie de Montpellier, on s’y retrouve sur pleins de points » et rappelant qu’elle ne manquera pas de faire remonter ces propositions à la rectrice. L’occasion de rappeler aussi pour Rémi Lacapère, conseiller départemental, les problématiques au sein de l’école et l’importance de la présence des parents d’élèves : « Il y a besoin qu’ils aient une voix encore plus forte sur les moyens donnés. Il y a une vraie responsabilité. On fait des choix par défaut, par manque de moyens et on a besoin que les parents poussent ».

Laura Morales (L’Indépendant, le 7 septembre 2025)