Des examens gynécologiques offerts aux étudiantes de l’université (L’Indep)

Les élus du conseil départemental des départemental ont adopté le renouvellement de ce dispositif mis en place depuis un an mais encore peu connu, permettant aux étudiantes de l’université de Perpignan d’obtenir des soins gynécologiques.

Améliorer l’accès aux soins gynécologiques pour les étudiantes de l’université de Perpignan, c’est tout le sens de la délibération votée ce jeudi par les élus du conseil départemental des Pyrénées-Orientales. Les conseillers départementaux ont adopté le renouvellement d’une offre de soins qui permet aux étudiantes de la faculté de rencontrer un médecin et une sage-femme grâce à des permanences, directement depuis le campus du Moulin à Vent. Un examen gynécologique peut y être assuré ainsi qu’une proposition de contraception personnalisée. Mis en place depuis un an mais encore peu connu, ce dispositif a permis à cinquante patientes d’obtenir des soins gynécologiques en 2025. À noter que ce service de santé assure également des actions de dépistage et vaccination.

Les élus ont adopté le renouvellement de ce service pour une durée d’un an qui pourrait encore être reconduit.

Durant cette même session, les conseillers départementaux ont voté une motion visant à soutenir les éleveurs des Pyrénées-Orientales dont les bêtes ont été touchées par la dermatose nodulaire. Plus de 400 vaches, veaux et taureaux ont été abattus sur les terres catalanes, malgré un déploiement de la couverture vaccinale. Les élus du Département se sont engagés à accompagner ces éleveurs et « activer tous les leviers pour apporter son soutien financier en complément des dispositifs de l’État et de la Région ». Mais, pour l’heure, la collectivité n’a pas déterminé le montant de l’enveloppe de ces aides.

Les conseillers départementaux ont aussi appuyé les requêtes formulées par la Chambre d’Agriculture. À savoir, la prise en charge par la solidarité nationale de la vaccination de tous les bovins avant l’estive 2026. Mais aussi le financement des pertes d’exploitation et le remplacement des cheptels tués, privilégier l’abattement sélectif et mener une étude approfondie sur les vecteurs de l’épidémie et déployer un dispositif de surveillance.

Diane Sabouraud (L’Indépendant, le 28 novembre 2025)

Ehpad en détresse : le Département débloque 2,25 millions d’euros (L’Indep)

Lors de la session de ce jeudi 25 septembre, les élus du conseil départemental ont voté en faveur de la création d’un fonds d’urgence de 2,25 millions d’euros à destination des Établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) des Pyrénées-Orientales, qui rencontrent des difficultés « inédites ».

Permettre aux Ehpad en détresse de parer aux dépenses urgentes. Tel est l’objectif du fonds dont le conseil départemental a acté la création ce jeudi. « Les établissements rencontrent depuis plusieurs années des difficultés inédites, en lien notamment avec l’inflation », a rappelé la vice-présidente en charge du dossier, Françoise Fiter. « Leurs niveaux de trésorerie sont parfois préoccupants, ce qui peut compromettre les investissements les plus urgents. »

Doté de 2,25 millions d’euros, le fonds doit plus précisément permettre aux Ehpad étranglés financièrement d’acheter du matériel ou d’engager, dans des délais « appropriés », les travaux qui s’imposent.

Pour mémoire, le conseil départemental avait déjà voté en décembre 2023 une enveloppe d’aide à l’investissement pour 2024-2028 de 15 millions d’euros à destination des établissements d’hébergement accueillant des personnes âgées dépendantes ou des adultes handicapés. C’est dans le cadre de ce budget que la collectivité débloque aujourd’hui ce nouveau fonds d’urgence. Autre mesure destinée à aider les Ehpad à passer le cap : les élus départementaux les ont également autorisés à augmenter leurs charges nettes de 1 % en 2025.

Une flotte de voitures pour les aides à domicile

Lors de sa session de ce jeudi, l’assemblée départementale a également voté des mesures en faveur du secteur de laide à domicile qui traverse lui aussi une période de turbulences. « Il y a une très forte augmentation des besoins en termes de maintien à domicile des personnes âgées ou en situation de handicap et le secteur connait des difficultés de recrutement », a résumé Françoise Fiter. Cependant, dans le cadre de la loi Bien vieillir d’avril 2024, l’État a alloué un budget de 800 000 euros au département, notamment pour « soutenir la mobilité des aides à domicile ». En pays catalan, le conseil départemental a choisi de se servir d’une majeure partie de la somme qui lui a été allouée pour accompagner la création d’une flotte de véhicules à très faibles émissions. La délibération adoptée ce jeudi évoque l’achat d’au moins 25 véhicules.

Il faut dire que dans les Pyrénées-Orientales, le maintien à domicile et l’hébergement des personnes âgées sont deux enjeux cruciaux. À l’heure actuelle, le département recense 99 150 habitants âgés de 60 à 74 ans (20,5 % de la population) et 61 083 de plus de 75 ans (12,7 %).

Une proportion qui ne cesse d’augmenter depuis 2009. Et ce n’est qu’un début.
D’ici 2040, le nombre de personnes âgées dépendantes de plus de 75 ans devrait encore croître de 35 %.

Arnaud Andreu (L’Indépendant, le 26 septembre 2025)

Elne. De jeunes palestiniens accueillis en mairie (L’Indep)

En la salle des fêtes, la commune a accueilli 16 adolescents palestiniens de 14 à 16 ans étudiants en français d’Hebron et de Jérusalem, en présence des associations et des familles françaises dans le cadre d’une coopération linguistique et culturelle franco-palestinienne. Ces rendez-vous sont organisés par Jeunes reporters, les Francas avec le soutien de divers organismes dont le conseil départemental, représenté par Françoise Fiter, vice-présidente. Des témoignages émouvants d’enfances volées par la guerre. Des jeunes pleins d’espoirs et de confiance dans le peuple français.

L’Indépendant, le 22 août 2025